Mali /Cedéao : Pas de calendrier de déploiement des troupes au Mali.

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La réunion des ministres de la Défense et des Affaires étrangères de la Cedeao, s’est tenue, lundi, à Abidjan. la discussion portait sur les conditions de déploiement d’une force internationale au Mali, susceptible d’être présentée le lendemain par les chefs d’État africains concernés à l’Assemblée générale des Nations unies, à New York.

L’Ivorien Ally Coulibaly (g), le burkinabé Djibril Bassolé (d), les médiateurs de la Cédéao, à Ouagadougou le 7 juillet 2012.
Photo AFP

Il s’agissait surtout d’obtenir le mandat de l’Onu. En fait, le Conseil de sécurité des Nations unies avait exigé des précisions à la Cedeao avant d’autoriser tout déploiement au Mali. Selon nos sources, il n’y a pas eu de calendrier de déploiement des troupes de la Cedeao au Mali. En effet, la Cedeao doit auparavant s’entendre avec le Mali sur le document à présenter à l’Union africaine et au Conseil de sécurité des Nations unies. Il faut rappeler que  les chefs d’état-major de la Cedeao s’étaient réunis les 14 et 15 septembre à Abidjan. Les principaux acteurs étaient d’avis qu’il fallait désormais  suivre les décisions maliennes, en l’occurrence, celle qui consiste à ne pas envoyer de troupes combattantes, notamment à Bamako. Il faut signaler que la Cedeao avait souhaité déployer au Mali environ 3 300 soldats. Cette question a été rejetée par le capitaine Amadou Haya Sanogo, d’autant plus que la position affichée par le capitaine correspond aux termes de la lettre de Dioncounda Traoré. En effet, dans sa demande, le 4 septembre dernier, le président par intérim Dioncounda Traoré, avait bien précisé que l’envoi des forces combattantes était sans objet. A l’occasion, Le général Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major de l’armée ivoirienne, avait indiqué : ‘’ Nous avons exprimé à travers ces propositions notre détermination à exécuter la mission qui nous a été confiée afin d’aider le Mali et le peuple malien dans la reconquête du nord du territoire occupé ‘’ le ministre ivoirien de l’Intégration africaine, Aly Coulibaly, avait lui aussi déclaré : ‘’ personne ne cherche à se substituer aux Maliens, les premiers concernés. ‘’ De son côté, le président ivoirien Alassane Ouattara s’était déplacé le 14 septembre à Abuja pour harmoniser les positions, selon la demande malienne. Notre pays avait réclamé de l’aide logistique, matérielle et aérienne. Sur ce point, Djibril Bassolé, ministre des affaires étrangères du Burkina faso avait précisé : ‘’ il y a un parfait accord entre le président par intérim, Dioncounda Traoré,  le Premier ministre Cheick Modibo Diarra et les éléments des forces armées. ‘’
   Fatoma Ballo

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