Le Mali appelle la Cedeao au secours : L’ex-junte dans ses petits souliers

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Le président Dioncounda Traoré a “formellement” requis mardi une intervention des forces militaires de l’Afrique de l’Ouest pour reconquérir le Nord du pays aux mains des islamistes, a déclaré mardi à Ouagadougou un responsable français. Cette requête sonne comme un désaveu pour les responsables de l’ex-junte jusqu’ici opposée à toute présence de forces étrangères sur le territoire malien occupé dans sa partie septentrionale depuis le 31 mars dernier.

Capitaine Amadou Haya Sanogo

“Cette journée a été marquée par un développement significatif puisque nous venons d’Abidjan où le président Alassane Ouattara (président en exercice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) nous a informé que le président Traoré a formellement adressé une requête à la Cédéao pour apporter une contribution de nature militaire pour la stabilisation du pays et surtout à la reconquête du Nord”, a déclaré le représentant spécial de la France pour le Sahel, Jean Félix-Paganon.

“Il s’agit là d’un développement important dont nous avons examiné avec le président du Burkina Faso Blaise Compaoré les développements possibles”, a ajouté devant la presse Jean Félix-Paganon.

La Cédéao s’est déclarée prête à envoyer au Mali une force de quelque 3300 soldats, dont les contours restent flous, mais souhaite obtenir un mandat du Conseil de sécurité des Nations unies et un soutien logistique occidental pour ce déploiement, qui dépendait en outre d’une demande officielle des autorités de transition maliennes.

Celles-ci avaient jusqu’à présent refusé l’envoi de troupes étrangères sur le territoire malien. Mais la situation a changé sur le terrain avec la prise sans combats le 1er septembre de la ville stratégique de Douentza (Centre) par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), un des groupes islamistes extrémistes armés contrôlant depuis cinq mois le vaste nord.

En tournée dans le Sahel, Jean Félix-Paganon qui doit se rendre à Niamey, Dakar et Nouakchott a indiqué que le président Ouattara entendait procéder à des “consultations” avec les pays membres de la Cédéao sur la requête des autorités de Bamako pour “voir ce qu’il convient d’en faire”.

Le diplomate a par ailleurs souligné la “disponibilité” de la France à “contribuer aux efforts des Maliens eux-mêmes” et à soutenir “diplomatiquement” les efforts de la Cédéao au niveau du Conseil de sécurité.

“Il est clair aussi que l’Union africaine, à un moment ou à un autre aura à être saisie”, a indiqué le diplomate français, qui a appelé les différentes instances internationales à “travailler en étroite coopération les unes avec les autres”.

Kidal, Gao et Tombouctou, les trois régions administratives composant le Nord du Mali, sont tombées il y a cinq mois aux mains du Mujao et d’autres groupes armés, dont des rebelles touaregs et jihadistes liés à Al-Qaïda. Les islamistes ont ensuite évincé leurs ex-alliés touaregs et contrôlent désormais totalement le Nord.

Aux dernières nouvelles, nous apprenons que le Mali souhaite non pas une présence de troupes mais un appui budgétaire et logistique.

Abdoulaye Diakité

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16 COMMENTAIRES

  1. Pire qu’une tautologie si nous nous évertuons encore à diagnostiquer les maux de notre pays, le Mali, dont nous nous réclamons sans cesse en évoquant des hommes et des femmes illustres du passé. Les maux sont connus, cernés et ciblés ; seulement, ceux qui devaient ou doivent les éradiquer depuis, se plaisent et en font une source pour parvenir, se maintenir, voire se succéder.
    Il est nécessaire d’avoir une vision claire et proposer des remèdes à court, moyen et long termes aux maux endémiques relatifs à :
    – L’insécurité au Nord du Mali,
    – La Démocratie et l’autorité de l’État,
    – L’école malienne,
    – La santé,
    – L’agriculture et la commercialisation des denrées,
    – Le commerce,
    – La circulation routière et le transport,
    – La sécurité urbaine et interurbaine,
    – La communication : les médias,
    – L’élection présidentielle.
    Nous retiendrons une fois pour toute que l’essor d’un pays, comme le nôtre, repose sur les domaines suivants :

