Mali : Une gouvernance mise sous tutelle

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ONU : 6 nouveaux pays au conseil de sécurité

Qui gouverne le Mali ? En temps de conflit, avec plusieurs armées et corps expéditionnaires, avec une « Aide » envahissante et une dette asservissante, de quelle liberté de gouvernance dispose un président, Ibrahim Boubakar Keita, pourtant élu en 2013 avec 77% des suffrages? 

La question de la mise sous tutelle du Mali, en un temps de militarisme exacerbé, se pose avec acuité, au delà des apparences d’une démocratie régulée et apaisée. Au mieux en effet dans ce pays, les différents pouvoirs se neutralisent, au pire ils entrent dans des conflits récurrents.

En principe, la mise sous tutelle ou sous mandat de feu la « Société des Nations » n’existe plus. Mais en pratique, et en Afrique ? Le cas du Mali illustre bien les difficultés de pouvoirs pourtant bien élus, mais dont la liberté de manœuvre est pour le moins compromise, notamment de la part des puissances occidentales et des Nations unies-mais pas uniquement.

Pouvoirs maliens : une multiplicité chaotique

Le contexte historique de l’intervention Serval en janvier 2013 et de l’élection présidentielle consécutive, est bien particulier. Le Mali est un rare pays du « champ » ou du « pré carré » français à ne pas avoir eu de base militaire permanente : ainsi l’a voulu le premier président malien, Modibo Keita. Dès lors, au nom de quel droit intervenir militairement, avant une résolution du Conseil de Sécurité et en l’absence d’un de ces flous et permissifs « Accord de défense » ?

D’autant plus qu’à la gabegie et à la corruption de l’ATT – cratie » a succédé au Nord un proto État Touareg puis djihadiste dans l’ « Azawad ». Et qu’au Sud le Capitaine Sanogo, à la suite d’un putsch rampant était devenu chef de l’État de fait. Le « président Diacoundé », sans grande légitimité réelle, fait office d’interlocuteur par défaut envers l’extérieur, mais est menacé jusque dans son palais.

Et le pouvoir de la rue, toujours menaçant envers toute institutionnalisation s’incarnant dans un courant altermondialiste et très à gauche autour d’Oumar Mariko et d’Aminata Traoré a bien failli prendre le pouvoir à Bamako…

Dès lors l’intervention française Serval parachève la « gouvernance indirecte » d’une force CEDEAO rejetée par une bonne partie de la population malienne. A partir d’une lettre « suggérée » au président par intérim par la France- et qui ne couvre d’ailleurs pas le contenu de l’intervention, se déploie un corps expéditionnaire bientôt rejoint par la « Minusma » onusienne .

Tétanisé par la descente de plusieurs milliers de djihadistes vers Sévaré et Mopti, sur la route de Bamako, le pouvoir de Koulouba semble alors d’autant plus virtuel que l’armée malienne s ‘est divisée et effondrée.

Et si le pouvoir militaire français s’inscrit dans une continuité d’interventions militaires redoublées et déstabilisatrices-notamment en Libye et en Cote d’Ivoire, les autres acteurs locaux ou régionaux ne sont pas en reste d’entreprises contre-productives. Bien que rejeté à plusieurs reprises par les foules de Bamako , l’interventionnisme de la Cedeao va jusqu’à vouloir s’imposer de force à Bamako.

Dans l’ouvrage collectif « La guerre au Mali », le spécialiste de l’Algérie, l’éditeur François Gèze voit dans nombre d ‘épisodes la main des services secrets algériens (voir son excellent site « Algeria -watch » ) jouant des acteurs locaux comme Iyad Ghali ou des groupes djihadistes pour déstabiliser les pays voisins pour mieux externaliser l’islamisme radical qui avait menacé son territoire.

Entre forces militaires djihadistes et touaregs en segmentation permanente, corps expéditionnaires internationaux, puissantes Agences onusiennes et entités humanitaires, leaders religieux tout puissants, jeunesse turbulente et partis avides d’alternance, comment gouverner ?

