A la célébration du 59e anniversaire de l’accession du Mali à la souveraineté nationale, le président de la République du Mali, Ibrahim B. Keita, a déposé une gerbe de fleurs au monument du soldat inconnu à la Place d’armes de Kati. Pour l’occasion, le chef suprême des forces armées a réaffirmé sa volonté et son engagement à rééquiper et réarmer l’armée nationale avec comme priorité la protection des soldats.
Les FAMa montent en puissance. Cela est bien visible sur le terrain, malgré un contexte difficile marqué par la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme. Cela est possible grâce à l’engagement du chef de l’Etat qui, depuis plusieurs années, œuvre pour le renforcement de la troupe sur tous les plans.
Dimanche 22 septembre 2019, il a de nouveau réaffirmé cet engagement. Après avoir procédé au traditionnel dépôt de la gerbe de fleurs au Monument des morts, le Chef suprême des armées a fait allégeance au drapeau national. Ensuite, IBK accompagné du Chef d’Etat-major général des Armées a passé en revue les troupes, assisté à la décoration de 10 soldats aux médailles du mérite militaire, de blessé de guerre, de sauvetage et de commémoration de campagnes.
Le clou de la cérémonie a sans doute été la découverte des 36 nouvelles acquisitions des forces armées et de sécurité, principalement des véhicules blindés, qui seront immédiatement déployés sur le terrain. “Je ne dis pas que la question des engins explosifs improvisés a été entièrement résolue, mais beaucoup a été fait. La vie des hommes sera sauvegardée. C’est ça l’essentiel pour moi. Au-delà de tout, c’est ça mon souci et c’est à cela que je travaille. Ça préfigure l’armée reconstituée, le Mali retrouvé. Le Mali fraternel, plus que jamais c’est ça le Mali”, a déclaré le président.
Il précise : “j’ai un projet pour le Mali. Je veux travailler pour le Mali. Je veux construire le Mali…Je dis encore une fois ma confiance totale en l’armée malienne. Elle sait combien j’ai souci d’elle. Elle le sait. Ce n’est pas de vains mots. Elle sait quelles sont les mesures prises depuis que nous sommes là pour la revigorer, pour la réconforter pour qu’en cas de besoin les familles soient confortées et réconfortées. Toutes ces mesures sont d’ordre public et sont connues. Et les pupilles également sont désormais une réalité au Mali”.
Sory I. Konaté
DIALOGUE SOCIAL
IBK pour l’organisation des conférences régionales de développement
Dans son adresse à la nation, samedi 21 septembre 2019, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, a instruit au gouvernement d’étudier les conditions d’organisation des conférences de développement dans toutes les régions du Mali pour conforter l’orientation politique prise depuis les États généraux de la décentralisation.
A l’occasion de la célébration du 59e anniversaire de l’accession du Mali à l’indépendance, le président IBK s’est adressé à la nation samedi soir. Dans un long discours, le président IBK a touché à tous les points. De la revendication des jeunes pour le bitumage des routes nationales, en passant par la mise en œuvre de l’accord pour la paix ou encore son projet de société “Notre Grand Mali avance”. Il a dit tout, appelant surtout ses compatriotes à plus d’efforts et d’engagement pour développer le pays.
Mais, au sujet des revendications relatives au développement local et régional, il a demandé au gouvernement d’étudier les conditions d’organisation de conférences de développement dans chaque région du Mali.
“Ces conférences régionales de développement seront des Table rondes avec la participation active des forces vives de chaque région, des diasporas maliennes, des partenaires de la coopération bilatérale, multilatérale et décentralisée”, a-t-il expliqué, précisant qu’une telle initiative confortera l’orientation politique prise depuis les États généraux de la décentralisation, orientation qui place la région, dans le cadre de l’approfondissement de la décentralisation, au cœur de la nouvelle architecture institutionnelle du pays.
Dans la même veine, IBK a lancé l’appel à tous les acteurs de l’insécurité qui, depuis quelques semaines, secoue le Centre du pays. “C’est le lieu pour moi de rendre hommage à ce jeune et dynamique patriote commissaire, qui vient de perdre la vie à Niono, dans l’exercice de ses fonctions, au service de la patrie et de la sauvegarde de la paix civile et de la protection de nos concitoyens. Gloire à lui. Certes, la demande de bonnes routes est légitime tout comme l’est le souci d’une meilleure gouvernance de nos ressources afin que chaque centime aille au précieux chantier du développement national”, a reconnu le chef de l’Etat.
Le dialogue, mais pas de violence
Pour autant, a-t-il insisté, “le recours à la violence comme moyen de revendication de droits, que l’Etat est le premier à reconnaitre, ne saurait prospérer sans mettre en péril le contrat social. Car, en effet, si la République confère des droits, elle impose également des devoirs dont le premier est la renonciation à la violence comme moyen d’expression. Par conséquent, la violence qui tend à devenir un moyen de revendiquer, ne peut être tolérée”.
“Qu’il s’agisse des actes criminels dans le Nord, au Centre et partout ailleurs, ou des tragédies actuelles de Niono et Tombouctou, le seuil de l’intolérable est en train d’être franchi et si nous n’y prenons garde, ce sont les fondements même de notre société qui s’en trouveront ébranlés”, décrit le président.
Pour conjurer un tel spectre, il annonce avoir instruit le Premier ministre d’être à l’écoute des populations en effectuant des missions sur le terrain qui traduisent sa volonté décuplée d’être plus que jamais attentifs aux préoccupations des populations. “C’est dans le même esprit, avec les mêmes visées, que j’ai nommé un Haut représentant pour le Centre, en la personne de l’ancien président Pr Dioncounda Traoré”.
Attaché aux valeurs de la paix et à la promotion du dialogue, le chef de l’Etat a, dans ce discours, indiqué la marche à suivre pour booster un véritable développement du Mali dans la paix, la quiétude et le respect des institutions.
Sory I. Konaté
IBK a la prise d’armes à Kati : “Pour moi, l’essentiel c’est la préservation de la vie de nos hommes”, c’est pourquoi les avions militaires Maliens sont cloues au sol et ne volent pas Boua? Quelle honte et quel manqué de dignite et d’honneur!
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