“Il est inadmissible qu’un groupe d’individus, de quelque lieu que ce soit, vienne saper les bases de l’unité nationale”
C’est parti depuis le lundi 2 octobre pour la session ordinaire d’Octobre du Conseil National du Transition (CNT), consacrée à l’examen et au vote de la loi de Finances. En plus du vote de la loi de finances initiale, d’autres textes seront examinés, selon le président Malick N’Diaw, au cours de cette session avec diligence requise chaque fois que le besoin l’exige. Déjà, le bureau du Conseil national de Transition a enregistré 23 dépôts. Le Colonel Malick N’Diaw a aussi profité pour interpeller le gouvernement de communiquer face à l’épineuse question de l’augmentation des prix des denrées de première nécessité.
Permettez-moi de rendre grâce à ALLAH, le Tout Puissant, le Très Miséricordieux qui nous a permis de nous retrouver aujourd’hui encore pour l’ouverture de la Session d’octobre 2023 du Conseil national de Transition.
Je voudrais, au nom de l’ensemble des membres du Conseil national de Transition, du personnel administratif, et en mon nom propre, vous remercier de nous avoir fait l’honneur d’être là avec nous pour ce premier jour de notre session d’octobre.
En cet instant solennel, mes pensées vont d’abord vers les victimes civiles et militaires qui ont donné leur vie afin que vive le Mali éternel.
Je n’oublie pas non plus, loin s’en faut, nos braves populations qui souffrent dans leur chair et leur âme, des drames que nous vivons dans certaines parties du pays. Certains de nos compatriotes ont été contraints à des déplacements à l’intérieur du pays et parfois à l’exil. C’est le lieu aussi d’exprimer toute ma gratitude à tous ceux qui apportent leur soutien à ces personnes vivant dans la précarité, loin de leur environnement habituel.
Je voudrais remercier également tous les pays amis du Mali qui ont accepté de rester avec nous et d’œuvrer à nos côtés en ces moments difficiles de notre histoire.
Je profite de l’opportunité pour adresser mes félicitations aux nouveaux membres du Gouvernement et mes encouragements à vous-même Monsieur le Premier Ministre, ainsi qu’à l’ensemble des membres du Gouvernement pour tout le travail abattu au quotidien au seul bénéfice de nos populations.
Je salue une fois de plus les bonnes relations de collaboration entre le Conseil national de Transition et le gouvernement de transition. Outre l’exigence de grande collaboration et de courtoisie mutuelle, cette entente procède de notre profond attachement à l’atteinte des objectifs de la transition.
Honorables invités,
Notre Session qui commence ce jour, premier lundi du mois d’octobre de l’An 2023, est de tradition consacrée à l’examen et au vote de la loi de Finances.
En plus du vote de la loi de finances initiale, d’autres textes seront examinés au cours de cette session avec diligence requise chaque fois que le besoin l’exige. Déjà sur le bureau du Conseil national de Transition, nous avons enregistré vingt et trois (23) dépôts.
Monsieur le Premier Ministre
Mesdames et Messieurs,
Il sera fastidieux d’évoquer ici toutes les actions menées par le Conseil national de Transition dans le cadre de la réussite de la transition. Il convient quand même de noter que dans le domaine législatif et uniquement au cours de la session extraordinaire du mois d’août dernier, le Conseil national de Transition a procédé à l’adoption des lois d’importance capitale, parmi lesquelles nous pouvons citer :
– les lois relatives au Code minier et au Contenu Local,
– la loi n° 06-067 du 29 décembre 2006, modifiée, portant Code général des Impôts,
– la loi n° 06-068 du 29 décembre 2006, portant Livre de Procédures Fiscales,
– la loi modifiant la Loi n°2023-051 du 13 décembre 2022 portant loi de finances pour l’exercice 2023.
L’adoption de ces textes majeurs comme les autres textes participe de notre volonté en ces temps difficiles de soulager nos populations dont la résilience n’est plus à démontrer.
Je veux rappeler que les réformes relatives au Code minier et au Contenu local dans le secteur minier réaffirment la souveraineté du Mali qui tire son essence d’énormes ressources minérales et minières dont regorgent le sol et le sous-sol de notre pays. Certes, cette situation est une chance pour les Maliens qui bénéficieront des retombées de l’exploitation de ces ressources que leur offre la nature. La promulgation de ces lois par le Président de la transition, le 28 juillet 2023 nous permet d’espérer aujourd’hui que l’Or du Mali brillera enfin et désormais pour les Maliens.
