Le Mali en panne grave : Mahmoud Dicko, président du HCIM : Cet homme doit présider la transition

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Une panne est déclarée lorsqu’il est constaté dans un système une ou des anomalies qui causent un arrêt de fonctionnement. Des disfonctionnements cautionnés et négligés pendant longtemps, par nous-mêmes les maliens dans presque tous les domaines, ont provoqué aujourd’hui la tombée en panne de notre bien commun le plus précieux : le Mali. Donc nous devons admettre que notre Bateau Mali est dangereusement en panne pour le dépanner courageusement nous-mêmes. Car, aucun autre pays, aucune autre institution ne pourra le faire mieux que nous les maliens.

 

Mahmoud Dicko

Ce bateau Mali, maintenant divisé en deux compartiments et souvent tangué par des dirigeants de la CEDEAO, est devenu le symbole de la dignité bafouée de chaque enfant du Mali où qu’il soit. C’est face à l’inusité et à l’iniquité de cette situation humiliante, jamais connue par le Mali, que les responsables du RISDA-Mali, Regroupement International pour la Solidarité, le Développement et la Démocratie en Afrique au Mali, invitent les maliens à un sursaut d’orgueil national en menant des actions concrètes pour la réparation efficace et efficiente de notre bateau Mali.

Mais quelle est la vraie nature de cette grave panne ? Qui peut réparer ce bateau durablement ? Quels outils sont nécessaires à la réparation ? Comment nos propres ressources financières peuvent permettre rapidement la libération du nord par nos forces armées?

Telles sont ces quelques épineuses questions auxquelles le RISDA-MALI a apporté des réponses pertinentes. Mais avant de vous exposer ces réponses, nous devons vous présenter très brièvement le RISDA-MALI. Il est une association sans but lucratif composé de maliens de l’intérieur et de l’extérieur et surtout des amis du Mali. Affilié au RISDA-Canada, le Risda-Mali, grâce à son partenariat privilégié avec la Fondation des Parlementaires Québécois, a fait un don de 25.000 livres (d’une valeur de 218 millions fcfa) aux élèves et étudiants maliens officiellement remis à Bamako le 23 mars 2010.

C’est ce RISDA-Mali qui, après cette introduction contextuelle, vous appelle à une réaction factuelle par la mise en application d’un plan d’action patriotique pour rapidement atténuer les grosses souffrances des populations maliennes en général et particulièrement celles du nord annexé par des marchands de terreur.

     1 – Quelle est la vraie nature de cette grave panne ?

Nous croyons qu’un mal qui est mal diagnostiqué est toujours mal soigné. Après une profonde analyse, le Risda-Mali est convaincu que le mal malien qui s’est accentué en un problème explosif ayant causé la grave panne du bateau Mali, est la Crise de confiance.  Depuis l’avènement du multipartisme, il y a une vingtaine d’années, la plupart des acteurs sociopolitiques, au lieu de dénoncer les tares du Pouvoir, ont vendu leur silence au prix des postes ministériels sans songer à améliorer les misérables conditions de vie d’une très grande partie des populations. Ils ont ainsi instauré un climat de total manque de confiance tendu par la méfiance et la défiance à outrance entre eux-mêmes et entre eux et les populations. Les conséquences sont lisibles sur les résultats électoraux qui marquent toujours les minces taux de participation variant autour de 20%. Parmi ces 20%, un peu plus de 10% votent pour avoir reçu des tee-shirts ; des pagnes, des sachets de sucre, des paquets de thé ou des modiques sommes de 2000 à 5000 cfa. Ainsi les magouilles et les corruptions électorales ont la vie belle dans notre belle mais fade démocratie malienne qui, ces dix dernières années s’est maquillée d’une gestion consensuelle sans conviction. Donc, depuis la révolution inachevée de mars 1991, entre 80 et 90% des électeurs maliens continuent à croire que le Pouvoir ne s’obtient pas par les bulletins déposés dans les urnes mais plutôt par l’imposition d’un successeur qui sera le choix du détenteur du pouvoir terminant son mandat. C’est ce genre de théâtre électoral que nous avions dénoncé au terme de l’élection présidentielle de 2007 dans un article intitulé : Comédie électorale incommodante qui aurait pu se reproduire si le coup d’état du 22 mars ne s’était pas produit. Même si tout coup d’état est considéré comme un recul, une grande partie des populations maliennes est restée indifférente à la chute du président Amadou Toumani Touré contrairement à l’euphorie populaire suite au renversement du général Moussa Traoré. Après le 22 mars dernier, s’est constitué deux sortes de ballets diplomatiques ou plutôt problématiques : Ceux qui étaient constamment invités à la mangeoire de ATT ont désapprouvé les militaires du CNRDRE au moment où les écartés des assiettes huilées les approuvaient. Une grande majorité des populations urbaine comme rurale toujours inconsidérée s’est mise à l’écart de ces petites manifestations d’approbation et de désapprobation du coup de force réussi du capitaine Sanogo et son équipe. Ce désintéressement de la majorité face à ce renversement de situation prouve que la corde de confiance est coupée entre les dirigés et les dirigeants par la faute des derniers. Le grand défi de tous les maliens est de rétablir le lien de confiance entre le peuple et ses dirigeants.

