Malgré trois ans d’action à la tête du Mali : IBK essuie toujours des critiques infondées

1

Reconstruire un pays et faire renaître l’espoir chez ses concitoyens n’est pas chose facile avec cette crise profonde que le Mali connait depuis 2012. Malgré cette réalité, certaines formations politiques s’inscrivent dans une logique de sabotage et d’incitation à la révolte avec un argumentaire politiquement incorrect qui n’arrange ni les adeptes de cette démarche ni le Mali qui, plus que tout, a besoin d’unité et de stabilité politique pour amorcer le chemin d’une paix durable, socle de tout développement économique et social.

Malgré les difficultés auxquelles le président de la République fait face depuis sa prise de fonction le 4 septembre 2013, force est de reconnaitre que le gouvernement, sous la conduite d’IBK, s’inscrit dans une logique de redressement  économique, social et sécuritaire du Mali avec l’accompagnement de la communauté internationale. Ne pas reconnaitre  cette réalité et se cacher derrière des propos du genre : «Un président incapable de stabiliser le pays; la mauvaise gouvernance du pays; la corruption etc.», serait sans nul doute une volonté manifeste de nuire au Mali et non à la personne d’IBK.

Dans le cadre de la stabilisation de notre pays, le chef de l’Etat s’est investi pleinement afin de trouver un compromis avec les mouvements armés opérant dans le septentrion de notre pays. Et ce, à travers  la signature d’un accord pour la paix et la réconciliation nationale issu d’un long processus entamé à Alger. Cet accord signé à Bamako bénéficie de tout l’accompagnement de la communauté internationale. Il a également permis de mettre fin à une guerre fratricide entre les forces armées maliennes et les combattants des mouvements signataires.  Nonobstant quelques difficultés liées aux velléités de certains groupes armés, le processus de mise en œuvre de l’Accord avance. Cela se constate dans la construction des sites de cantonnement devant abriter les  ex-belligérants; l’installation des autorités intérimaires;  etc. Pour  remettre à niveau notre outil de défense, beaucoup d’efforts sont consentis par l’Etat pour réarmer  notre armée. Au-delà, l’Etat s’est engagé, dans le cadre du G5  Sahel,  dans la  lutte contre le terrorisme qui constitue une menace transfrontalière. Critiqué par certains pour son inaccessibilité,  le chef de l’Etat fait pourtant preuve aujourd’hui d’une ouverture sans précédent à l’ensemble des forces vives de la nation. Cela s’est matérialisé après la fête de Tabaski, quand le chef de l’Etat a reçu presque toutes les forces politiques de la nation pour échanger sur les sujets de préoccupation nationale.

Faut-il le reconnaître, bien qu’il ait hérité d’un pays en crise,  le président de la République  n’a eu de cesse d’œuvrer pour le bien-être de la population malienne, de Kayes à Kidal. Cet engagement du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta, à travers son projet de société, «Pour le bonheur des Maliens», s’est matérialisé à travers plusieurs domaines à savoir : l’agriculture, le développement des infrastructures sociales de base; le désenclavement, l’énergie, l’eau, la santé, etc. Conscient que l’agriculture est le moteur du développement de notre pays,  le chef de l’Etat a, dès sa prise de fonction, alloué 15% du budget national à ce secteur, dépassant ainsi la déclaration de Maputo qui prévoit 10%. Ce qui a permis de subventionner le coût de l’engrais dont le sac de  50 kg est passé de 12 500  FCFA à 11 000 FCFA.  Au-delà des intrants, la subvention touche aussi les équipements agricoles en vue d’une optimisation du secteur. Ainsi, 1000 tracteurs subventionnés ont été mis sur le marché par le gouvernement, dont 887 enlevés par les producteurs à la date du 08 août 2016.

Faisant sien l’adage selon lequel «le développement passe par les infrastructures routières», le désenclavement intérieur occupe une place prépondérante dans le programme présidentiel. C’est ainsi qu’il a entamé un vaste chantier de création et d’aménagement routier. Au nombre de ces chantiers on peut citer: la route Zantièbougou-Kolondièba à la frontière de Côte d’Ivoire; l’aménagement en 2X2 voies de la route Bamako-Koulikoro sur 45 km; la construction du pont de Kayo à Koulikoro et celui de Kuoro; le barrage sur la RN11 entre Sikasso et Koulikoro. Et d’autres chantiers seront lancés très prochainement. Il s’agit de la construction du 2ème pont de Kayes; du pont sur le fleuve Baoulé à Dioila; du bitumage de la route Kwala-Goumbou-Nara et du bitumage de la route Macina-Diafarabé-Teninkou. Ceux qui sont en cours de discussion sont, entre autres,  la phase II de l’autoroute Bamako-Ségou;  la construction et le bitumage de la route dite du savoir, Sénou-Kabala.

S’agissant du secteur eau, le gouvernement a investi plus de 240 milliards de FCFA pour l’accès à l’eau potable. Certains projets sont réalisés et d’autres en cours. On peut citer l’alimentation en eau potable de la ville de Bamako pour un montant de 232 milliards de FCFA. Ce projet permettra à plus de 1 200 000 habitants d’accéder au précieux sésame qu’est l’eau. Et 6 637 500 de nos francs sont investis pour renforcer les adductions d’eau potable des villes de Kayes, Sikasso, Koutiala et Kati pour permettre l’accès à l’eau à une  population additionnelle de 250 000 personnes.

En dépit des actes posés et la volonté politique dont le chef de l’Etat fait montre depuis sa prise de fonction pour redresser notre pays, certains acteurs politiques, au lieu de soutenir le chef de l’Etat pour  relever le Mali, ne font que se livrer à leur sport favori en pondant des communiqués et des critiques incendiaires pour mettre à mal le processus de stabilisation du Mali.

Nouhoum DICKO

 

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. “…certains acteurs politiques, au lieu de soutenir le chef de l’Etat pour relever le Mali, ne font que se livrer à leur sport favori en pondant des communiqués et des critiques incendiaires pour mettre à mal le processus de stabilisation du Mali…” Toi aussi, au lieu de debiner des sornettes, tu ferais de nous dire si ces communiques et critiques n’etaient pas fondes.,

Comments are closed.