La relance économique, diplomatique et le retour des bailleurs sous l’ère IBK : Déjà des résultats probants

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IBK au Qata«Pas des promesses démagogiques mais des engagements mesurés, réalisables pour un pays qui accepte de se mettre au travail et de créer ses propres richesses.» disait Ibrahim Boubacar Kéïta.

 

Six mois après, la bateau-Mali est débout avec, aux commandes, un imperturbable capitaine en parfaite phase avec son peuple qui dit le Mali, sans complexe et impose le respect d’un Mali restauré dans sa dignité et dans ses frontières. Incontestablement, le Mali est de retour, il faut désormais compter avec sa pleine souveraineté en passe d’être retrouvée, l’autorité et le crédit de son Etat incontestés. Le premier challenge remporté par le président Ibrahim Boubacar Keïta et son équipe, au bout de six mois de gouvernance, est, sans doute, celui d’avoir réussi à tenir la barre, au milieu de toutes les intempéries dont l’issue n’était pas aussi évidente que cela. Lorsque Ibrahim Boubacar Kéïta prenait le pouvoir, le mercredi 4 septembre 2013, le tableau du Mali post-transition pouvait se lire ainsi : péril djihadiste et terroriste, irrédentisme séparatiste, ingérence intempestive de la junte, manque de solidarité et de soutien de la part des voisins, hésitation des partenaires techniques et financiers… Bref, notre pays, presque sous une honteuse tutelle, était, sans aucune exagération, absent des radars internationaux et régenté à l’intérieur par une junte prédatrice et des factions polico-mafieuses.

 

 

Inutile donc de vouloir, au bout d’un petit semestre, dresser un bilan a fortiori dire que tout a réussi à IBK ou que IBK a tout réussi, en ce laps de temps. Au regard surtout de l’effondrement qu’avait subi le Mali et de l’indispensable temps, effort, pédagogie et synergie pour la stabilisation, le dialogue, la réconciliation, la reconstruction.

Toutefois, on peut tenter de refaire le parcours des six premiers mois de la présidence d’IBK sur la base des engagements présidentiels à travers son programme «Le Mali D’abord» : restaurer l’honneur du Mali et refaire le bonheur des Maliens. Sans être exhaustif, au terme de ses six premiers mois, on peut donc mettre à l’actif du régime du président IBK un certain nombre d’acquis comme :

 

 

 

La relance économique, diplomatique et le retour des bailleurs

Si l’intervention armée a sauvé notre pays du cataclysme sécuritaire, la relance de son économie passe par le retour de la confiance des bailleurs et des investisseurs. Sur ce registre, il faut saluer le dynamisme nouveau de la diplomatie malienne, depuis six mois. Ce dynamisme a permis à notre pays la remobilisation de l’aide au développement et des ressources nécessaires à son développement. Mais il faut aussi saluer son offensive dans les instances régionales et internationales pour soutenir les positions du Mali et obtenir l’appui des pays amis et de la communauté internationale dans la résolution des la crise. Même les adversaires les plus acharnés conviennent que l’élection du président IBK a consolidé et boosté la reprise des relations avec les partenaires techniques et financiers. Une reprise qui s’est traduite par la signature de nombreux accords de financement dont la conclusion avec l’Union Européenne d’une Convention de financement dénommée  Contrat d’Appui à la Consolidation de l’Etat au Mali, d’un montant de 148 milliards de FCFA, et la conclusion avec la Banque Mondiale d’un Sixième Crédit d’Appui à la Stratégie de Réduction de la Pauvreté sous forme d’appui budgétaire d’un montant de 25 milliards de F CFA.

Sans compter, bien sûr, l’extraordinaire travail que le Gouvernement a abattu depuis sa mise en place pour convaincre les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux qui se sont engagés à fournir un montant d’assistance au Mali de 3,285 milliards d’euros pour les deux années à venir lors de la Conférence de Bruxelles pour le Renouveau du Mali, sur la base des douze (12) priorités identifiées par le Plan pour la Relance Durable du Mali (PRED) à s’engager et/ou à mobiliser les fonds promis.

 

 

Yaya Samaké

 

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