Le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, Mme Traoré Rokiatou Guikiné, a effectué des visites de travail du 3 au 9 novembre 2012 en Angola, puis du 13 au 17 novembre 2012 en Guinée Equatoriale. Ces visites entrent dans le cadre de la mission d’assistance de son département aux Maliens de l’Extérieur pour leur protection et meilleure organisation en vue, d’une part, d’accroitre leur contribution à l’effort de développement du pays et, d’autre part, mieux préparer leur retour et réinsertion dans l’Economie nationale.
Dans chacun de ces pays où résident de nombreux Maliens, elle eut des échanges avec les autorités compétentes pour les informer sur la situation de crise que traverse le Mali, et sur les efforts que le Gouvernement du Mali déploie pour une meilleure gestion du phénomène migratoire. Elle a demandé aux Autorités des pays hôtes plus d’attention à l’égard de nos ressortissants dont certains viennent des zones du Nord du pays, théâtre des exactions des terroristes et des rebelles.
En Angola, où l’immigration clandestine est considérée comme un crime, Mme le ministre a insisté sur le fait que le Gouvernement malien n’encourage pas ce phénomène, mais souhaite que la situation de nos compatriotes qui sont déjà établis dans certains pays depuis longtemps et y travaillent fasse l’objet d’un examen particulier pour préserver leurs intérêts. C’est pourquoi, a- t- elle précisé, que le Gouvernement du Mali est prêt à accueillir toute suggestion allant dans le sens de ce plaidoyer. La Partie angolaise a accepté d’étudier les différents cas en vue d’une régularisation éventuelle par voie diplomatique mais a toutefois souhaité la poursuite de la sensibilisation des Maliens contre la migration irrégulière vers son pays.
En Guinée Equatoriale, où était également porteuse d’un message de SEM Dioncounda TRAORE, Président de la République par intérim du Mali, au Président de la République de Guinée Equatoriale, SEM Théodoro Obiang Nguema MBASOGO, Mme le ministre a développé le même plaidoyer en faveur de nos compatriotes. Elle a surtout insisté sur la régularisation des compatriotes exerçant des emplois salariés justifiés par des contrats de travail et respectant la législation du pays d’accueil. En réponse, la partie équato-guinéenne a manifesté sa volonté d’accompagner le Mali dans l’atteinte de ses objectifs et a demandé à Madame le Ministre d’insister auprès de ses compatriotes pour qu’ils continuent à se démarquer de certains étrangers qui n’ont pas de comportement honorable et ne respectent pas la législation du pays.
S’agissant du problème du Nord du Mali, les autorités équato-guinéennes qui disent suivre déjà l’évolution de ce dossier au niveau de l’Union africaine, ont réaffirmé leur soutien ferme aux Autorités maliennes pour la libération des zones occupées, pour le maintien de l’unicité et l’intégrité de son territoire et pour le maintien de la laïcité de la république.
Mme Traoré Rokiatou Guikiné a eu également des rencontres avec nos compatriotes pour leur donner des informations sur la situation sociopolitique du pays non sans s’enquérir de leurs préoccupations majeures et engager avec eux une réflexion pour l’amélioration de leurs conditions de séjour. Elle les a invités en conséquence au respect des lois et règlements des pays d’accueil, à défaut de pouvoir éviter ces destinations.
Ces échanges ont été par ailleurs l’occasion de dénoncer l’existence de réseaux de passeurs maliens à Bamako, Lomé et Cotonou qui alimentent le circuit de la migration clandestine et livrent les jeunes candidats au départ à toutes les dérives. Les Maliens de Malabo et de Bata, de même que les membres de l’Amicale CEDEAO à Bata demandent le démantèlement de ces réseaux et leur interpellation par les services de sécurité.
Source : Cellule de communication du Ministère des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine
c,est le mnla qui doit aller les rendre visite car c,est le mnla la base de leur malheur…..
C’est une bonne chose. Mais j’aurais souhaité que madame le ministre visite les camps de réfugiés en Mauritanie, Burkina, Niger et Algérie si toutefois les autorités considèrent ces gens comme maliens.
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