Grave contradiction entre le président IBK et son ministre de la Santé

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Tumultueuse gouvernance sous IBK : Est-ce la fin d’un mythe ?
Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta

Sur le bilan des victimes de la maladie Ebola au Mali, il ya une grave contradiction entre le président de la République Ibrahim Boubacar Keita et son ministre de la Santé publique monsieur Ousmane Koné. Nous disons que c’est grave car, il s’agit bien de vie et de santé des êtres humains mais pas des bovins ou des caprins.  Dernier pays ouest africain à être attrapé par cette terrible fièvre hémorragique à virus Ebola, le Mali attire tristement l’attention du Monde. La France déconseille à ses ressortissants de se rendre au Mali.

Le dernier bilan sanitaire présenté par le Ministère malien de la santé au Mali mentionne 4 cas d’infection par Ebola dont 3 décès et un en traitement contrairement à la déclaration du président IBK, qui lors de sa visite à Kourémalé a annoncé « Le nombre de victimes du virus Ebola au Mali est entre 5 ou 6 personnes, voire plus ». Alors entre le Président et son Ministre,  qui se trompe et trompe volontairement ou involontairement les maliens déjà très paniqués par la présence de cette Ebola sur leur territoire ? Soulignons que ces annonces contradictoires ont été faites le même jour.

 

Bocar Moussa Diarra

Ce ministre déphasé

Il y a des ministres dans le gouvernement Mara qui éprouvent toutes les difficultés à bien tenir leurs portefeuilles en main. C’est le cas du ministre de la fonction Publique et des relations avec les institutions, Bocar Moussa Diarra. L’on se rappelle qu’il a montré toutes ses limites lors des premières négociations avec l’UNTM. Des négociations qui ont échoué et qui ont conduit à 48 heures de grèves des services publics. Ensuite, lors du second round, il est allé se faire harakiri face au secrétaire général adjoint de l’UNTM Maouloud Ben Kattra, qui l’a planté comme un débutant. Incapable de défendre la position de son gouvernement en direct sur les antennes de la télévision nationale, Bocar Moussa Diarra ne faisait que vociférer. Ayant perdu le contrôle face à un cadet que même un de ses conseiller technique aurait contrarié, il lança à son vis-à-vis que lui, ministre de son état, il s’est ‘’transporté’’ au siège du syndicat pour discuter. Il ne se limite pas à cette bavure qui lui aurait certainement couté son fauteuil sous d’autres cieux. Dépassé et déphasé, notre ministre, malgré le climat délétère et l’impasse qui caractérisaient les négociations à l’époque, a voulu se rendre à la Mecque. C’est le Premier ministre qui ’aurait rappelé à l’ordre, en lui demandant de déposé sa démission d’abord avant de partir à la Mecque. Quel manque d’inquiétudes de sa part. Notre ministre qui, maintenant commence à porté des costumes sur mesure, aurait voulu aller se mirer sur les berges du fleuve Niger avec le Président de la république sans savoir que la mission sur Diafarabé a été annulée. Il n’avait pas cette information malgré le titre de ministre qu’il porte.

Et le voilà faire, avec précipitation, la proclamation des résultats du concours de la fonction publique…

 

 

 

 

Affaire clinique pasteur

Un douanier serait à la base de notre malheur

C’est un fait réel. C’est douanier imprudent qui aurait voulu faire plaisir à son marabout d’imam malade, a payé la clinique pasteur pour le faire soigner. Il aurait déboursé plusieurs millions de nos francs pour se faire. C’est ainsi, que la clinique a osé faire hospitaliser le vieillard dans ses locaux sans aucune formalité sanitaire. Les résultats on les connait. Notre source est formelle, c’est cet imprudent de douanier qui est la cause du malheur de tout un peuple. Cupidité quand tu nous tiens. Qu’est ce que l’homme ne ferait pas pour de l’argent, allant jusqu’à vendre son âme aux diables.

 

Ebola au Mali

Qui va payer  cette faute grave ?

Des têtes doivent tombées, c’est le moins que l’on puisse dire. Faire hospitaliser un malade du virus Ebola dans ses locaux est un crime pour qui connait la dangerosité de cette maladie et ses modes de transmission. Sous d’autres cieux, les responsables de la clinique Pasteur seront certainement sous les verrous pour leur complicité dans cette affaire. Mais puisse qu’ils ne sont pas les premiers responsables de cette tragédie humaine dans la mesure où, il y a un ministre de la santé et un ministre de la sécurité intérieure. L’on se demande comment, ce malade a pu traverser la frontière sans contrôle sanitaire qui se devait d’être très rigoureux comme l’avait dit le Président IBK lorsqu’il avait refusé de fermer les frontières avec ce pays frère. Il s’est même transporté là-bas. On l’a aperçu dans les rues de Conakry se promenant avec le Président Condé en guise de solidarité.

Si l’on sait que lors de la mise en place du gouvernement Mara tous les ministres avaient signé un contrat de loyauté et de responsabilité. En vertu de ce contrat, les deux  ministres ont fauté. Ils doivent donc rendre le tablier sans autre forme de procès.

Aujourd’hui, les 16 millions de maliens que nous sommes sont en danger par la négligence et les erreurs de deux ou trois personnes

La Rédaction, Option

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3 COMMENTAIRES

  1. Vous pensez qu’il y a une contradiction entreIBk , non, tout cela est fait exprès par le roi sans soucis, c’est le ministre kone qui a raison car ibk veut gonfler les chiffres pour l’argent des partenaires pour bouffer encore et toujours, Le gros ventre n’est pas assez rempli. IL FAUT qu’il ait sa part de gâteau de ts ces millions d’euros donner par des complaisants dt les populations tirent le diable, car eux au moins ont des diables qui ont gardé leur queue encore
    L’autre hypothèse c’est empêcher les agents du FMI de venir évaluer si les protégés du roi st sous verrous ou pas il gonfle les chiffres pour les maliens se concentrent sur l ebola et non les sommes détournées, ms ne marchera pas du tout, le reste qui sera ebola free va continuer le combat de la lutte contre la corruption d’une famille d’un clan contrele peuple, si ce n’est pas le FMI ce sera nous car nous ne lacherons rien, parole de kankeletigui , ns n’avons qu’une seule parole, la fin de l’impunité pour les caïmans dibk

  2. Pour ceux qui ont regardé le débat IBK – Opposition, concernant la proposition de fermeture des frontières avec la Guinée,le seul argument du président de la république est que l’OMS ne préconise pas une telle mesure. Mais ce que IBK ne dit pas, c’est qu’en contre partie de la non fermeture des frontières, l’OMS préconise des mesures de préventions rigoureuses dans les zones frontalières.
    Aujourd’hui nos propres populations sont mises en quarantaine chez nous, n’est-ce pas une sorte de fermeture de frontière entre maliens ? Qui prend en charge les familles de ces personnes mises en quarantaine ? Combien de nos partenaires étrangers vont fuir notre pays à cause de ce virus Ebola ?

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