Sensée unir tous les fils du même pays, la Conférence d’Entente Nationale(CEN) a été mise à profit par le Président de la République, en peine d’inspiration, pour régler ses comptes avec ceux qui ont boycotté son folklore.
La « Conférence d’entente nationale » qui doit favoriser la réconciliation nationale s’est ouverte ce lundi 27 mars en présence du président IBK, mais sans les ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) qui ont boycotté la conférence comme ils l’avaient annoncé. Dans son discours d’ouverture, le président IBK s’est montré très nerveux face aux absents.
Dans un ton très remonté, le président IBK a annoncé un discours va-en-guerre contre ceux qui ont refusé de participer à une Conférence d’entente nationale inopportune et de gaspillage des maigres ressources des pauvres contribuables Maliens. Il emploie pendant son discours une métaphore très claire : « Cette conférence nationale est un train qui démarre. Ceux qui ne l’auront pas pris peuvent toujours le rattraper à une autre gare ». Un appel sans équivoque que le président lance à tous les sièges restés vides au Palais de la Culture Amadou Amphaté Bâh. Des milliers d’absences qui démontrent à suffisance que la tenue de cette Conférence d’entente nationale n’est pas une priorité pour le peuple malien qui souffre et meurt à cause de la grève illimitée des médecins à ces moments-ci. Eh oui ! Le peuple malien broie le noir aujourd’hui à cause de la cherté de la vie instaurée par le régime IBK.
Au lieu de trouver une solution à cette souffrance des Maliens, IBK se préoccupe à organiser une Conférence, dans laquelle, il injecte un milliard et demi de FCFA. Une conférence servie de cadre d’ailleurs par lui(IBK) pour régler ses comptes avec ceux qui dénoncent sa gestion catastrophe du pays.
«Dans quelle famille laisserait-on la garde de la vieille mère à un fils capricieux, qui déserte la maison chaque fois qu’il est mécontent, à une fille inconstante, qui boude et disparaît chaque fois qu’elle a une petite contrariété ? Sachons donc, par notre exemplarité, notre rigueur, notre constance en toute circonstance, mériter la confiance de la famille pour mériter la garde de la vieille mère, l’Etat. Notre égoïsme et nos incohérences d’ aujourd’hui, peuvent facilement nous disqualifier et nous rendre indigne de la garde de la mère ». Ces propos tenus par IBK lors de la cérémonie d’ouverture de la CEN sont-ils des propos de paix ?
Soulignons qu’ils sont trois « grands » absents à cette conférence : la Confédération syndicale des travailleurs du Mali, l’opposition, et surtout les ex-rebelles de la CMA qui ont fini par changer d’avis et annoncer leur participation aux travaux de la deuxième journée.
Un autre groupe en revanche est revenu sur sa décision de boycotter cette cérémonie d’ouverture. La Plateforme, les groupes armés pro-gouvernementaux, étaient bien présents ce lundi dans la salle.
« Nous avons changé d’avis parce que toutes les conditions que nous avons posées dans la déclaration conjointe CMA Plateforme ont été remplies par le gouvernement. Il y avait deux points essentiels, que la conférence d’entente nationale ne soit pas clôturée au bout de 7 jours d’une charte dite nationale, et qu’il y ait une continuité dans le processus », a laissé entendre Me Harouna Toureh porte- parole de la Plateforme.
En tout cas, de l’avis général cette conférence d’entente nationale est un folklore et un véritable gâchis. Et IBK a transformé la tribune en un ring de fronde verbale.
