S’il y a un domaine dans lequel le président Ibrahim Boubacar Kéïta mérite des lauriers et pour lequel son bilan à mi-parcours peut être jugé largement positif, c’est bien celui de la promotion des jeunes aux fonctions nominatives. Jamais dans l’histoire du Mali, un chef d’Etat n’a autant hissé les jeunes cadres aux plus hautes sphères de l’Administration malienne, dans les services centraux et rattachés, dans les sociétés et entreprises d’Etat et même dans les fonctions politiques. Qu’ils soient Premiers ministres ou ministres, présidents de Conseil d’administration, Présidents directeurs généraux, directeurs généraux ou nationaux, directeurs de Cabinet ou chefs de cellules centrales, ambassadeurs, consuls ou fonctionnaires internationaux, etc. les cadres maliens entre 30 et 45 ans ont connu une ascension fulgurante. Revue non exhaustive de figures haut placées qui symbolisent la jeunesse malienne !
Hier, c’étaient Moustapha Ben Barka, Boubou Cissé, Mahamadou Camara, Moussa Mara, Mamadou Gaoussou Diarra, Moussa Sinko Coulibaly, Abdoulaye Koumaré, Mahamane Baby, Youssouf Touré, Amadou Thiam…
Aujourd’hui, ils ont pour noms Arouna Modibo Touré, Amadou Cissé, Nock Ag Ibrahim, Racine Seydou Thiam, Mohamed Al Bachar, Mamadou Ismaïl Konaté…Ils partagent leur jeunesse, leurs compétences, leur amour pour la patrie et leur dévouement à servir le pays. Au moment de leur nomination, ils étaient âgés au plus de 41 ans; certains attendaient même de souffler sur leur 36è bougie. Aujourd’hui, dans toutes les sphères de l’Administration publique et autres segments de la vie nationale, il n’y a nulle part où l’on ne retrouve de jeunes cadres “placés” par IBK. A notre avis, ce choix d’IBK de porter haut le flambeau de la jeunesse malienne se justifie par trois raisons fondamentales.
Primo, le développement d’un pays et la consolidation de sa démocratie se mesurent à l’aune de la vitalité de sa jeunesse. Secundo, toutes les statistiques conviennent que les jeunes constituent 60% de la population malienne. Tertio, la création de 200 000 emplois et la promotion des jeunes sont une promesse de campagne du candidat Ibrahim Boubacar Kéïta.
On a encore à l’esprit ce célèbre clin d’œil à la jeunesse malienne le 9 juin 2013 lors du lancement de la campagne électorale pour le 1er tour de la présidentielle: “Le chômage des jeunes est, parmi les maux qui affligent notre société, un des plus douloureux. Sans emploi, il n’est pas d’intégration sociale réussie, pas de réalisation de soi dans la communauté. Tout sera mis en œuvre pour créer des emplois en nombre suffisant pour tous ceux qui y aspirent. En définitive, il s’agira de favoriser l’émergence d’une jeunesse responsable de son destin et capable de jouer pleinement son rôle de citoyen du Monde. La jeunesse malienne doit se penser en citoyenne du Monde afin de bien mesurer la densité des enjeux auxquels elle est présentement confrontée et d’être ainsi en mesure d’adopter les comportements idoines qui permettront de juguler les retards multidimensionnels affectant l’Afrique d’aujourd’hui”.
Chose promise, chose due ! Dès son premier gouvernement, IBK honore son engagement en lançant de jeunes loups dans l’équipe dirigée par Oumar Tatam Ly: Moustapha Ben Barka, Dr Boubou Cissé, Moussa Mara, Mamadou Gaoussou Diarra, Mahamane Baby, Moussa Sinko Coulibaly, Abdoulaye Koumaré. Il en fait de même dans son propre Cabinet où Mahamadou Camara devient son plus proche collaborateur. Plus tard, des services rattachés et sociétés publiques se verront dirigés par des jeunes cadres, à l’image de l’Apej, de l’Anpe, du Pmu-Mali, du Fafpa, de la Cellule de communication de la Présidence, etc. Le décor étant planté, il ne reste plus qu’à flasher sur certains jeunes cadres promus à leur juste valeur par le Président IBK.