Finies donc les souffrances et les incertitudes. La nation engrangera enfin ses pépites d’or pour ses propres enfants.
Dans le cadre de la diplomatie parlementaire, le Conseil national de Transition a envoyé des missions au niveau de certaines instances sous régionales, régionales et internationales pour porter la voix du Mali. Face aux manipulations et aux critiques non fondées de certaines officines et succursales suffisamment connues, les membres du Conseil national de Transition ont su rétablir la réalité des faits en éclairant la lanterne de ses prétendus donneurs de leçon, partisans d’une quelconque pensée unique, atteints de myopie politique. Ils avancent la tête baissée, croyant détenir la vérité ; ignorant qu’il n’y a point de vérité universelle, toute vérité est relative : “de la vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà”, dit le proverbe. Le Conseil national de Transition a aussi accueilli des délégations venues de nombreux pays ainsi que des partenaires et des représentants de corps diplomatiques. A tous ceux qui nous ont fait l’amabilité de venir vers nous, nous tenons le langage qui sied, celui d’établir avec le Malikura, des rapports de confiance fondés sur le respect de nos choix stratégiques.
Monsieur le Premier Ministre,
Honorables invités,
Il est utile de rappeler que les missions fondamentales assignées au Gouvernement de transition, après les Assises Nationales de la Refondation demeurent :
1- Assurer la sécurité sur l’ensemble du territoire national ;
2 – Respecter nos choix stratégiques ;
3- Organiser des élections libres, crédibles et transparentes, gage de paix ;
4- Mener une lutte implacable contre la corruption et l’impunité qui sclérosent notre existence ;
5 – Mettre en œuvre de façon intelligente l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, tout en écartant toute possibilité de partition ou d’atteinte à l’intégrité et à la souveraineté du Mali.
Mesdames et Messieurs,
Ici, au Conseil national de Transition, nous considérons que la sécurité sur l’ensemble du territoire est la priorité absolue. Nous avons foi en l’avenir. Et, nous sommes avec nos FAMa dans cette reconquête de nos terres longtemps occupées par des hordes de barbares sans foi, ni loi, ni religion dont le seul souci est de faire souffrir, tuer des populations innocentes qui n’aspirent qu’à la paix.
C’est pourquoi, nous n’avons cessé de saluer la montée en puissance des FAMa qui ont obtenu et obtiennent encore de meilleurs résultats. Les équipements de dernière génération acquis, le changement de posture et le réarmement moral de nos forces de défense et de sécurité sont le socle sur lequel est bâtie cette montée en puissance.
La démonstration la plus achevée de la nouvelle posture des FAMa est leur déploiement avec professionnalisme et en respectant le droit international humanitaire, dans les emprises de la MINUSMA, dans le cadre du processus de leur rétrocession qui doit s’achever le 31 décembre 2023. Je profite pour exhorter le gouvernement et la MINUSMA à mettre tout en œuvre pour non seulement le bon déroulement de ce processus, mais aussi au respect strict du Chronogramme établi.
Le Mali demeure Un et indivisible. Il est notre bien commun. Il est inadmissible qu’un groupe d’individus, de quelque lieu que ce soit, vienne saper les bases de l’unité nationale. Tout peut être négocié au Mali sauf la partition du pays ; et les maliens sont prêts à se sacrifier pour préserver leur souveraineté.
Le Drapeau du Mali : le vert – l’Or – le Rouge doit flotter haut, très haut, partout sur l’étendue du territoire national.
La maîtrise dont nos forces de défense et de sécurité fait preuve, depuis le début de cette transition, prouve que l’armée malienne est devenue une référence aujourd’hui en matière de capacités opérationnelles et de force de frappe au niveau de notre continent et bien ailleurs. C’est le lieu de féliciter l’ensemble de nos troupes avec à sa tête, le Chef suprême des armées, le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Colonel Assimi Goïta dont le leadership, l’engagement et la détermination auront permis à nos forces armées de surmonter bien d’écueils et de relever autant de défis. Les attaques ignobles et désespérées de ces derniers jours venant de groupes terroristes terrorisés sont à considérer comme les derniers soubresauts d’un agonisant.