2 – Qui peut réparer durablement ce bateau Mali ?

Le temps presse. Précieux est ce temps qui ne nous donne qu’une semaine pour choisir un président de la transition afin d’éviter de tomber dans un vide constitutionnel et son corollaire de troubles imprévisibles. Car, le mardi 22 mai prochain, l’actuel président intérimaire, Dioncounda Traoré, terminera inéluctablement son mandat constitutionnel de 40 jours. Dans cette problématique de gestion de la phase transitoire, la solution de sortie de crise malienne se trouvera sans doute dans la bonne réponse à cette imposante question. Selon nous au RISDA Mali, le choix d’un bon président de la transition, pouvant assurer une résolution rapide de la crise au nord et une organisation vraiment transparente des élections, ne peut et ne doit être fait que par les maliens. À cette phase douloureuse de la nation, un présidentiable pour une transition constructive ne devrait être ni un chef de parti politique, ni un homme en uniforme. Dans le cas d’un contentieux électoral, un chef de parti à la présidence sera facilement accusé de favoritisme envers le candidat issu de sa formation politique. Quant à l’homme en uniforme, sa tenue reflète plus l’imposition que la persuasion. Ces considérations mettent à l’écart l’actuel président par intérim, Dioncounda Traoré et le président du CNRDRE le capitaine Amadou Aya Sanogo. Le futur président de la transition doit disposer d’un mandat minimum de 12 mois et posséder ces trois qualités : La persuasion, la probité et la fermeté.

Nous croyons fermement que parmi toutes les institutions de la République, le Haut Conseil Islamique est la plus admirée et la plus persuasive aux yeux des maliens. Certaines personnalités de ce HCIM dont Cherif Ousmane Madani Haïdara, Thièrno Hady Oumar Thiam, Thièrno Hady Boubacar Thiam, Thièrno Amadou Tall et Mahmoud Dicko bénéficient d’une influence certaine sur les populations maliennes. Le dernier cité, Mahmoud Dicko, en sa qualité de président de cette institution n’a raté aucune occasion lors des cérémonies officielles pour dire à l’ancien président les grandes lacunes de son régime. Par son franc-parler dans des situations difficiles, l’Imam Dicko a obtenu l’admiration et la confiance d’un très grand nombre de Maliens. Dès après le coup d’état, Mahmoud Dicko a été la première personnalité invitée par le capitaine Sanogo et son équipe.

Malgré l’occupation des trois principales villes du nord par les assaillants, Dicko a négocié avec eux et obtenu la libération de 160 militaires loyalistes. Son influence a été déterminante dans la négociation qui a permis l’ouverture d’un couloir humanitaire par lequel un convoi de près de 180 tonnes de vivres et médicaments a été envoyé, le samedi 12, aux populations des régions occupées du nord. L’honnêteté et la fermeté de ce président du Haut Conseil Islamique du Mali sont sans cesse citées en exemple par plusieurs personnes et personnalités maliennes et étrangères.

La perspicacité, la sagacité et la sincérité de Mahmoud Dicko nous font croire qu’il est l’homme le mieux placé en ce moment pour être le bon président de la transition capable de redonner au Mali son intégrité territoriale et d’organiser des élections difficilement contestables. C’est pourquoi le RISDA Mali demande au président du HCIM, Mahmoud Dicko de bien vouloir accepter de se déclarer disponible pour exercer cette fonction certes, lourde mais noble dans l’intérêt supérieur de la nation. Bref, c’est Mahmoud Dicko qui peut rapidement et durablement réparer ce bateau Mali accosté et déboussolé qui a perdu le nord et reste confondu dans la capitale Bamako.

     3 – Quels outils sont nécessaires à la réparation ?

Dans ce dur processus de réparation, les outils, si perfectionnés soient-ils, ne seront utiles que dans les mains des maliens qui connaissent leur bateau Mali mieux que quiconque. Bien accroché à cette réalité, le RISDA Mali interpelle les membres du CNRDRE, du gouvernement, de la Primature et de la Présidence de la République à une sincère conjugaison de leurs idées pour une préparation urgente d’une boite d’outils de concertation populaire appelée Convention ou Conférence nationale au plus tard le samedi 19 mai. Ainsi, ils assumeront leur devoir de donner aux maliens la possibilité de déterminer la durée de la transition et de choisir le président qui dirigera cette période transitoire.

Quand au RISDA Mali, il met à la disposition de tous les maliens de l’intérieur et de l’extérieur ces deux numéros : malitel ———— et orange ———–. Envoyez à ces numéros des messages sms pour vous et vos proches qui n’ont pas de téléphone en écrivant vos prénoms, noms, celui de votre commune et ville où vous résidez. Notre objectif est d’avoir au moins 50.000 personnes inscrites entre le mardi 15 et le jeudi 17 mai. Ainsi, le vendredi 18 mai nous invitons tous et toutes à se regrouper à 09 heures devant le siège du Haut Conseil Islamique à Bamako pour remettre à Mahmoud Dicko les listes des personnes qui souhaitent sa disponibilité pour présider la transition.

