IBK : un Mansa, un patriote et un homme de paix !

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La charte pour la paix et la réconciliation a été remise au président Ibrahim Boubacar Keïta ce 20 juin (photo d’archives). © RFI/Pierre René-Worms
La charte pour la paix et la réconciliation a été remise au président Ibrahim Boubacar Keïta ce 20 juin (photo d’archives). © RFI/Pierre René-Worms

IBK a eu un parcours exceptionnel. Il est le  fruit d’une tradition ancestrale bien tamisée et d’une modernité fine de notre nation. Ibrahim Boubacar Kéita a su trouver le juste milieu pour être un homme exceptionnel et un parcours à faire rêver debout. Jugez s’en vous-même.

  De son Koutiala natal à Bamako en passant par les villes françaises, IBK a fasciné son entourage tant par son éducation, son cursus scolaire et son goût prononcé pour le travail bien fait, l’excellence. Dès l’enfance, il a brillé de tout feu.

Etudiant très engagé pour la cause de son pays, il franchira allègrement le pas pour se retrouver dans le monde politique. Ce parcours depuis sa jeunesse lui ouvre un boulevard pour devenir un homme d’Etat. Mansa aussi ? Non, il l’est depuis sa naissance donc une question de lignée, n’en déplaise à certains.

Au Mali, peu de gens ont un parcours aussi brillant que celui de cet homme. Après de brillantes études depuis le lycée au Mali notamment au lycée Terrasson de Fougères il a glanera plusieurs diplômes dans l’Hexagone. On peut citer volontiers une maîtrise d’histoire, un diplôme d’études approfondies (DEA) en sciences politiques et un autre en histoire des relations internationales contemporaines (IHRIC).  Il a travaillé au célèbre Centre national de la recherche scientifique (CNRS) comme chargé de recherche et a enseigné les systèmes politiques du Tiers-monde à l’Université de Paris Tolbiac.

Ceux qui pensent qu’IBK connait peut le Mali se trompent lourdement ou tout simplement sont de mauvaise foi. Depuis 1986, l’amour du pays le fait retourner au bercail. Ce même amour l’amènera à s’investir à la recherche du développement du Mali, son pays. Dans ce cadre, l’homme fut conseiller technique principal de l’Union européenne pour le Fonds européen de développement (FED). Mieux, à l’ONG Terre des hommes France, il a été le directeur pour le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Peut-on dire encore qu’il ne connait pas le Mali ou les Maliens ?

Avant, il fut un militant engagé dans l’Association des étudiants et stagiaires maliens en France (AESMF), de la Fédération des étudiants d’Afrique Noire en France (FEANF). Il a participé activement à la création en 1969 du Comité de défense des libertés démocratiques au Mali (CDLDM), dont il deviendra le secrétaire général deux ans plus tard. Peut-on encore lui apprendre la liberté démocratique ?

Ce que certains ne savent pas ou font semblant d’ignorer depuis 1986, celui qu’on appelle affectueusement “Kankélétigui” participait dans la clandestinité au mouvement démocratique malien qui est  à l’origine de la révolution de mars 1991.  Il sera le président de 1994 à 2000 de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma) dont il est membre fondateur. C’est ce parti qui est à l’origine, certes avec d’autres, de l’émancipation démocratique au Mali

IBK mène une longue lutte pour  la présidence. Cette lutte fut rude et extrêmement difficile à tel point que peu de gens s’alliaient à lui. Parmi les quelques fidèles autour de lui, certains commençaient à disparaitre. D’autres niaient tout simplement d’avoir été d’obédience “ibkiste” ou le niaient tout simplement.

Chemin faisant, il gagne le pouvoir en roue libre avec plus de 77 % des suffrages exprimés. Une victoire du peuple. Une bénédiction divine, puisqu’il doit sortir le Mali de cette situation de crise sans précédent. C’est à cela qu’il s’attela dès sa prise de pouvoir. Pierre par pierre, il est en train de reconstruire le pays tel un Mansa, un patriote. Cela n’est pas le goût de tout le monde d’où la fronde savamment orchestrée contre lui et contre le peuple malien.

Que de calomnies, de mensonges, diffamations d’attaques ! Et la petite bête est toute trouvée à la faveur de la révision constitutionnelle. Mais le peuple n’est pas dupe. Il saura séparer le bon grain de l’ivraie.  La renaissance de  “l’Honneur du Mali” et la répartition du “Bonheur des Maliens” est en marche et aboutira. Inch Allah !

Source : Providentiel

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1 commentaire

  1. En 2013, nous ne rêvions que de lui, nous pensions qu’il était la solution bref le méssie. Nous nous sommes trompés. Comme on le dit dans le domaine du Football, on a marqué un yabé c’est-a-dire un but contre notre propore camp. #An bolo kèra an yèrè kala ye#
    Et si c’était a refaire? Insécurité residuelle

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