Nommé le 27 septembre 2020 Premier ministre de la transition, Moctar Ouane a formé un gouvernement de transition de 25 membres. Si certains membres de ce gouvernement sont en panne d’idées et préfèrent dormir sur les deux oreillers, d’autres, au contraire, se distinguent déjà par leur dévouement au service de la nation. Parmi ces jeunes ministres bien appréciés à la tâche par les populations, figurent Madame Kadidiata Konaré, ministre de la Culture, de l’Artisanat et du tourisme et non moins fille d’Alpha Oumar Konaré, ancien président de la République ; Mossa Ag Attaher, ministre de la Jeunesse et des Sports et Mohamed Salia Touré, ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle.
Ministre de la Culture, de l’artisanat et du tourisme : Une dame discrète et efficace
Nommée le 5 octobre 2020 à la tête du département de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Madame Kadidiata Konaré s’est mise à la tâche sans tarder en identifiant les difficultés qui émaillent les secteurs de la Culture et de l’Artisanat, afin d’y apporter des solutions concrètes. Ne dit-on pas que la meilleure façon de soigner une maladie est de bien faire le diagnostic. Ainsi, elle n’a pas tardé d’organiser une série de séminaires sur le thème «émergence pour une vision concertée des secteurs de la culture et du tourisme». Objectif : offrir un cadre de réflexion de haut niveau aux acteurs culturels, aux artisans, et aux professionnels du tourisme sur la place et le rôle de leurs secteurs d’activité ; faire l’état des lieux ; diagnostiquer les problèmes et faire des recommandations pour leur émergence. La tenue de ces journées a suscité l’espoir chez les acteurs de la culture et l’Artisanat, lesquels ont beaucoup apprécié la démarche de leur ministre de tutelle. Madame Kadidiatou Konaré qui a toujours laissé entendre que c’est dans les tréfonds de nos valeurs culturels qu’on doit puiser pour bâtir le Mali nouveau, a présenté, en marge de ces journées de réflexion, ses ambitions pour les secteurs de la culture, du tourisme et de l’artisanat. Elle entend se battre pour la mise en place d’un fonds d’aide aux artisans et aux acteurs de la culture et du tourisme et d’un mécanisme d’assistance des couches les plus vulnérables ; la réhabilitation des espaces culturels ; la relecture des différents textes qui régissent les entités de la culture, de l’artisanat ; le renouvellement des instances dirigeantes des différentes structures. Bref, Madame Kadiatou Sangaré s’engage à faire rayonner la culture et l’artisanat malien en Afrique et à l’international. Ce défi ne semble pas être au-dessus de ses capacités, dans la mesure où elle est de la famille de la culture en tant qu’écrivain et éditrice. Mais Aussi, son approche séduit les acteurs du secteur.
Aujourd’hui, les secteurs de la culture, de l’artisanat du tourisme sont fortement impactés par les crises sécuritaire et sanitaire. Le ministère de la Culture, de l’artisanat et du tourisme, sous le leadership de Madame Kadidiatou Konaré s’est battu et a pu obtenir la somme d’un milliard FCFA, afin de venir en aide aux acteurs de la culture, de l’artisanat et tourisme affectés par la pandémie du coronavirus. Cette action fait dire à un des conseillers du département que Madame Kadidiatou Konaré est un ministre dont « la main est plus habile que sa langue», c’est-à-dire que c’est une dame discrète mais très efficace.
Mossa Ag Attaher, un homme dynamique très apprécié à tête du département des Sports et de la Jeunesse.
Ce ne sont pas les preuves du dynamisme et de la compétence de ce jeune ministre qui manquent. Trois mois après sa prise de fonction, il fait parler de lui à cause des les bons résultats sportifs qui sont déjà au rendez-vous. Des résultats visibles et palpables. Toutes choses qui font dire aux acteurs sportifs et de la jeunesse que les plus hautes autorités de la transition ne se sont pas du tout trompées en lui nommant à la tête de ce département. Autrement dit, c’est l’homme qu’on a mis à la place qu’il faut.
C’est grâce à son management et à son dynamisme, que l’équipe nationale masculine de basketball des moins de 18 a remporté, en décembre 2020 au Caire, la coupe d’Afrique et l’équipe nationale masculine de la même catégorie a été classée deuxième. Du même coup, ces deux équipes garçons et filles des moins de 18 ans sont qualifiées à la coupe du monde de 2022.
Mossa Ag Attaher est considéré par ses collaborateurs comme un homme de terrain qui est sur tous les fronts pour défendre la cause de la jeunesse et des sports. Il est permanent sur le terrain de la lutte contre la covid en initiant et en réalisant des activités de sensibilisation de la jeunesse. Il est le premier ministre des sports à initier une action de renforcement des capacités des chauffeurs de son département en leur dotant de tenues de travail.