Quel crime abominable que de s’attaquer à un bateau de transport de civils dont la majorité des passagers est constituée de femmes et d’enfants ! Qu’en disent les fameuses organisations internationales de défense des droits de l’Homme ? Les organisations sous régionales, régionales, la Communauté Internationale, si promptes à ruer dans les brancards ? Silence radio depuis ce 7 septembre 2023 ! Deux poids, deux mesures certainement ! Nous avons compris ! Oui, cela aussi, nous l’avons compris. Et, notre peuple fier et digne saura s’en souvenir.
Honorables invités,
Dans le cadre de l’organisation des élections générales, libres, transparentes et crédibles qui sont prévues, le Conseil national de Transition salue la promulgation de la nouvelle Constitution, le 22 juillet 2023 par le Président de la Transition. Nous sommes totalement en phase avec le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta.
Cette nouvelle Constitution vise à redonner à l’action politique et parlementaire ses lettres de noblesse et à réhabiliter les partis politiques pour leur permettre de s’acquitter au mieux de la mission dont ils sont désormais constitutionnellement investis, à savoir contribuer à un encadrement judicieux des citoyens, assurer efficacement leur représentation et à aider à la préparation d’élites aptes à bien gérer les affaires publiques. Et, dire adieu aux combats et aux luttes politiques insensées en se battant pour l’émergence des devoirs et non des droits uniquement. Ce Mali que nous voulons bâtir, demande juste des décisions fortes et courageuses qu’il nous appartient de prendre, convaincus qu’elles sont au seul bénéfice de notre peuple.
C’est pourquoi je salue l’annonce faite par le Gouvernement la semaine dernière, du léger report de la prochaine élection présidentielle. Ce report vise à lui permettre d’assurer une meilleure organisation de ce scrutin, d’une part et à nos concitoyens une plus grande participation, d’autre part. Nous soutenons donc ce report, car il est gage d’un scrutin apaisé, transparent et crédible.
Monsieur le Premier Ministre,
Honorables invités,
L’économie nationale, à l’instar de celle des autres pays du monde a été affectée par une crise sans précèdent. En votant en session extraordinaire la loi modificative portant loi de finances pour l’exercice 2023, le Conseil national de Transition a accordé son soutien au Gouvernement pour lui permettre de faire face aux multiples impondérables qui assaillent notre économie.
C’est le lieu de saluer la signature du Pacte social de stabilité et de croissance. La signature de ce Pacte, accompagnée de plan d’actions, le vendredi 25 aout 2023 entre le Gouvernement et les partenaires sociaux, va dans le sens de l’apaisement du climat social.
En recevant les signataires du Pacte social de stabilité et de croissance, le Président de la transition, Son Excellence Assimi Goïta, a réaffirmé son engagement à réussir le développement économique de notre cher pays, dans un climat social apaisé. Nous sommes persuadés au Conseil national de Transition que ce Pacte social de stabilité consolidera l’État de droit et entrainera une amélioration des conditions de vie des travailleurs. C’est pourquoi, nous saluons le gouvernement et les différents partenaires sociaux qui ont concouru à sa signature. Qu’ils en soient tous remerciés.
Monsieur le Premier Ministre,
Par rapport à l’épineuse question de l’augmentation des prix des denrées de première nécessité, nous demandons au Gouvernement de communiquer plus. Il en est de même du délestage. Que les efforts fournis et les enjeux actuels qui dépassent souvent le contexte national soient expliqués. Nos compatriotes ont une grande capacité de résilience chaque fois qu’ils sont bien informés et qu’ils se sentent concernés en premier chef.
Sur l’observation du deuil national, il faut aussi expliquer pourquoi il est décrété et comment l’observer. Le deuil national, lorsqu’il est décrété, doit être respecté. Rien n’est plus désagréable que des scènes de jouissances alors qu’à côté, des familles pleurent un père, un fils, une mère ou un ami voire un collègue.
Monsieur le Premier Ministre,
La gestion rigoureuse des affaires publiques est un devoir absolu pour tous. C’est pourquoi, au Conseil national de Transition, nous avons accordé une grande diligence à l’examen des textes de loi provenant du ministère de la Justice, Garde des sceaux. Ce que nos concitoyens attendent de la justice, c’est une justice au service du citoyen. La transition est en train de faire émerger cette justice proche des justiciables, marquée par la clarté, la simplicité, la célérité dans ses procédures, la probité dans ses jugements ainsi que la modernité dans ses structures. Une justice rendue par des magistrats compétents et impartiaux, fermement attachés à la suprématie de la loi, à la protection des droits et au redressement des injustices.