Pouvoirs extérieurs contre l’État

Le grand paradoxe est que consciemment ou non- on peut préférer les « effets pervers » chers aux sociologues aux thèses complotistes- les multiples interventions n’arrivent qu’à miner ce qu’elles sont censés protéger ou reconstruire : les États sahéliens en général, malien en particulier.
Ainsi le « coup de force » franco-francais de transformation autoritaire de la « force Serval » en « force Barkahne » en Août 2014, comporte bien des paradoxes. Passé largement inaperçu de l’opinion publique et même de nombre d’analystes, cette nouvelle force répond à l’échec de la prétendue « guerre contre le terrorisme » qui a en fait dispersé Militants touaregs et djihadistes combattants dans les pays alentour.

A tel point que cette force de 4000 hommes nomadise à l’instar de ses adversaires entre les territoires des 5 pays concernés. Sans que les États sahéliens aient leur mot à dire : victoire à la Pyrrhus où le militaire oblitère le politique.
De même la fameuse « Aide » dont on sait les limites et le caractère contre productif continue le « mal développement » des 50 dernières années : d ‘où vient qu’en particulier dans le Nord, et en général loin de la capitale il n y ait ni puits, ni routes, ni écoles, ni centre de santé… ?

Le terreau de l’insurrection est pourtant là, mais entre corruption généralisée et extériorité des acteurs, la misère se reproduit ou s’accentue.
Les procédures des « développeurs «  et des « humanitaires »  sont les mêmes, seule l’échelle change.

Chaîne hiérarchique qui remonte uniquement au siège occidental, projets formatés ou dupliqués, souvent aux antipodes des pratiques des populations locales. Croyant, parfois de bonne foi , aider, on dépossède- et minant l’autorité si fragile de l’ Etat malien, on va à l’encontre des buts officiellement poursuivis. Aucun contact avec la société civile réelle- on ne parle pas des « comités », groupes ou même « ONG » artificiellement constitués comme supplétifs des interventions multiformes occidentales.

La peau de chagrin du pouvoir malien ?

Ce serait pourtant une erreur de conclure à l’inexistence de l’État, à l’impuissance de ses fonctionnaires, à la mise sous tutelle d’un président qui après tout est la seule instance légitime et démocratique de la constellation décrite.

D’une part parce que c ‘est un pouvoir de représentation, et ce n’est pas rien dans un pays à la longue histoire et avec une conception personnalisée du « fanga » puissant et incarné, comme l’ont analysé des anthropologues comme Issiaka Bagayogo..

Ensuite, parce que de ces pouvoirs pluriels et en contradiction, il faut bien un arbitre, ou parfois un point d’équilibre. Pouvoir de conciliation et de ré- conciliation qu’ont illustré avec des degrés divers les accords d’Alger, et le récent retour au bercail de l’ancien président renversé, Amadou Toumani Touré.

Autour du président, des partis, des ministres, des factions politiques et religieuses en alliances changeantes. Mais que faire des « hors alliances » ? L’Étranger intime, le djihadiste transfrontalier sont parfois les mêmes : Touareg parfois allié, parfois rival qui tient la ville État de Kidal avec la bénédiction discrète de l’armée française et des nostalgiques parisiens du « diviser pour régner ».

Et ce « factionnalisme » du pouvoir pourrait bien se retourner contre certains de ses instigateurs. Succédant à la non moins armée fantôme qui aurait du se déployer autour du lac Tchad, la grande idée de la force G5-ces supplétifs qui dans l’idée de ses concepteurs devraient se substituer à la force Barkane, a bien du mal à se mette en place- jusqu’à mobiliser l’Arabie saoudite.

L’extraversion de cette force, les contradictions entre les guerriers tchadiens et les armées sudistes, l’exacerbation des nationalismes pourraient autant miner la lutte contre les djihadistes que la puissance « ex » coloniale se refuse toujours à un traitement social de la révolte. Et esquive ou contredit la seule tache de stabilisation à terme: la priorité absolue à la reconstruction de l’État.

