Fin de récréation, siffle IBK. Plus rien ne sera comme avant. IBK a décidé d’utiliser la méthode forte pour remettre le bateau Mali sur de bons rails. «Nous le ferons de manière méthodique, nous le ferons de manière tangible, nous le ferons de manière mesurable, nous le ferons sans concession au gaspillage de ressources et à la délinquance financière
. Le service public doit être efficient. Les fonctionnaires absentéistes ou chroniquement retardataires devront impérativement modifier leur comportement. Les effectifs pléthoriques et désœuvrés en train de siroter le thé dans un bureau transformé en marché, c’est fini ! Chaque responsable, au niveau où il se trouvera, sera comptable de l’efficience de ses subordonnés. Les véhicules de l’Etat servant à transporter des intrants dans des vergers personnels, terminé ! Ils ne devront plus servir que les seuls besoins de leur objet.
Quant à l’Ecole, elle restera à l’école. Elle ne sera plus tolérée dans la rue. Nous mettrons fin aux achats de diplômes, de même qu’au commerce des épreuves d’examen. Il sera mis un coup d’arrêt à la magouille foncière et à la spoliation des pauvres ou des vrais titulaires. Tout sera fait pour doter le pays d’un système cadastral fiable et ce, dans des délais raisonnables. Il en sera fini des procès monnayés dans les bureaux de juges oublieux de l’éthique. Nous stopperons le délitement de l’appareil judiciaire, seul contre-pouvoir sûr dans les démocraties représentatives. Nous attacherons une importance sans prix à la surveillance du système d’intégrité publique. L’argent de l’Etat restera dans les caisses de l’Etat, ou sera investi à bon escient au service de l’intérêt général», martelait-il dans une adresse à la Nation.
IBK aura-t-il les moyens d’exécuter ses mises en garde ? La question reste toute posée. Mais, dans les milieux politiques, on susurre qu’il en est capable avec sa carrure d’un grand homme d’Etat, à l’image du premier président de la République du Mali indépendant, Modibo Kéïta. De toutes les façons, d’ores et déjà, on apprend que certains Maliens grincent les dents pour avoir porté IBK à la Magistrature suprême. Sa rigueur oblige ! Et pourtant, l’homme avait averti : «Pas de partage de gâteau et tolérance zéro à l’impunité et au laxisme». Espérons que ce message va être bien compris, ne serait-ce que par ceux qui veulent bien le comprendre !
Pas de partage de gâteau, mais de partage de pastèques !
Il l’a dit haut et fort à qui veut l’entendre. Il, c’est le président de la République IBK qui vient d’entamer son quinquennat. «Il n’y aura pas de partage de gâteau», avait-il lancé ironiquement à l’endroit de ceux qui lorgnaient dans le rétroviseur des postes ministériels ou autres fonctions stratégiques. Mais aujourd’hui, avec l’ossature gouvernementale, l’on peut dire sans risque de se tromper que son parti, le Rpm, s’est taillé la part du lion. Et que le président de la République n’arrive pas à se débarrasser de sa carapace de président du Rpm, alors qu’il doit se considérer comme un président de toute une Nation. De quoi je me mêle ! Mais, peut-être qu’IBK entendra ma voix ! En entendant qu’il arrête le partage de pastèques (postes au Rpm) et qu’il s’attaque aux rebelles du Mnla et alliés !
La Rédaction
Bravo Zoumana, pour cette prise de position publique qui traduit le sentiment de la grande majorité des maliens dignes de ce nom.
Il faut que tous les partis condamnent avec la dernière rigueur les errements du gouvernement de IBK qui est entrain de nous entrainer en bateau comme celui de ATT.
Apres Mariko et Zoumana , je crois, pour le bonheur des maliens et pour leur honneur bafoue par celui la même qui en a fait le credo de sa campagne il faut dénoncer les dérives de IBK.
L’impunite ne saurait en aucune manière être une assise de bonne gouvernance encore moins une voie pour la paix….
Les maliens sont encore plus meurtris en ce jour que il y a six mois car celui qui incarnait pour eux le salut et qui s’est identifie comme tel est entrain de faire pire et de persister qu’il veut l’honneur du Mali.
Société civile et populations réveillez vous avant que l’on ne vous réveille brutalement.
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