Monsieur le Premier Ministre,
Honorables invités.
La situation actuelle de notre pays exige que tous les acteurs pensent à l’essentiel, à savoir un Mali unifié, pacifié et laïc. Pour atteindre cet objectif, nous devons taire nos querelles partisanes, mettre de côté nos intérêts particuliers, faire preuve d’impartialité, de compréhension mutuelle, promouvoir la paix à travers une cohésion forte, éviter d’engager des combats politiques par procuration. C’est dans cette optique que le Conseil national de Transition salue l’organisation réussie de la Biennale artistique et culturelle au mois de juillet dernier à Mopti. Placée sous le thème “Le Mali : une Histoire commune, une seule Nation, un même Destin”. Cette biennale a été une bonne opportunité pour nos jeunes de prêcher l’entente et la cohésion sociale qui sont les gages d’un avenir radieux !
La biennale 2023 à Mopti a eu la particularité de réunir pour la première fois les 19 régions du Mali et le District de Bamako. Elle a surtout été l’occasion de faire davantage de la culture un puissant levier d’interpénétration, de cohésion sociale et de vivre-ensemble, un espace de dialogue des cultures, mais aussi d’éclosion des talents.
Toujours dans le cadre de la culture de la paix à laquelle aspire notre peuple, nous saluons l’organisation, du 16 au 21 septembre 2023 dernier, de la deuxième édition de la Semaine nationale de la réconciliation (SENARE).
Placée sous le thème : “Ensemble, engageons-nous pour relever les défis d’une paix inclusive et durable”, l’édition 2023 de la Semaine nationale de la réconciliation a été magnifiée par l’ensemble de nos compatriotes. Les Maliens se sont mobilisés autour des idéaux de paix, de tolérance, de cohésion, de pardon, de vivre ensemble, de réconciliation pour la stabilité de la Nation.
Martin Luther King avait l’habitude de dire, je cite : “Nous avons appris à voler dans les airs comme les oiseaux, nous avons appris à nager dans les mers comme les poissons, et pourtant, nous n’avons pas encore appris à marcher sur la terre comme des frères et sœurs.”. Fin de citation.
Soyons donc des frères et sœurs sur cette terre africaine du Mali. Marchons ensemble parce que notre amour pour notre pays est sans égal, et nous avons su toujours privilégier le dialogue comme une arme d’entente nationale. Notre peuple et ses dirigeants servent aujourd’hui d’exemples et de références à travers l’Afrique et le monde. C’est pourquoi, nous n’avons pas le droit d’échouer, et nous n’échouerons pas ! Plaise à Dieu.
Monsieur le Premier Ministre,
Honorables invités,
Le monde traverse un tournant historique. Nous assistons à la fin d’une époque. Comme je le disais à Moscou, à la deuxième Conférence parlementaire internationale Russie-Afrique, sur le thème : “Russie-Afrique dans un monde multipolaire”, il est temps, que les anciennes puissances néocolonialistes comprennent que rien ne sera plus comme avant, parce que “dans toute puissance se trouve une impuissance et dans toute impuissance se trouve également une puissance”. Comme pour dire qu’en tant que pays africains, nous avons de la matière et du potentiel pour influer sur le système géopolitique mondial.
L’Afrique, notre continent est affecté par les crises à répétition. Les guerres fratricides au Soudan, la pandémie du Covid 19 qui a entraîné la pire récession économique depuis un demi-siècle ont été entre autres des facteurs qui ont occasionné des morts. Le changement climatique, continue aussi de menacer l’avenir du continent. Les sécheresses, les inondations dont celles très meurtrières survenues récemment en Lybie, au mois de septembre dernier, sont de plus en plus nombreuses. Le terrible tremblement de terre qui vient de frapper et endeuiller le royaume du Maroc s’ajoute à ces calamités naturelles aux conséquences indescriptibles. Aux plus hautes autorités et aux peuples de ces pays frères, nous présentons nos condoléances, les plus attristées.
