IBK au pouvoir depuis 3 ans : Qu’en pensent les citoyens ?

0
Les acquis du Président IBK
Le Président IBK et son épouse lors de son investiture en 2013

Le 4 septembre 2013, le Président de la République a prêté serment devant le peuple malien. Trois ans écoulés, des citoyens pensent de déception manque d’emploi, inaptitude à résoudre les problèmes qui persistent. Cette investiture est le résultat d’une élection paisible dont la majorité des Maliens ont voté pour Ibrahim Boubacar KEITA. Des propos forts, convaincants lors de sa campagne, il a su convaincre la majorité des citoyens. Voici ce que pensent des citoyens que nous avons interrogé pour ce 3ème anniversaire du Président IBK au pouvoir.

Le bilan des 3 années d’IBK au pouvoir est négatif ” affirme Amadou FANE citoyen. D’après M. FANE, depuis l’investiture du Président, rien n’est géré normalement. C’est vrai qu’il est venu trouver le pays plongé dans une difficulté. Mais il devait être apte à faire disparaître cette difficulté. Car dit M. FANE ” si on se présente candidat, ça veut dire qu’on est apte à gérer les problèmes de la population. ” Toujours selon M. Amadou FANE, la part des jeunes est très critique non seulement il ne crée pas d’emploi pour les jeunes mais il est en train de freiner les ressources dont nous tirons nos bénéfices. Pour ce monsieur, l’heure est de nous unir pour le Mali. “Je lance un appel à tous les Maliens de s’unir pour le Mali et non pour IBK“, appelle-t-il.

L’élection de 2013 est une élection exemplaire depuis l’avènement de la démocratie. Selon moi, IBK doit opter pour le bien vivre de la majorité qui a voté pour lui“, dixit Alou KONE. Crédible, convaincant, tout le monde lui croyait homme de la situation. C’est vrai qu’il est élu en pleine crise. Mais c’est pour cette crise qu’il a été élu. Car en cette période, tous les citoyens le disaient capable de nous faire sortir de cette crise à cause de sa campagne, poursuit M. KONE. ” Il aurait faillit à sa mission ” dit-il. Nous sommes conscients que la résolution de la crise ne s’est pas passée comme voulait M. le Président. Mais mettre ce problème de côté et venir nous chauffer ici à Bamako comme une balle de fusil à cause de ce sommet, c’est se créer un autre problème, avance M. KONE. ” Depuis 3 ans au pouvoir quelle route a-t-il bitumé qui peu procurer des bénéfices au pays ? Quel hôpital a-t-il construit pour les Maliens ? Quoi d’autres qui peuvent nous faire oublier les atrocités de 2012 ? “, se demande M. KONE. Dans sa campagne, IBK a promis 200.000 emplois. C’est l’égalité de ce chiffe qu’il détruit au contraire, affirme-t-il. Le Président IBK se trouve presque seul, surtout à cause de l’opération Bamako ville propre. Pour connaître que la majorité de la population ne suit plus son rang, M. KONE lui propose de faire un sondage. “Sur 100 citoyens sondés, je suis sûr qu’il ne dépassera pas 5″ affirme-t-il. Donner une bonne image au Mali aux yeux des visiteurs étrangers alors que les autochtones crèvent de calvaire est un projet mal conçu, mal exécuté, déplore-t-il. “Ce que je demande au Président, c’est de voir son entourage. En tout cas qu’il ne compte plus sur nous à l’élection prochaine ! “, dit-il.

Quant à Boura KONE, le Mali est un pays pauvre. Chacun se débrouille. L’emploi est rare. “Le déguerpissement n’est pas une opération aussi destructive comme le pensent certains”, reconnait-il. Mais cette opération devait être réfléchie tant du côté avantage qu’inconvénient. Etant donné que les inconvénients devancent énormément les avantages, ce projet devait être mis au second plan. Il termine ses propos tout en montrant sa désolation. IBK nous a tous déçu. “Mais, de grâce qu’il pense aux pauvres gens qui l’ont élu. Qu’il sache que le Mali est un pays pauvre, et, par conséquent doit être dirigé comme tel“, rappelle M. Boura KONE. Selon notre dernier citoyen interrogé, Sékou KEITA, toutes les ressources sont concentrées dans les villes. Les coins reculés sont toujours oubliés. “Je suis ressortissant de Yélimane”, dit-il. Pour accéder à cette localité, c’est le parcours du combattant. Les routes sont impraticables, la vie n’est pas facile. “Nous nous sentons abandonner. Nous ne sommes visités que lors des élections. Même cette visite c’est pour nos petites voix. Des fausses promesses, après l’élection, nous sommes oublié dans le calvaire “

Yacouba TRAORE

Stagiaire

Commentaires via Facebook :