« Investiture du Capitaine Sanogo » : Comment raser la tête d’une personne à son absence ?

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C’est à cette gymnastique fastidieuse que la COPAM a voulu se livrer, en décidant ce Vendredi 25 mai de procéder à l’investiture du Capitaine Amadou Haya Sanogo et à l’absence de ce dernier.

Toute chose qui a amené les organisateurs à transformer cette cérémonie d’investiture en meeting. La montagne a-t-elle accouché d’une souris ?

La pro-junte composée d’hommes politiques et d’associations fondues dans un regroupement dénommé COPAM a,  au sortir d’une soi-disante convention, décidé d’investir le Capitaine Amadou Haya Sanogo comme Président de la transition. Toute chose contraire à la décision de la CEDEAO dont les émissaires avaient déjà fini de conclure avec le CNRDRE le maintien de Dioncounda à la tête de la transition pour les 12 mois à venir. La cérémonie, au lieu d’une investiture, s’est transformée en un meeting. C’était le jeudi 24 mai 2012  au Stade Modibo Keita en présence de M. Kabore, Dr Oumar Mariko Président du MP22, Pr Rokia Sanogo, Mahamane Mariko Président du CRAJ entre autres.

Grande fut la surprise quand cette investiture a été boycotté  au grand dame des organisateurs qui n’ont fait qu’essuyer la grande honte .Seuls les militants du MP22 étaient de la fête. Le  grand absent de cette cérémonie fut  le Président de la COPAM  Hamadoun Amion Guindo et sa suite.

Dr Oumar Mariko accuse le Président de la COPAM

Certains ont essayé de nous emporter dans leur direction que nous avons déviée, ce qui nous a valu cette  campagne de démobilisation, de désintoxication.

Le SG du Sadi a pointé un doigt accusateur sur le Président de la CSTM d’être l’instigateur de ce boycotte pour des intérêts purement personnels. C’est le cœur meurtri que les organisateurs ont décidé de reporter la cérémonie au lendemain soit le vendredi 25 Mai 2012 au même lieu et à la même heure. Il s’agira pour eux ce jour de concrétiser la volonté du peuple en procédant finalement à l’investiture du Capitaine Amadou Haya Sanogo conformément aux résolutions de leur convention. C’est dans ce sens que le professeur Rokia Sanogo a lancé un appel pressant aux femmes pour une mobilisation totale autour de cette initiative. La surprise ce 25 mai 2012 a été de taille lorsque ceux là qui ont lancé l’appel à la mobilisation ont brillé par leur absence. En effet, Dr Oumar Mariko sensé être au devant de ce evènement  n’a daigné à son tour rehausser de sa présence l’éclat de la dite cérémonie d’investiture. Le capitaine n’a parlons pas. Seule se sont obstinés à vouloir matérialiser ce rêve l’association « Yéréwolo ton » que préside Boubacar Boré, Mamadou Diouara président de l’union des jeunes pour la paix pour la nation africaine, M. Mahamane Mariko du GRAJ et du Pr Rokia Sanogo du MP22. A en croire que l’euphorie qui a animé jusqu’ici la COPAM est en passe de connaitre une perte de vitesse. C’est le moins qu’on puisse dire avec la sortie progressive des ténors de ses rangs.

En tout cas si la marche sur Koulouba avait été considérée comme une démonstration de force pour la COPAM, cette cérémonie d’investiture, au regard de ce qui nous a été donnée de constater jusqu’ici n’est pas loin d’être considérée comme  une grande honte et pourquoi pas le regroupement qui subit lui-même en son sein une division aujourd’hui.  Si ce n’est pas les signes d’une disparation programmée  de cette Convergence.

S’agissant du Capitaine Sanogo pour le compte de qui certains acteurs ont estimer prendre position , le bon sens interdit de le sentir dans cette mouvance, et pour cause  L’homme avait déjà accéder au différentes proposition de la CEDEAO lui conférant entre autres le titre d’ancien Président de la République.

Toumani COULIBALY


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2 COMMENTAIRES

  1. SANOGO ET SA CLIQUE N’ONT AUCUNE NOTION DE L’URGENCE ET DU TIMING.

    LE PEUPLE MALIEN DOIT RE-PRENDRE SON DESTIN EN MAIN. C’EST LUI QUI ACCEPTE DE PERDRE OU DE GAGNER. LE PEUPLE A FAIT LE MAUVAIS CHOIX DE SE COMPLAIRE DANS LA MEDIOCRITIE, LA PARESSE, LA COMPROMISSION, LA FAUSSE FIERTE DANS L’ARROGANCE, LE DENI DE LA REALITE. AUJOURD’HUI LE PAYS PAYE LE PRIX FORT ET « APOCALYPTIQUE » DE CE CHOIX. UN PAYS NE SE CONSTRUIT PAS SANS VISION, STRATEGIES ET ACTIONS. PLUS LONGUE SERA LA TORPEUR, PLUS LABORIEUX SERA LE REVEIL ! AUCUN MALIEN NE SERA HEUREUX SUR LE DOS DU MALI. EN LE VOULANT IL S’AUTO-DETRUIT INELUCTABLEMENT.

    NOUS SOMMES TOUS COUPABLES! CHACUN(E) N’A QU’A ASSUMER. NOS MULTITUDES DE PARTIS POLITIQUES EN PREMIER LIEU! QU’AVONS-NOUS FAIT POUR METTRE CHAQUE PARTI POLITIQUE DEVANT SES RESPONSABILITES? RIEN, NOUS LES AVONS LAISSES AFFAIBLIR NOS INSTITUTIONS REGALIENNES ET NOS ECOLES.

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