Arouna Traoré

Commentaires via Facebook :

17 COMMENTAIRES

  1. 👦DURANT SA RENCONTRE AVEC LES MALIENS DE FRANCE A PARIS IBK A DIT CES MOTS EN LANGUE BAN’ MAH NA QUI M ONT TOUCHE …” …NE ME FAITES PAS MONTER SUR L ARBRE ET
    TRANCHER LE TRONC…” …CA SE VOYAIT BIEN QU IL EN A L EXPERIENCE ET LA PRATIQUE AU MALI,…DANS LA SOCIETE ET DANS LES FAMILLES …LA TRAHISON
    LA MALHONNETETEE INHUMAINE TOUT CE QUI A ETE APPORTE DE SALE ET DE PUANT PAR LES RELIGIONS ABRAHAMIQUES A NOS PEUPLES! LE MANQUE DE RECONNAISSANCE ET DE DIGNITE! DES HOMMES ET FEMMES PROFITEURS INCAPABLES DE DIRE MERCI, MEME POUR LE MOINDRE! DIFFERENTS DE NOS ANCETRES 👦

  2. 👦C EST MALHONNETE DE NE PAS RECONNAITRE LES PROGRES MEMES PETITS
    MAIS TRES VISIBLES DU MALI DE 2012 A 2018 👦

  3. Cet fameux FB (Fakrou Bouare) defend trop un régime defunt incapable et inutilement présent,
    cet FB n’arrête pas d’accuser ATT et les opposants maliens,oublient qu’IBK était dans le gouvernement d’ATT et estait partisant et ami de tout ces opposants donc à vous FB de cesser et d’arrêter vos histoires de cowboys qui tiennent pas débout chez nous et puis vous devez s’avoir que l’ATT-cratie vaut mieux qu’un Ibkon-cratie pour notre cher Mali.IBK est le président le plus nul en Afrique Francophone et il est le seul qui n’est crédible nulle part dans le monde.Personne n’a de considération envers lui seul FB et consors corrompus qui pensent que seule la corruption c’est diriger.

  4. 👦UN PEUPLE ISLAMISE DONC TRAITRE DE SA PROPRE DESTINE NE PEUT QU ATTENDRE UN SEUL (HOMME=MESSIA) DE FAIRE TOUT A SA PLACE👦

    👦SOUNDJATA LE SOGOLON DJATA DANS SA♿ A EU LE SUPPORT DE TOUT LE PEUPLE ANIMISTE DIGNE ET RESPONSABLE👦

    😇UN PRESIDENT EST UN HOMME DE TUTELLE ET UNE REPUBLIQUE EST UN TERRITOIRE DE TUTELLE, LES PEUPLES MONETARISES AVEC BANQUES DECENTRALISEES ET ARMEES INCORPOREES A DES FORCES INTERNATIONALES
    SONT SOUS TUTELLE, LES PEUPLES ISLAMISES CHRISTIANISES ABRAHAMISES DE TOUTES SORTES SONT SOUS TUTELLE, L ORDRE MONDIALE EST UNE CONCEPTION PYRAMIDALE QUI MET SOUS TUTELLE! 😇

    🔆🔥LGA COREE DU NORD, LA CHINE, LA RUSSIE, CUBA, LE ROYAUMES UNI SEMBLENT NE PAS ETRE SOUS TUTELLE🔥🔆

  5. Tu as parfaitement raison, la france est le probleme principale des pays Africains qui parlent sa langue, plus precisement le Mali. Elle a impose cette guerre aux Maliens/Maliennes et continue a la maintenir par des manipulations et la violence. Les Maliens/Maliennes doivent se lever contre la france et boycotter ses produits comme vous l’avez dit. J ai dit la meme chose plusieurs fois sur ces reseaux. Quant a moi, j’ai arrete d’acheter les produits francais et prendre les companies aeriennes francaises. Il est temps pour les Africains plus precisement les Maliens/Maliennes de prendre conscience en sachant que la france est entrain de tuer le Mali a petit feu et de se lever pour dire trop c’est trop. Les Maliens?Maliennes ne doivent pas ecouter le gouvernement qui est sous la pression de la france et amis. C’est seulement votre bravoure qui peut liberer votre gouvernement a enboiter le meme pas que vous. Vive la jeunesse Malienne et Africaines.

  6. Nfp, tu as raison car c’est IBK le Mande Fougari Keba qui a accepte d’etre le Premier Ministre de Macron au Mali, il n’a que ses deux yeux pour pleurer sur son propre sort. Comme l’hymne du Wasulu disait: si tu ne peux defendre le pays de tes peres tu donnes ton sabre de guerre aux femmes qui t’indiqueront le chemin de l’honneur, IBK rend ton sabre de guerre aux femmes.

