Aucun Malien digne de ce nom ne doit se réjouir d’une éventuelle délocalisation du Sommet Afrique-France prévu à Bamako en janvier 2017.
Néanmoins, au-delà de ce raisonnement chauviniste, il y a une évidence qui saute aux yeux : l’insécurité qui sévit dans le nord et le centre du Mali, s’est fortement installée au sud du pays. Et, bien malin qui saura si elle disparaitra de sitôt. Surtout quand on sait que les mesures sécuritaires tant annoncées, n’ont rien apporté de concret pour rassurer les Maliens qui ne dorment plus que d’un œil.
Autrement, plus que jamais le Mali est dans l’œil du cyclone.
Pis, à quelques mois d’un sommet qui a déjà fait des victimes et des mécontents, la situation sécuritaire devient de plus en plus alarmante. Ce qui pourrait, si l’on ne prend garde, amener les pays Africains et la France, annoncés à ce sommet, à se poser des questions sur le climat sécuritaire malien, marqué par des attaques terroristes intensifiées et d’importants actes de banditisme, sur toute l’étendue du territoire national, y compris à Bamako la capitale où des hommes d’Affaires sont attendus.
Finalement, va-t-on vers la délocalisation de ce sommet qui est longtemps convoité par Abidjan et d’autres capitales africaines mieux sécurisées que Bamako ? Rien n’est moins sûr. Du côté de Paris où le Quai-D’ Orsay invite Bamako à revoir sa copie, le message est à peine voilé. Mais, quoiqu’il advienne, rien n’est nouveau sous le soleil. Inch-Allah !
Wait and see
La Rédaction