Le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, reprend de l’initiative en ajustant son grand boubou de rassembleur de l’ensemble des forces politiques et vives de la nation autour de ce qui nous unit, à savoir le Mali.
Jeudi 8 septembre : Soumaïla Cissé, Président de l’Union pour la République et la Démocratie (URD), non moins chef de file de l’opposition. Vendredi 16 septembre : Soumana SAKO, ancien Premier ministre, Président d’honneur du Parti CNAS-Faso Hèrè, l’intergroupe parlementaire de la majorité présidentielle ADEMA/ASMA, APM et RPM ; Yacouba Katilé et sa délégation de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM). Samedi 17 septembre : l’honorable Oumar Mariko de la SADI ; Hamadoun Amion GUINDO et ses camarades de la CSTM. Demain, peut-être Tiébilé Dramé du Parena, Modibo Sidibé des Fare ou Cheick Modibo Diarra du RpDm, etc.
Dans la foulée de son troisième anniversaire à la tête de la magistrature suprême, le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta a engagé une série de consultations avec les forces politiques et sociales de la nation. Au cœur des échanges, la situation du pays. En procédant ainsi, le chef de l’Etat reprend certainement de l’initiative en ajustant son grand boubou de rassembleur de l’ensemble des forces politiques et vives de la nation autour de ce qui nous unit, à savoir le Mali.
Le seul remède à la partition du pays, privé de sa souveraineté et pris en otage par certaines forces occultes qui n’attendent qu’un faux pas pour parachever leur plan machiavélique, est que les uns et les autres mettent entre parenthèses leur ego et leurs intérêts personnels pour se donner la main. Nous n’avons pas d’autres alternatives si nous voulons réellement un Mali un et indivisible.
Chiaka Doumbia
Ce sont des actions vraiment encourageantes
Bonsoir,
APPEL A TOUS LES ACTEURS POUR UNE MISE EN ŒUVRE DILIGENTE DE L’ACCORD POUR LA PAIX ET LA RÉCONCILIATION AU MALI ET POUR L’ENGAGEMENT, FRANC, HONNÊTE ET SANS COMPLAISANCE, DE TOUS
Félicitations pour l’initiative citoyenne des chefs religieux, des notabilités communautaires et de certaines composantes de la société civile, à laquelle ont pris part les parties prenantes et la médiation, sous la houlette du Haut Représentant du Président pour la mise en oeuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
La session associée a eu lieu à Bamako et a duré trois semaines.
Merci à tous et à toutes pour vos contributions pour une sortie durable de la crise au Mali.
Malgré tout, le Mali est dans une insécurité totale (embrasement qui risque de se généraliser : trop de morts dans les régions du nord du Mali ainsi qu’au centre du Mali et au sud du Mali, djihadisme, terrorisme, …) et tout progresse lentement du fait de la non application de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
Une minorité (terroristes et autres) ne doit pas prendre tout un peuple en otage.
Comme certains le disent, nous avons des solutions idoines de sortie de crise, elles sont refusées ou ignorées par tous et toutes.
En effet, j’ai fait des propositions pour résoudre le problème de Kidal ET pour la garantie du respect de l’accord et de l’engagement des acteurs pour la mise en œuvre et le suivi de l’accord de Bamako, pourquoi les acteurs ne les testent pas ?
Ceux qui supportent l’accord de Bamako et ceux qui ne le supportent pas devront prendre de la hauteur en mettant en avant le Mali et en se rapprochant sur la base des intérêts des Maliens et de leur bien-être.
Des intérêts cachés ou des mains invisibles pourront empêcher l’accord de Bamako de démarrer et de se dérouler normalement. Dans ce cas, ils doivent être mis en évidence et les auteurs exhibés devant tous pour que cesse ce qui empêche que l’accord se déroule normalement.
Si toutes les parties prenantes et la médiation s’engagent honnêtement, franchement et sans complaisance, pour une mise en œuvre et un suivi stricts de l’accord, ces intérêts cachés (ou ces mains invisibles) seront débusqués (es), ainsi que ceux qui sont derrière.
Nous devons, FAIRE ARRÊTER IMMÉDIATEMENT LES HOSTILITÉS, ENTRE GATIA ET LA CMA, SUR LE TERRAIN, et URGEMMENT mettre en place les autorités intérimaires, le DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion), le MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination) via les patrouilles mixtes et, graduellement, les forces de défense et sécurité Maliennes reconstituées et lancer la conférence d’entente nationale prévue dans l’accord au lieu des concertations nationales à cause de la complexité et de l’issue incertaine, à court terme, de ces dernières.
ENGAGEONS-NOUS (tous les acteurs), honnêtement, franchement et sans complaisance, acceptons le partage de responsabilités (en particulier à Kidal) ET METTONS, TOUS/TOUTES, RAPIDEMENT, EN ŒUVRE, indépendamment des bords politiques, L’ACCORD DE BAMAKO, pour la paix et la réconciliation au Mali, pour l’intérêt général, pour le bonheur de TOUS/TOUTES, pour résoudre définitivement le problème de Kidal et pour éviter l’embrasement généralisé (sur lequel j’ai alerté les acteurs depuis plus d’un an).
Pour ce faire, je lance un appel à tous les acteurs (parties prenantes, médiation, CSA, partenaires, …).
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
L’a-t-il jamais pris, a plus forte raison de le “reprendre”? Hum 🙂 🙂 🙂 🙂 le reveil sera brutal. S’il pense que pour les maliens ” le soleil se leve a l’Ouest”, il en aurait pour son slogan
IBK a, simplement, entamé sa campagne pour avoir un second mandat, en effet tout le monde sait que le président n’a jamais été un homme de dialogue et il ne le sera pas. Cependant, soucieux de briguer le suffrage des maliens, il veut se montrer homme de dialogue, de parole et rassembleur, c’est pourquoi il a entrepris probablement sur les conseils de spécialistes de faiseurs de rois de se donner une image d’homme rassembleur, préoccupé par l’intermédiaire sécurité et la violence que vivent les maliens. Il se veut démocrate et républicain. Mais malheureusement il ne peut tromper les maliens que nous sommes par des actions telles que :
1. La nomination de Boubeye comme secrétaire général de la présidence, quelqu’un qu’il avait viré suite à la visite de Mara et la déconfiture de l’armée à Kidal en mars 2014, en l’accusant de déloyauté.
Et depuis qu’a fait Boubeye pour mériter sa confiance au point de devenir son premier conseiller en dirigeant les services de la présidence?
Quant à Boubeye, il lui fallait se réhabiliter devant la nation, et il a travaillé pour cela, sa deuxième raison est que il n’est pas homme à s’inscrire dans l’opposition. Regarder tant soit peu son parcours de puis mars 1992. Cette nouvelle alliance un amour de raison ” je t’aime moi non plus”
2. Le renvoi de Tiènan Couloubaly n’est nullement motivé par une quelconque volonté de sanction et de redressement de l’armée, il s’en fou. Toutefois c’est ce qu’il veut faire croire et séduire par la même occasion nos vaillants frères militaires.
3. Les rencontres avec les politiques et la société civile, répondent tout simplement à cette logique de se faire une image soucieuse du Mali et des problèmes du pays. Que nul ne se trompe IBK n’est pas un homme de dialogue, il n’a rien de démocrate et de républicain. ” Le Mali d’abord ” est lui, lui est sa famille.
Donc à bon entendeur salut.
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