    – L’unité répondant à la devise de notre nation : Un Peuple – Un But – Une Foi ;
    – L’appel de notre hymne national qui en dit plus ;
    – L’autosuffisance alimentaire par le développement de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche
    – L’éducation avec une politique éducative qui débouche sur l’emploi des meilleurs, voire une façon de cultiver l’excellence dont on parle tant ;
    – La santé par le développement des centres et surtout le recrutement des médecins, infirmiers et autres techniciens ;
    – La sécurité de l’intégrité territoriale, de la société civile, par le recrutement et la formation militaire avec les moyens adéquats.
    Le combat à engager illico presto consiste à dépêcher les moyens logistiques, l’armement nécessaire, les hommes sur les terrains des opérations avec les mesures d’accompagnements.
    – Ne plus négocier la paix avec les touaregs rebelles appelés à tort bandits armés. Une rébellion ne se négocie pas, elle se mate.
    – Ramener, le plus vite que possible, les officiers connus de tous avec l’armement nécessaire et les hommes valeureux pour juguler cette crise.
    – Arrêter de distribuer l’argent du contribuable malien aux apatrides, aux revenants, aux barbares.
    – Récupérer les armes et les engins de ces revenants qui d’ailleurs ne sont pas tous des maliens.
    – Favoriser le retour et la sécurité des réfugies maliens non impliqués dans la rébellion du nord.
    – Restaurer rapidement l’autorité de l’État à tous les niveaux ;
    – Rencontrer les différents syndicats des travailleurs du Mali, leur expliquer et les inviter à surseoir à tout mouvement pouvant freiner la marche vers la restauration de l’autorité de l’État ;
    – Lutter contre l’incivisme, l’absentéisme, la gabegie, la corruption, la vénalité dans tous les secteurs étatiques et économiques, en prenant des sanctions conséquentes et pas des moindres ;
    – Procéder à la vérification des Attestations, des Brevets, des Certificats et des Diplômes scolaires dans tous les services et au sein des Forces Armées et de Sécurité ;
    – Arrêter la distribution de galons au sein des Forces Armées et de Sécurité ;
    – Arrêter le favoritisme, le népotisme lors des recrutements dans l’armée, à la police, à la gendarmerie etc.
    – Décider de l’existence d’une seule Fonction Publique de l’État qui gère tous les travailleurs ;
    – Favoriser et promouvoir le recrutement des jeunes dans le secteur privé et par les privés qui doivent les inscrire à l’Institut de Prévoyance sociale (INPS) ;
    – Amener tous ceux qui ont dilapidé les biens de l’État, à payer ;
    – – Revoir la pertinence du nouveau découpage administratif par rapport à l’existant

  2. Notre vrai problème, c’est Sanogo et sa bande de cons congénitaux. Ils ont commis des choses terribles après le coup d’Etat et ils vont devoir tôt ou tard en répondre devant une juridiction. Du coup, ils se sont barricadés à Kati. Je prie pour que la CEDEAO bombarde le QG de Sanogo et même tout la camp SOUNDJATA, un camp qui n’honore plus le nom qu’il porte.
    Il faut que nous soyons acerbes et sans concession pour les ennemis du Mali. Ceux qui s’opposent à la venue de la CEDEAO ne pourront rien faire pour l’empêcher. Si la CEDEAO a pris tout ce temps, c’est pour nous respecter et s’inscrire dans une certaine légalité. Maintenant, c’est chose faite. Vivement le déploiement. Par ailleurs, je suis d’accord qu’il ne faut surtout pas remettre ces armes à Sanogo et compagnie. Tout ce qu’ils savent en faire, c’est de nous terroriser dans ce qui reste du Mali. Sinon, depuis le 22 mars, quelles actions concrètes ont-ils fait pour libérer le pays ? GANDA IZO a au moins osé aller s’installer à Douentza avant d’en être délogé par le MUJAO. Notre armée qui a bien plus de moins aurait y déplacé sa ligne de front. Mais non, elle a laissé le champ libre au MUJAO. Et puis, chose curieuse, quand Sanogo, le PM et leurs alliés parlent de nos armes bloquées par la CEDEAO, ils oublient toujours de mentionner que c’est ATT qui a commandé ces armes en procédure d’irgence en juillet dernier avant le coup d’Etat idiot du 22 mars. Sanogo, le PM et leurs alliés font comme si ce sont ces armes qui vont nous faire gangner la guerre alors qu’une guerre est avant tout une affaire d’hommes engagés pour leur partie, pour une cause. Ce que nous ne semblons plus avoir.