Agmour
Ce vaurien n’a rien à dire. Il n’a que ces méchancetés à la bouche, avec ses vieilles dents pleines de rouille. Ce n’est pas de conférence qu’ont besoin les Maliens. Ils veulent que l’état prenne en charge leurs préoccupations. L’argent alloué à l’organisation de cette conférence bidon pouvait résoudre bien de problèmes, surtout lorsque le front social est en ébullition. Les hôpitaux manquent de tout. Le plateau technique est vétuste ou en panne, mais cela ne l’émeut pas pour autant. Il est important que I.B.K comprenne et accepte son incapacité à diriger le pays. Il n’a ni les qualités, ni les compétences qu’exige la gouvernance de ce pays. I.B.K s’est disqualifié depuis longtemps par la médiocratie dans sa façon d’orienter le pays vers le gouffre chaque jour que Dieu fait. Le Mali s’est noyé dans les eaux troubles du pouvoir d’un Président sans vision, sans initiative, sans ambition pour sa patrie. Aucun Malien, en dehors de ceux qui profitent des délices du pouvoir, ne veut plus de cet homme au pouvoir. Qu’il accepte de s’en aller comme l’a fait son ami Hollande qui a jeté l’éponge face aux difficultés à faire changer la France. I.B.K lui au contraire, a tout simplement tué les Maliens au même titre que les djihadistes. Pour la première fois, des Maliens éteignent leurs télé dès l’apparition de la tronche de leur Président sur le petit écran. Jamais Président n’a été autant détesté que I.B.K. en si peu de temps. Certains ne supportent même plus d’entendre sa voix, tellement ils le vomissent. Et pourtant, ce sont eux qui l’ont élu. Ils ne savaient pas qu’il leur mentait en arrivant au pouvoir. Il a suffit de quelques mois, pour que les Maliens se rendent compte, qu’ils venaient de voter pour leur assassin. Cet homme a rabaissé le Mali à plus bas que terre. Pour assouvir son goût immodéré du le luxe et le confort, il a commencé par se taper un jet en guise de règlement des soucis des populations. Puis, s’en sont suivit les détournements les plus spectaculaires de toute l’histoire du Mali depuis son indépendance. Pendant que certains Présidents africains se voient reprocher des détournements de dix à vingt milliards après cinq d’exercice du pouvoir, l’incomparable I.B.K, rien qu’en huit mois, a dépassé la barre des quatre cent soixante milliards, un record historique en Afrique sub-saharienne. En moins d’un an, plusieurs proches du Président ont compté le milliard, pendant que l’armée manque de tout, les populations elles, étaient K.O débout. Le vers venait d’entrer dans le fruit, et la saga a continuée. Elle se poursuit encore aujourd’hui au détriment du peuple, qui n’a plus que ses yeux pour pleurer. De colère et de remords, les Maliens attendent avec une nerveuse impatience, la fin de cette conférence de malheur, pour descendre dans la rue en découdre avec la horde de voleurs, restée insensible à leur misère. A l’arrogance et au mépris, ils veulent apporter la réponse qui sied, ils comptent bien en finir une fois pour toute, avec ce régime de corrompus et de voleurs, qui pillent et gaspillent allègrement les maigres deniers sensés soulager leurs malheurs, dans des conférences et des sommets inutiles, qui n’apportent rien à l’amélioration de leurs conditions d’existence. Cette fois-ci, en lieu et place de l’armée, c’est le peuple qui a décidé de faire un coup d’état. Impatient, jugeant la date des élections trop loin, il veut régler son compte à cette bande de voleurs maintenant. Les jours d’après conférence risquent d’être durs, très durs pour le pouvoir corrompu et incompétent d’un Président vomit par une population, qui a fini par découvrir, que leur I.B.K jadis adoubé, en plus d’être un piètre Président, n’est qu’un vulgaire imposteur. I.B.K n’a rien à foutre des problèmes des Maliens. Pour preuve, les grèves, l’état des hôpitaux et le nombre de morts ne l’ont jamais émus. Ce qui justifie le soudain déficit de confiance et d’affection, qui vient de se créer entre les Maliens, et celui qu’ils rendent responsable de tous leurs malheurs.
Le Président IBK, comme tout Chef de famille soucieux du rayonnement de la cellule familiale se voit dans un devoir de contrainte d’appeler tous les fils du pays (famille) à une union sacrée autour de ce qui lie tous les enfants de celle-ci qui ont souci également de son essor.
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