Par ailleurs, convaincu que les bons résultats sportifs dépendent souvent du bon fonctionnement des structures et organisations sportives, il a initié des concertations régionales, afin de permettre une relecture inclusive de la politique du cadre du développement de la jeunesse et des sports. Autre prouesse du ministre Mossa Ag Attaher : la signature, le 15 janvier dernier, d’un accord de coopération sportive entre le Mali et la Fédération de Russie. Un accord qui a pour objectif de renforcer la coopération bilatérale entre le Mali et la Russie dans les domaines de rénovation d’infrastructures sportives, l’accompagnement technique, la formation et les partages d’expériences.
Pour ces efforts et ces bons résultats sportifs depuis sa nomination dans le gouvernement de transition, Mossa Ag Attaher a reçu les félicitations et les encouragements du président de transition et du Premier ministre de transition, Moctar Ouane. Aussi, l’ACNOA (Association des Comités Olympiques d’Afrique) lui a décerné le trophée pour les bons résultats enregistrés en si peu de temps à la tête du département des Sports et de la Jeunesse. C’était le 28 décembre 2020, en République de Guinée en marge du séminaire international sur l’autonomisation des femmes et des filles par le sport.
Grâce à son dynamisme apprécié au-delà des frontières du Mali, de nombreux partenaires ont déjà réitéré leur soutien et leur accompagnement au département de la Jeunesse et des Sports.
Emploi et Formation Professionnelle : Mohamed Salia Touré, l’homme qu’i faut à la place qu’il faut !
Il est en passe d’humilier ses détracteurs qui pensaient qu’il n’a pas d’épaules solides pour supporter le département stratégique qu’est le ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. Force est de constater que ses premiers pas à la tête de ce département se révèlent rassurants pour beaucoup Maliens.
En tant qu’Ancien président du Conseil National de la Jeunesse (CNJ) et leaders de mouvements citoyens et de veille, Mohamed Salia Touré est parmi les mieux informés sur les difficultés de la jeunesse malienne, parmi lesquelles figurent en première ligne, les problèmes de formation et d’emplois. Ce n’est pas surprenant de lui voir poser des actions concrètes pour tenter de résoudre les préoccupations de formation et d’emplois des jeunes.
En organisant la 3è édition de la bourse de l’emploi et de la formation professionnelle à Bandiagara, localité en proie à l’insécurité, le ministre Touré a fait une pierre deux coups. Cette activité permet non seulement de favoriser l’employabilité des jeunes, mais aussi de contribuer à la résolution de la crise sécuritaire dans la région. De nombreuses études démontrent que le désœuvrement des jeunes favorise l’insécurité. Sans emplois, les jeunes sont facilement recrutés par les terroristes. C’est pourquoi, la bourse de l’emploi de Bandiagara a été saluée non seulement par les populations mais surtout par les partenaires engagés au Mali dans la lutte contre le terrorisme.
Le ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle semble décider de résoudre le chômage des jeunes à travers la formation professionnelle. C’est pourquoi, il a inscrit dans ses priorités, la construction et l’opérationnalisation de plusieurs centres de formation professionnelle afin de résoudre l’équation d’adéquation formation-emplois au Mali. C’est dans cette dynamique, qu’il a procédé à l’ouverture de la rentrée académique 2020 -2021, du Centre de Formation Professionnelle de Senou. Fruit de la coopération sino- malienne, ce centre accueillera 100 étudiants en raison de 25 étudiants par filière dans les filières comme le carrelage, la peinture bâtiment, la construction métallique et la plomberie. Le ministre espère d’ouvrir, dans les prochains mois, le Centre de Formation Professionnelle en Agroalimentaire (CAAS) en construction à Siby. Ce centre formera, par vague, 40 filles par mois sur dix mois.
Par ailleurs, le ministre entend redynamiser et exploiter tous les secteurs qui peuvent créer des emplois durables. Pour relever ces défis, le ministre a décidé de mettre l’accent sur la bonne communication indispensable en matière d’emplois.
Rappelons que pour son engagement au service des diplômés et de la jeunesse, sa performance et les résultats obtenus, Mohamed Salia Touré a été désigné ministre du mois de novembre par le Baromètre Instrument de Veille Citoyenne.
Ces trois ministres à savoir Madame Konaré de la Culture ; Mossa Ag Attaher des Sports et Mohamed Salia Touré sont des exemples à suivre pour construire le Mali nouveau.
Aboubacar Berthé
Ce journaleux doit avoir une cervelle de moineau, pourquoi cette page publicitaire. Ils sont payés alors pourquoi, pour et par qui?
Y Berthé , ne tombe pas dans le griotisme , laissons les choses évoluées un peu avant de nous lancer dans des jugements de proximité , c’était comme ça sous le régime d’IBK, j’apprécie moins maintenant . les cadres ou les décideurs maliens ont fait trop de mal à ce pays depuis 91 à nos jours. Tous les jours ,les maliens sont en larme , regardez un peu chez nos voisins , le Sénégal et la Côte d’Ivoire, ils travaillent pour leurs pays et les maliens pour leurs familles (femmes et enfants) même pas la famille élargie
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