Insécurité au nord : Les négociations d’Alger doivent aboutir

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Nord du Mali: à Alger, les réunions de travail retardées
L’ouverture de la rencontre

Les négociations, entre groupes armés et gouvernement malien, vont bientôt se reprendre à Alger, après avoir été suspendues à cause de la Tabaski. Cette reprise va se tenir dans un contexte de méfiance, car, certains groupes qui participent aux négociations, accusent le Mali d’avoir violer le cessez-le-feu. Le gouvernement malien, de son côté, affirme sa détermination à poursuivre les négociations pour une sortie de crise mais dénonce, le regain de violence dans les régions nord du pays, occupées par les groupes armés et leurs alliés circonstanciels.

 

Le Mali se dit résolument tourner vers le dialogue pour préserver la paix et la sécurité. A cet effet, il a accepté de s’asseoir sur la même table que les groupes rebelles qui ont pris les armes contre l’autorité de l’Etat, afin de trouver une issue à la crise qui n’a que trop duré, selon lui. Mais, l’ouverture des discussions, sous l’égide de la communauté internationale, à Alger, En effet, si on parle moins ces temps-ci de Kidal, il ne demeure pas moins que l’insécurité demeure une donnée constante dans d’autres localités du nord, notamment à Intilit où récemment, le mercredi dernier il y a eu des accrochages entre les membres du MNLA et d’autres groupes armés touareg. On déplore, en cette circonstance des morts et des blessés. Cette situation a suscité de l’amalgame en raison du fait que certains ont accusé à tort les soldats maliens, d’être mêlés à ces affrontements aux côtés des groupes touareg. Le gouvernement malien, dans une déclaration, a démenti formellement l’implication de l’armée dans ces affrontements avant de déplorer les pertes en vies humaines. D’ailleurs, une mission doit se rendre sur le terrain pour analyser la situation et situer les responsabilités.

 

Les autorités maliennes  condamnent cet affrontement qui est de nature à compromettre les efforts de négociations d’Alger. Ce qui demeure, c’est la détermination de la communauté internationale  de voir la crise au nord résolue non pas par les armes, mais à travers les négociations. On se rappelle que l’Ambassadeur de l’Allemagne lors de sa déclaration à l’occasion de la célébration des vingt et cinq ans de la réunification de l’Allemagne, a réitéré le vœu de son pays de voir la crise au nord réglée à travers les négociations. C’est  vrai que cela apparait comme une contrainte pour les autorités maliennes. Par ailleurs, il reste entendu que même avec la détermination d’en finir avec ce problème au moyen des armes, les autorités maliennes n’ont pas encore suffisamment les moyens qu’il faut pour venir à bout des terroristes et narcotrafiquants dont le retour massif est annoncé  ces derniers  temps. Somme toute, le règlement  de la crise au nord est un processus de longue haleine, nécessitant beaucoup d’engagements et de discernements. Ce n’est pas une question d’orgueil ou de revanche sur qui que ce soit, mais  un problème sérieux ayant la vie dure et qui doit trouver  une solution durable avec l’implication de la communauté  internationale. Les négociations d’Alger, envers et contre tout, doivent  aboutir à tout prix à une solution définitive et durable de la crise. Les autorités actuelles bénéficient du soutien indéfectibles de toutes les sensibilités du pays doivent parvenir à un arrêt durable des hostilités dans toutes les régions du nord y compris Kidal. La finalité doit  être le retour  effectif des populations déplacées et des autorités administratives avec l’appui des forces armées et de sécurité.

 

Sinaly

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1 commentaire

  1. Après le 4ème Round, c'est les armes et tous les fils dignes du Mali sont près pour l'assaut final. Et le GATIA a déjà donné le ton, les bandits n'ont plus besoin d'être supplier par la Communauté internationale. En avant pour un Mali fort et très uni.

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