Notre sous-région particulièrement traverse certes des périodes difficiles mais pas insurmontables. Le combat contre le terrorisme et les crimes organisés dans la zone des trois frontières est un noble combat que les trois armées du Burkina, du Mali, du Niger avec l’aide et l’accompagnement de pays amis doivent à tout prix gagner. Car, il y va de la survie même de nos Etats. Nous avons salué en son temps le communiqué commun des gouvernements de Transition du Mali et du Burkina ainsi que celui de la Guinée en soutien aux autorités de transition et au peuple frère du Niger.
Nous nous empressons à présent de féliciter la naissance de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Cette alliance qui regroupe désormais nos trois pays frères, le Burkina Faso, le Mali et le Niger et qui s’élargira nous en sommes certains très bientôt à d’autres pays, est une réponse endogène à la crise sécuritaire qui secoue la zone dite des trois frontières : le Liptako-Gourma.
En scellant le traité dénommé la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des Etats du Sahel (AES), le samedi 16 septembre 2023 ,nos trois Chefs d’Etats : Son Excellence Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition, Chef de l’Etat du Burkina Faso, Son Excellence Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition, Chef de l’Etat du Mali, Son Excellence Général Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National de Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat du Niger, ont prouvé qu’ils ont compris la volonté manifeste des peuples de nos trois pays frères. Cette volonté populaire a un nom : L’Union sacrée.
Cette union sacrée est aujourd’hui une exigence de nos peuples. Et, nos efforts doivent aller dans le sens de la matérialisation de cette union. L’histoire et la géographie nous le recommandent, l’adhésion et le soutien des populations de nos trois pays nous en font une obligation.
Honorables membres du Conseil national de Transition,
Pour assurer un contrôle démocratique des actions mises en place dans le cadre de l’Alliance des Etats du Sahel, nous nous devons de mettre en place un Comité interparlementaire de l’Alliance des Etats du Sahel. Nous sommes persuadés que ce Comité saura être un cadre de coopération et d’initiatives parlementaires pour l’édification de la paix et du développement durable au Sahel.
L’Afrique que nous voulons bâtir, l’Afrique de nos rêves, mieux respectée et totalement engagée sur la voie de l’émergence est possible. Pour y parvenir, nous devons juste changer nos mentalités et transformer les crises qui nous sont imposées en opportunités. Et, nous le pouvons !
Nous pouvons et nous devons léguer aux générations futures, une autre Afrique. C’est le sens de notre combat, qui est avant tout et surtout un combat générationnel.
Nous le pouvons et nous le ferons, parce que simplement nous, Maliens, en avons fait le serment, à travers le Chant national des pionniers, je vous le rappelle :
“Nous faisons ce serment
Nous ferons le Mali
Nous ferons l’Afrique
Nous ferons l’Afrique
Même s’il faut notre sang
Nous irons de l’avant
Même s’il faut notre sang…
Nous irons en courant… ”
Je ne saurais terminer sans remercier la presse malienne, toute la presse malienne, pour tous les efforts fournis dans la diffusion de la bonne et saine information à l’endroit de l’opinion nationale et internationale. Nous sommes en temps de crise, notre pays revient de loin. Nous avons besoin de paix, d’unité, de réconciliation. Hommes et femmes de media, votre rôle est capital. Merci d’avoir évité de tomber dans le piège des forces du mal. Nous comptons sur vous, le Mali compte sur vous pour jouer pleinement votre rôle dans le traitement de l’information.
Je voudrais aussi faire un clin d’œil à la grande équipe de football du Conseil national de Transition pour sa participation de qualité à la super coupe Assimi Goïta.
Je souhaite enfin une bonne rentrée et une excellente année scolaire 2023-2024, aux Elèves et Etudiants du Mali ainsi qu’à l’ensemble du corps enseignant et aux parents d’élèves. Allons donc en courant pour une session pleine et une année scolaire que nous souhaitons sereine et studieuse”.
https://www.youtube.com/watch?v=ct3tn5gVK-U
Liberons nos peuples africain des religions monothéistes
demo_graphi_que_ment il ya ya plus de corruptibless chez les civils que chez les mili-taires
L’Imam Mahmoud Dicko appelle à une marche le 13 octobre à Bamako pour exiger une transition civile.
Le chef terroriste Mahmoud Dicko appelle a une marche le 13 octobre a Bamako pour démontrer tout son soutien a la CMA, aux terroristes et la maudite France. Mais il va échouer lamentablement comme beaucoup d’autres assoiffes de pouvoir et apatrides qui ne veulent que le malheur du peuple Mali et le Mali.
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