4 – Comment nos propres ressources financières peuvent permettre rapidement la libération du nord par nos forces armées?

Les détails de ce chapitre vous seront donnés dans l’une de nos prochaines éditions.

 

Par Issa Macalou et Lacine Diawara, RISDA Mali

Commentaires via Facebook :

18 COMMENTAIRES

  1. Fasse DIEU que nos coeurs convergent vers celui qui sera pour le Mali et les Malien(ne)s le sauveur avant le 22 Mai.
    Amen! Amen! Amen

  2. Monseigneur Zerbo doit accepter s’il était proposé: ce sera un signal fort de laïcité lancé aux intégristes de tous bords; en plus cet homme est intègre, impartial, sobre, franc et direct.

  3. A tous les Maliens et Malienne, sachons que la place que notre Imam Dicko est responsable maintenant est plus dure et fort que le presidentialle, donc priyons pour lui et ses membres en fin que le bon Dieu leur aident et protege notre cher Mali…
    cher freres et soeurs, il est temps, qu’on soitent independent reelement, qu’on se donne les mains pour s’en sortir de cette defi plus vite possible…
    Dieu dit dans son Couran ( qu’il ne changerai personne, tant qu’il ne changeai soit meme) إن الله لا يغير ما بقوم حتى يغيروا ما بأنفسهم
    donc soyons uni par coeur…
    NB: le Mali peut souvrir, mais ne meurt jamais…!!!

    que Dieu protege chacun et chacune ainsi que le notre cher Mali

  4. A tous les Maliens et Malienne, sachons que la place que notre Imam Dicko est responsable maintenant est plus dure et fort que le presidentialle, donc priyons pour lui et ses membres en fin que le bon Dieu leur aident et protege notre cher Mali…
    cher freres et soeurs, il est temps, qu’on soitent independent reelement, qu’on se donne les mains pour s’en sortir de cette defi plus vite possible…
    Dieu dit dans son Couran ( qu’il ne changerai personne, tant qu’il ne changeai soit meme) إن الله لا يغير ما بقوم حتى يغيروا ما بأنفسهم
    donc soyons uni par coeur…
    NB: le Mali peut souvrir, ne meurt jamais…!!!

    que Dieu protege chacun et chacune ainsi que le notre cher Mali

  5. En faite la liberté d’expression est admise au mali sans koi on osérait pa proposer au MALI cet monsieur ki na plu la confiance des musulmans.

  6. Mon N° de tél est 63 32 65 93, je voudrais que M. Dicko soit le Président de la transition. Je lui souhaiterai bonne chance de tout mon coeur.

  7. Mahamoud DICKO ne pourra jamais respecter les valeurs laïques du Mali comme en témoignent certains de ses agissements. Sur ce plan la seule personne capable de soulever un tel defi avec son ses du dialogue interreligieux est l’imam DIALLO de torrokorobougou. J’ai eu la chance de prier quelques fois dans sa mosquée les vendredis et il m’a laissé une très grande impression.

    • Je suis désolé prier juste queques fois derrière qu’elqu’un ne suffit pas à resoudre cette question je vous en prie on est pas entrain de s’amuser.

  8. VOUS ETES DEVENUS FOUS , MR LE JOURNALISTE!
    CET HCIM, CES DIRIGEANTS DOIVENT ETRE TENUS Á L’ÉCART DE LA POLITIQUE.

    JE PROPOSE AUX MALIENS DE CONSULTER UN DE SES FILS VALEUREUX:

    L’ÉCRIVAIN, L’ETHNOLOGUE, L’HISTORIEN,LE PROF DE LA SORBONE, L’HOMME

    INTEGRE YOUSSOUF TATA CISSÉ.

  9. Le conseil islamique doit mobiliser tous les maliens pour mettre Dicko a la tête de la transition avec comme vice President Amadou Haja Sanogo et 2 eme vice President Zerbo. Pas d’ homme politique a la tête de la transition, on n’en veut pas.

  10. Je supporte le parti Sadi au Mali et j’aime bien son leader le docteur Oumar Mariko qui reste l’un des rares hommes politiques intègres du Mali. Mais je souhaite que Mr Mahmoud Dicko soit le President de la Transition.

    • Si Dicko vous paye pour venir dire qu’il peut etre president de la transition il est devenu fou l’enfer l’attend tout ce que lui meme dis et le mensonge dans lequel il s’est embourbé la porte du paradis lui est fermé il n’est plus sur le droit chemin depuis longtemps a t’il pu dire la vérité a att il étais pourtant le mieux placé nous les musulmans on a honte de lui qu’on l’enlève de la tête de notre organisation il est sous le controle de satan depuis qu’il a su qu’on pouvais avoir de l’argent en plaisant au maitre des lieux la mort sele le separe de l’enfer

  11. Dicko apaise à la télé et négocie dans les coulisses. On ne veut pas d’un islamiste déguisé.
    Il faut faire attention à ce monsieur. Il a tout fait pour saborder dioncounda et roule sans le dire pour IBK. En plus, il rêve d’un Etat islamique!

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