  3. Il ne faut meme pas ecouter ce petit Sanogo et ses alliers.
    si eux pensent que le mali c’est pour eux on va voir sa.
    sanogo et ses alliers on va pas les tolerer.

  4. Bientôt 5 mois, une patie importante du territoire malien est occupé par des bandits armés et aucune action concrète pour la libération des régions occupées n’est mise sur pied par l’armée malienne. Après la prise de Douantza, le président par intérim sentant le danger, adresse une lettre au président de la CEDEAO sollicitant l’intervention militaire de l’organisation sous-régionale pour que la junte sorte du bois pour s’opposer à la venue de militaires de la CEDEAO . Pendant ces cinq mois, qu’est ce qu’ils ont faient le capitaine Sanogo et sa bande de bras cassés? Rien qu’à garnir leurs comptes bancaires et se faire une place au soleil après la transition. Je crois fortement que la junte lutte pour ses privileges que pour la libération des régions du Nord.

  5. Mon propos est le combat contre la médiocrité. Je trouve qu’il y a une singulière tartufferie à se cacher derrière la défense de la liberté de presse dès que le grand public prétend s’interroger sur les écrits de ces « journaleux ».
    Messieurs : êtes-vous au dessus des lois ? Vous le croyez ! Mais, êtes-vous surtout au dessus des codes, de la décence et de l’éthique collective ?
    D’où tenez-vous ces privilèges ?
    Le métier noble exercé par ceux qui n’y sont pas préparés ou qui le sont pour distiller la haine dans le corps social déborde souvent de ses définitions originelles.
    Pour qu’elle reste égale à elle-même, il faut que la corporation veille sur un code de conduite accepté de tous.
    Les brebis galeuses, errantes, mal formées et pleines de haine seront indexées, dénoncées et sanctionnées sans indulgence.
    Il faut que les journalistes maliens aient le courage de faire leur propre procès, en se plaçant au-dessus de ce procès.

  6. Slt
    c
    les memes ecrits depuis trois jours cela n’a pas de sens.

    Qu’ALLAH sauve le mali du mal amen!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  7. Le problème du Mali est bien connu, il s’agit du lâche coup d’état du 22 Mars 2012 et surtout la nomination de Cheick Oumar DIARRA comme premier Ministre et depuis les choses se sont empirées.
    Les Américains savent très bien qui sont le capitaine SANOGO et le Premier Ministre, tous deux sont friands de l’alcool et des fesses, voila pourquoi le mali s’effondre car leurs attitudes ne sont pas compatibles avec les religions maliennes. En cela il faut regretter le soutien de Mohamedou DICKO du HCI à ces deux farfelus.
    Tenez vous bien, Le capitaine SANOGO à été renvoyé du prytanée militaire pour insuffisance de niveau, le lieutenant KONARE a échoué à son brevet de para , quant à l’adjudant Seyba DIARRA il a été renvoyé du régiment para pour indiscipline, voila les trois soulards qui veulent diriger notre armée; Mais que non non et non .Mais dans les jours à venir la donne va changer car le Capitaine SANOGO sera poursuivi par la CPI

    • M.KONE n’oublie jamais le coté respect même si tu es au delà de 100 ans il y a des mots que tu ne devrait pas dire à ton prochain.MERCI

      • bonjour je vous rejoint sur l’idée. en plus il nous pourri la vie avec du plat réchauffe même texte depuis bientôt un mois que du copier coller. change de discours Monsieur Koné.

    • Je trouve que Koné a trouvé le juste mot pour repondre à cette ensemblée d’energumènes qui ont pourri notre pays. merci

  8. Mr le journaliste, arrêtez avec vos désinformations, les autorités maliennes n’ont jamais refusé l’arrivée de troupes de la CEDEAO au Mali. Ne confondez pas bamako avec Mali.

    • vou avez raison!!!
      l’état a toujours demandé de l’aide: logistique et aérienne…

      En fait, la plupart des pays voisin veulent envoye aux mali tous leurs mercenaires: alasanne dramatique ouattara et blaise conpartout

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