  7. “Mali : Une gouvernance mise sous tutelle”😎😎😎😎😎

    Pour plus de vraisemblance et d’honnêteté intellectuelle, moi j’aurais plutôt formule mon titre comme ça :
    “Mali : Une gouvernance QUI N’A DE CESSE DE SE PLACER ELLE-MÊME sous tutelle”😎😎😎😎😎😎😎

    • “d’honnêteté intellectuelle”

      ni honnête encore moins intellect: tu es juste un minable nègre non savant avec une connexion internet!

  8. Le Mali est sous tutelle depuis que l’armée malienne a été incapable de défendre ce pays contre les djihadistes qui a vu l’installation des forces étrangères dans notre pays. Le président démocratiquement élu pour faire face à cette situation a été trahit par les maliens eux-mêmes.

    En effet l’ATT-cratie qui consistait à partager les maigres ressources du pays entre les politiciens dans la gestion consensuelle du pouvoir avait mis le pays sous la paille et grossit les politiciens. La politique d’abord du président IBK qui s’oppose à cette manière de faire à fait des frustrés dans la classe politique.

    Dès lors le combat pour libérer le pays devenait pour ces gens une guerre contre le régime IBK qui selon eux ne partage pas le gâteau. La libération du pays devient donc pour beaucoup de maliens touchés par la politique rigoureuse du président IBK devient facultatif car leur intérêt personnel étant touché il faut vaille que vaille faire partir le président IBK au pouvoir.

    C’est ainsi que pendant les 4 ans du président IBK toutes les luttes menées par les opposants s’inscrivent dans le cadre de faire partir le président IBK en oubliant à desseins l’ennemi à nos portes. Ils vont jusqu’à s’opposer à toute action susceptible de nous amener la paix et la quiétude.

    Les maliens s’en foutent de l’intérêt général du pays mais chacun défend son intérêt personnel. Au moment où les forces du mal s’unissent pour nuire au Mali, les maliens trouvent toutes les occasions pour se diviser d’avantage à cause du pourvoir. La gouvernance du pays est peut être mise sous tutelle mais cela est réversible. Ce qui est vraiment préoccupant c’est que la mentalité malienne est aussi mise sous tutelle par l’égocentrisme des maliens.

    • “Le Mali est sous tutelle depuis que l’armée malienne a été incapable de défendre ce pays contre les djihadistes qui a vu l’installation des forces étrangères dans notre pays.”
      Vr’ai

      “En effet l’ATT-cratie qui consistait à partager les maigres ressources du pays entre les politiciens ”
      ibcon fait exactement la même chose: 500 millions de la monnaie de singe franSSaise des francs des colonies franSSaises d’afrique, pour une bande de minables appelés opposition!

    • FB
      “Le président démocratiquement élu pour faire face à cette situation a été trahit par les maliens eux-mêmes.”

      Rectificatif (de taille!):
      Le président démocratiquement élu pour faire face à cette situation …S’EST IMMÉDIATEMENT EMPRESSÉ DE PASSER UN FAUX MARCHÉ DE DÉFENSE LUI PERMETTANT D’UNE PART D’EMPOCHER LA BAGATELLE DE 38 MILLIARDS DE BACKCHICH, ET D’AUTRE PART, DE LAISSER NOS ARMÉES POURTANT EN GUERRE, SANS LE MOINDRE HÉLICO, SANS LE MOINDRE ARMEMENT, ET SANS LE MOINDRE MATÉRIEL DE RENSEIGNEMENT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

      Et comme après ça, sa SEULE et UNIQUE préoccupation à été d’aller jouer les negres VIP dans TOUS les pays du monde à bord de son joujou-Boeing, NOS ARMÉES SONT RESTÉES EN L’ÉTAT ET NOS MALHEUREUX SOLDATS ONT CONTINUÉ À MOURIR TOUTE LA DURÉE DE SON MANDAT ET JUSQU’À AUJOURD’HUI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

      Par pitié, FB-la-pintade-de-koulouba, EPARGNE-NOUS TES INSUPPORTABLES CONNERIES!

      A la longue, ça devient INDÉCENT!

