Tombouctou a exulté, Tombouctou a crié, Tombouctou s’est enivrée. C’était samedi dernier à l’occasion de la visite de terrain effectuée par le président de la république française, François Hollande, le libérateur. Des milliers de personnes dans des rues bardées de tricolores (drapeau français). Vive la France, vive Hollande !
Le De Gaulle malien qu’il est devenu, n’était venu au Mali, trois (3) semaines seulement après l’arrivée des troupes libératrices, que pour saluer et encourager les troupes libératrices du Mali, rencontré les autorités et inciter les pays africains à rejoindre son pays et visité les sites qui ont subi la colère et l’acharnement des djihadistes, ne pouvait s’attendre à une telle explosion de joie sincère, réelle, sans démagogie aucune. Hollande n’oubliera jamais ce qu’il a vu et senti dans la cité des 333 saints. Personne, jamais personne ne réussira une telle prouesse, un tel accueil venant du cœur, seulement du cœur.
Jamais depuis notre accession à la souveraineté nationale et internationale en 1960, un chef d’état n’a été accueilli chez nous au Mali, dans une ville de l’intérieur avec autant de joie spontanément exprimée, de sincérité dans les paroles, dans les rires mais aussi dans les gestes et paroles.
De mots pour exprimer leur soulagement face à la liberté et la dignité retrouvées, les populations de la merveille du désert, ce jour là, n’ont entonné qu’une seule litanie. Nindagoye Hollande Hollande Nindagoye. Merci Hollande, merci pour ce que vous venez de faire, merci du fond du cœur. Albarka Hollande.
François Hollande a été accueilli non pas en chef d’état mais en ami, l’ami d’un peuple, l’ami de millions d’hommes, de femmes, de jeunes et d’enfants libres, dignes et souverains.
Pour cette visite hautement symbolique, l’histoire du Mali retiendra l’élan d’amour et de sympathie jamais exprimé à un homme d’Etat en visite dans une région malienne, pas même à un chef d’Etat du Mali en fonction.
La France est venue aider le Mali, elle restera tant qu’un brin de menace rayonnera au nord aussi bien qu’au sud. Le sud où, tout était possible tous les jours avant l’arrivée de l’armée française.
*Nindagoye ( Merci)
Sory de Motti