La transition malienne face aux intimidations… Des millions d’Assimi Goïta debout !

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Face aux menaces et intimidations irrespectueuses à l’endroit de la Nation malienne, le Premier ministre par intérim, le Col Abdoulaye Maïga, qui fait mieux que son…prédécesseur (Dr Choguel Kokalla Maïga) promet des millions de « Assimi Goïta ».

Menaces, intimidations et pressions se multiplient contre l’Etat malien, dont certains pays, en particulier des puissances étrangères ne supportent plus le ton de la vérité et l’exigence du respect de la souveraineté. Cette situation cristallise l’attention et dope le degré de sympathie de millions d’Afrcains et de citoyens du monde vis-à-vis des premiers dirigeants  et du peuple maliens.

Et la « sommation » de l’ONU intimant l’ordre de libérer les 46 soldats ivoiriens présumés mercenaires, n’arrange rien à cette montée d’adrénaline. Et ceci de par le monde entier. Ce qui incite le chef du gouvernement, le Colonel Abdoulaye Maïga à sonné, depuis la tribune de l’ONU, la mobilisation générale pour faire face à toutes les éventualités.  « Pour la minorité qui serait tentée de ne pas respecter ces principes (souveraineté, diversification des partenaires et défense des seuls intérêts du peuple) nous leur promettons qu’ils feront face à des millions de «Assimi Goïta», soucieux de défendre leur honneur, leur dignité et leurs intérêts vitaux… ».

Par cette déclaration et eu égard à l’évolution des choses à l’ONU et à la CEDEAO, dont les démarches en vue de la réactivation de la force ECOMOG, le Mali est à un pouce du retentissement du clairon, conformément à la réciprocité promise.

En effet, selon des confidences, aucune éventualité ne doit être écartée aujourd’hui dans un monde où l’injustice, la domination et le mépris ne passeront plus aux yeux des peuples. Des peuples devant lesquels les donneurs de leçons du monde sont hués et vomis, tant ils sont des adeptes du « deux poids, deux mesures », avec des pratiques à mille lieues des modèles démocratiques par eux prônés.

C’est pourquoi le peuple malien et ses millions d’amis et sympathisants du continent africain et du monde entier se montreront prêts, « debout sur les remparts », pour dire un retentissant non à la condescendance, au néocolonialisme et à l’infantilisation des peuples dits « pauvres » mais fiers. Comme en écho à la célèbre phrase du président Sékou Touré : « Nous préférons la liberté dans la pauvreté à la richesse dans l’esclavage » !

Ainsi, plus que jamais, ces millions d’Assimi Goïta s’apprêtent à se lever, pour se battre en vue d’une nouvelle ère, celle de l’égalité des peuples, des Etats, mais aussi celle du droit à l’auto-détermination des peuples, du droit à l’indépendance réelle et à l’affranchissement du joug néocolonial.

Dans ce sens, le Premier ministre par intérim, le Colonel Abdoulaye Maïga, par cette mission commando à New York, prouve à suffisance qu’ « aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». Et il prend ainsi, le plus vaillamment possible, le flambeau de la primature à lui confié du fait du repos médical forcé de Dr Choguel Kokalla Maïga. Ne mérite-il pas alors d’être rapidement confirmé à la tête du gouvernement, afin de faire resserrer les liens en vue des défis en vue ? Rien n’est moins sûr. Ce qui est éloquemment attesté par l’accueil triomphal à lui réservé hier à son retour de New York…

Dans ce sens, les jours à venir annoncent un ciel nuageux porteur de bourrasques contre lequel un Choguel Maïga, convalescent et portant des séquelles de quelque d’un malaise que ce soit, ne pourra énergiquement faire face. C’est donc l’heure de l’alerte générale pour le Mali et ses innombrables amis éparpillés sur la terre de se mettre sur pied. Face aux nostalgiques de la domination, réfractaires aux conseils du Colonel Abdoulaye Maïga des Assimi Goïta pointeront de partout avec seul leitmotiv : « ça doit changer et ça changera ! ».

Bruno Djito SEGBEDJI

 

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1 commentaire

  1. Notre pays découvre les charmes du populisme.
    Un populisme construit sur un nationalisme bricolé.
    On fait un récit qui flatte l’ego du bana-bana, on s’invente un ou des adversaires imaginaires puis on promet de terrasser ces adversaires.
    Dans beaucoup de pays l’adversaire est l’étranger. Pour le Mali, c’est un groupe de pays.
    Les colonels de palais sont eux-même surpris de l’effet de leurs stratégie. Il leur a suffit de s’attaquer à la France pour que la magie opère. Un pays entier s’est engouffré dans le piège. Bravo !!
    Il ne reste plus qu’à attendre la suite.
    Comme tous les populismes, celui-là ne va pas déroger à la règle. Le peuple chante à tue-tête pour célébrer les nouveaux messie puis, insidieusement, glisse dans une dictature imbécile qu’il n’a pas vu venir et fini par déchanter. On trouve des exemples un peu partout dans le monde. Aujourd’hui, le cas de l’Iran est révélateur. Tous les Iraniens se sont levés pour applaudir l’arrivée du Khomeynisme pour ensuite découvrir l’enfer pendant 40 ans. Plus près de nous, Sekou Touré a été accueilli par toute l’Afrique comme un héros avant de devenir un dictateur sanguinaire qui enfoncé la Guinée dans la misère.
    Khadafi, Bokassa, Mobutou, Fidel Castro etc..tous ces dictateurs ont été un moment salué par le peuple comme étant le sauveur.
    Qu’on le veuille ou non, rien ne vaut un pouvoir décidé et contrôlé par le peuple avec des garde-fou et des contre pouvoir solide et respectés. Mais peut être que le Mali d’aujourd’hui mérite ces colonels de communiqué et de discours. On dit bien que tout peuple mérite ses dirigeants.
    Nous avons une jeunesse et une population dont une forte majorité est illettrée.
    L’ignorance gênante de cette majorité la rend malléable à toutes les manipulations. Sinon comment expliquer qu’il se trouve des maliens qui applaudissent des soldats qui piétinent une démocratie pour l’acquisition de laquelle des centaines de jeunes compatriotes ont perdu la vie ou croupis dans les prisons sordides ?

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