      C’est ce vieux tricheur-bonimenteur qui aurait été “trahi par les maliens” PLUTÔT QUE LE CONTRAIRE!!!!
      On croit rêver. ….😭😭😭😭

  9. Pour MIEUX CONDUIRE un pays en insécurité permanente,il faut AIMER SON PAYS afin de lui permettre de faire face aux puissances dominantes.
    AIMER SON PAYS ne veut pas dire le proclamer à longueur de journée.
    AIMER SON PAYS ,c’est posé des ACTES qui renforcent son indépendance et sa souveraineté,pensé moins à soi et sa famille.
    IBRAHIM BOUBACAR KEITA aime t’il son pays?
    Compte tenu des ACTES POSÉS,il est permis d’en douter fortement.
    L’ accord de défense signé en catimini est la preuve de la volonté d’Ibk de préserver son pouvoir que de véritablement SERVIR le MALI.
    Les actions de surfacturation,de détournement en un moment où le pays a tellement besoin de ressources financières,sans que le président prenne des mesures pour sanctionner les présumés coupables permettent de douter de l’ amour du président pour ce pays.
    Le président IBK ne se moque t’il pas des MALIENS en osant affirmer que personne ne peut douter de son amour pour ce pays quand tout le monde constate que L’ARMÉE FRANÇAISE permet aux séparatistes de s’installer et de s’organiser pour contester la présence de l’ ÉTAT MALIEN à kidal,le président continue à louer cette présence?
    Il va de soi qu’ incontestablement le MALI est sous tutelle de la FRANCE.
    Ce qui explique la puissance des séparatistes et l’impuissance du président malien à les canaliser.
    Quand on aime son pays,on se sacrifie pour lui.
    IBK n’a pas envie de se sacrifier pour ce pays,sinon il aurait affronté la FRANCE,seule barrière qui empêche le MALI d’exercer sa souveraineté sur tout son territoire.

    • Voilà l’absurdité mise en mise en exergue par l’article.Cette domination de l’occident n’a pas commencé avec IBK et se terminera pas après IBK si des gens croient que changer un président est la seule alternative pour s’extirper du guêpier occidental. Le Malien a cette pensée erronée de croire que c’est le président qui doit tout faire. Les autres ne font que parler. Il faut une vraie révolution pour changer le système françafrique et non changer à chaque fois de présidents et les regretter après comme on a l’habitude de voir dans ce pays.

      • Tu as parfaitement raison car il y a toujours eu en Afrique une confusion de role. Les peoples Africains ont toujours refuser de jouer leur role en laissant tout dans la main du president alors que ce dernier a besoin du peuple.

    • La gouvernance est et sera toujours sous tutelle tant que nos dirigeants ont cette mentalité d’éternels assistés.Un pays souverain doit avoir les moyens de sa politique pour une gouvernance autonome.Tant que nous dependons de l’aide exterieure, nous serons toujours gouvernés par les”nouveaux” Maítres du monde.L’aide extérieure n’est qu’une seconde main et non le capital de fonds pour élaborer une politique èconomique.

  10. C’est la France qui manipule l’ONU pour réaliser son rêve de récolonisation de l’Afrique.
    Les allemands sont nos vrais amis en europe. Les français sont de vrais fascistes, nazistes et colonialistes qui ont jusque là, reussi à manipuler l’Europe pour servir de couverture à ses sales guerres d’invasion coloniale en Afrique. L’Allemagne ne peut pas continuer à financer les guerres colonialistes de la France en Afrique. La France crée le bordel partout en Afrique et quand les africains viennent en Europe, c’est surtout l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne qui sont submergées par les migrants noirs africains. La France est la dernière d’Europe en terme d’accueil des réfugiers noirs africains. Elle manipule l’oppinion publique internationale avec des statistiques gonflés par les réfugiers albanais, roumains, moldaves, bulgares, ukréniens et autres pays de merde du continent européen. Mais en réalité, la France m’accueille jamais les refugiers noirs africains qu’elle appelle d’ailleurs “la misère du monde” !!!

    Boycottez tous les produits et services français et partagez sur vos réseaux sociaux:

    “#Comme les racistes français disent que la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, alors la jeunesse consciente d’Afrique leur répond que l’Afrique ne peut pas continuer à recevoir toute la merde produite par la France.”

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