La jeunesse du Fdr : L’ordre constitutionnel, une exigence

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Attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur une « confiscation du pouvoir d’État orchestrée par les putschistes et une minorité anti démocrate et opportuniste de la classe politique », tel était l’objectif d’une conférence de presse organisée ce vendredi 06 avril 2012 au carrefour des jeunes de Bamako, par la jeunesse du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (Fdr), composé de plusieurs partis politiques, associations et syndicats.

Conscient de la situation difficile que traverse le Mali, les jeunes du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (Fdr) ont montré leur indignation au cours d’une conférence de presse. Abdoulaye Maïga, secrétaire général du conseil national de la jeunesse (Cnj) a lu la déclaration liminaire de la jeunesse du Fdr. L’objet de la présente conférence, dit-il, est d’attirer l’attention des populations du Mali et celle des communautés sous régionale et internationale sur une confiscation du pouvoir d’État orchestrée par les putschistes et une minorité anti démocrate et opportuniste de la classe politique.

Il a signalé que le combat à mener n’est ni politique, ni associatif, ni religieux mais citoyen. Selon lui, il s’agit avant tout de sauver le Mali, qui est le bien commun de tous. A l’en croire, un avenir meilleur des Maliens n’est possible dans un pays en état de déconfiture. Selon lui, le Mali est un et indivisible et aucune déclaration unilatérale d’une prétendue indépendance ne saurait nous divertir. Il a laissé entendre que les conditions de vie se sont dégradées en république du Mali depuis le putsch tant dénoncé par les populations du Mali et la communauté internationale survenu le 21 mars 2012 et que «  la junte est seule responsable de la situation chaotique du nord et des conséquences de cette situation ». Selon la jeunesse du FDR, le coup d’Etat a conduit à un malaise de fonctionnement dans l’armée, ainsi que la prise de contrôle du pays par le Mnla et les groupes salafistes, et l’humiliation subie par nos populations au nord du Mali : vol, viol, séquestration, intégrisme etc. Pour Amadou Goïta de l’Umam, l’administration malienne n’a jamais été autant détruite. Il a par ailleurs fait savoir qu’un plan d’action de la jeunesse du Fdr commencera par une marche populaire de protestation contre le putsch et l’occupation partielle du territoire malien dès ce mardi 10 avril 2012. La conférence a pris fin par l’exécution de l’hymne national du Mali.

Aguibou Sogodogo

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2 COMMENTAIRES

  1. LE CONSENCUS EST CAPITAL POUR SORTIR LE MALI DE CETTE SITUATION CAR LA LEGALITE CONSTITUTIONNELLE EST DE 40 JOURS DES LORS QUE LE PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE PRETTE SERMENT.
    APRES LES 40JOURS? IL N’EST PLUS UESIDENT INTERIMAIRE, C’EST LE VIDE CONSTITUTIONNEL. FAITES ATTENTION? IL FAUT UN CONSENSUS POUR UN PREMIER MINISTRE DIGNE DE NOM ET PAS UN ANCIEN VOLEUR.

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