IBK au second tour : Le Politique, l’Espoir et l’Espérance

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Le candidat Ibrahim Boubacar Keïta
Le candidat Ibrahim Boubacar Keïta

Nul doute qu’Ibrahim Boubacar Kéita incarne aujourd’hui, pour tout un peuple, l’espoir et l’espérance pour un futur meilleur, d’où tout l’enjeu de cette présidentielle.

L’enjeu de cette élection, pour le peuple malien, ne porte ni sur un programme de promesses irréalisables, ni sur un projet de société maquillé, encore moins sur une vision politique opaque. Ne pas le comprendre serait une absurdité.

L’enjeu majeur de ce scrutin tourne autour du choix d’un dirigeant capable de restituer à l’homme malien son honneur et sa dignité, de mettre en bonne place l’autorité de l’Etat, mais surtout de réinstaller le pays dans son intégrité et faire du Mali un pays debout dont la voix portera.

A l’issue de ce premier tour fort exaltant, il revient au candidat Ibrahim Boubacar Kéita de comprendre très vite que sa victoire, au soir du 11 août 2013, ne viendra pas d’alliances contre nature, car à n’en pas douter, les alliances injustifiées peuvent bien être suicidaires. C’est une blague que de ne pas comprendre que toute prise de position politique a indéniablement des conséquences qu’il faut assumer.

Il revient au candidat Ibrahim Boubacar Kéita de comprendre, avec lui tous ceux qui le soutiennent, que la consécration attendue viendra de tout l’effort qu’ils déploieront pour ramener ces maliens (48,46 %) qui ne se sont toujours pas exprimés.

Nul doute que le score de 39,23 %, exprimé en faveur du candidat Ibrahim Boubacar Kéita, est le résultat d’un vote sanction de tout un peuple contre des prébendiers et de rentiers qui n’ont jamais caché leur prétention de perpétuer le régime d’ATT sans ATT.

Les maliens sont formels, qu’il est illusoire de croire que l’on peut résoudre les problèmes avec ceux qui les ont créés ; pire lorsque ces derniers constituent eux-mêmes une partie des problèmes, sinon l’essentiel.

Il revient au candidat Ibrahim Boubacar Kéita de comprendre qu’une alliance avec des hommes politiques, dont la seule candidature est perçue par le peuple comme une arrogance de plus, peut bien refroidir l’ardeur déjà entretenue.

Enfin, il revient au candidat Ibrahim Boubacar Kéita de garder la tête froide par rapport à ces probables alliances politiques, car même si la victoire est à portée de main, l’élection ne sera gagnée qu’au soir du 11août 2013.

A lui de prendre, pour l’assaut final, les décisions justes.

Safounè KOUMBA

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Informe toi mon frère avant de parler. L’esprit critique est à encourager mais fais le au moins avec des faits concrets. Tu veux dire que IBK suivait Sanogo? o.O
    Une chose est sûre, Je vois personne qui pourra assurer, non pas la continuité mais le changement à part IBK. Ce choix est motivé par le fait qu’il n’a jamais changé de vision politique même lorsqu’il a été victime à l’élection 2002, en plus il est impartial, respecte le bien public et pour finir sa carrure est faite pour un président. Après, tout monde fait ce qu’il veut mais c’est une évidence qu’il soit l’homme de la situation à moins d’être une personne dépourvue de tous ses sens. Bien à vous

  2. Je souhaite très sincèrement pour le bonheur des maliens…. la défaite de IBK au soir du 11 Aout, surtout que, maintenant en plus de ces hommes politiques de paille, les pire ennemis du pays, le MNLA viennent sur RFI ce matin de « porter leur choix » sur le caméleon…de Sébenicoro…., soit disant « pour l’honneur du Mali »…..

    Mon pauvre Mali dont l’honneur se trouverait selon IBK dans son alliance avec les forces du mal (pushistes; islamistes sans répères, rebelles, politiques sans foi ni dignité…) Bizarre non….?

    Qui avait dit dès les premiers mois de la crise, que Sanogo le soldat raté était de mèche avec les rebelles..;sachant que ibk n’a jamais caché son support à celui ci, on n’a pas besoin d’être Einstein pour en tirer les conclusions qui s’imposent…. La farce a trop duré…..IBK n’est pas la solution…
    Pourquoi le fameux caméléon de sébénicoro fuit le débat…? Il n’est pas sûr de lui

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