Dr Boubou Cissé, ministre de l’Economie et des Finances
Le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé, est âgé de 42 ans. Il en avait 39 en 2013 quand IBK l’élevait au rang de ministre de l’Industrie et des Mines. Né à Bamako, il y effectue ses études primaires à l’école Mamadou Konaté, puis à l’école fondamentale de N’Tomikorobougou. Après le lycée (1982-1985), Boubou Cissé s’envole pour la République Fédérale d’Allemagne puis les Émirats Arabes Unis pour des études supérieures.
Il revient en France, précisément à l’Université de lermont Ferrand, où il passe un DEA en économie du développement. Boubou Cissé est également titulaire d’un Doctorat en sciences économiques, obtenu à l’université d’Aix-Marseille, en France.
Il entre à la Banque mondiale où il occupe le poste d’Economiste principal chargé des opérations de 2005 jusqu’à sa nomination dans le gouvernement d’Oumar Tatam Ly, le 8 septembre 2013. Avec lui, les finances du pays sont aujourd’hui au vert, selon plusieurs spécialistes.
Mahamane Baby, ministre de la Formation Professionnelle
Mahamane Baby avait 45 ans (né le 12 janvier 1968 à Goundam dans la région de Tombouctou) quand il devenait, en 2013, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Il a survécu aux six remaniements ou réaménagements opérés sous IBK. Il est titulaire d’une maîtrise en anglais obtenu à l’Ecole normale supérieure de Bamako (Ensup) et d’un Diplôme d’études supérieures spécialisées (Dess) de Sup’ Management de Bamako. Fonctionnaire international des Nations unies, Mahamane Baby fit ses études fondamentales à Goundam, Nioro du Sahel et Gourma Rharous entre 1974 et 1980. Il occupa successivement les fonctions de Chargé de portefeuille Caraïbes et Pacifique du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Chargé de l’administration à Icrisat et Coordinateur adjoint à l’Usaid, Consultant à la Banque mondiale. A sa nomination comme ministre, il était Chargé du portefeuille Afrique de l’ouest et du centre au Pnud.
Moussa Sinko Coulibaly, Directeur de l’EMP
L’actuel directeur de l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye (où IBK l’a nommé) est un élément de l’ex junte militaire de Kati. Il est né à Bamako le 14 juillet 1972. Après le Prytanée militaire de Kati, Moussa Sinko Coulibaly suit les classes préparatoires de la Flèche en France de 1990 à 1992. Il obtient en 1995, le diplôme de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr ; en 1996 un Brevet de chef de section du Génie militaire de l’Ecole supérieure et d’application du génie d’Angers. De 2009 à 2010, il bénéficie d’une formation au Collège interarmes de défense de Yaoundé, d’un cours de planification opérationnelle Kaiptc à Accra au Ghana en 2006. Son expérience professionnelle le fait nommer instructeur permanent à l’Emia de Koulikoro, d’octobre 1996 à septembre 1998. De 2000 à 2001, Moussa Sinko Coulibaly est nommé commandant de compagnie de la 261è compagnie et de support. Il est directeur de l’instruction de l’Ecole de maintien de la paix de 2010 à mars 2012. Il prend part au coup d’Etat qui renverse le Président ATT. Moussa Sinko Coulibaly était encore colonel et directeur de Cabinet du président du Cnrdre, lorsque les rênes du département de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire lui furent confiées, le 24 avril 2012, dans la première équipe constituée par la Transition. Il fut régulièrement reconduit à la tête d’un Département dont l’intitulé ne sera modifié qu’une fois durant cette période. Le 20 août 2012, il perdit “l’Aménagement du territoire” avant de le récupérer le 11 décembre suivant.
Moussa Sinko Coulibaly s’est patiemment, mais opiniâtrement, attelé à l’organisation de l’élection présidentielle de 2013, dans un contexte où l’entreprise semblait mission impossible. Malgré un couac dans la proclamation des résultats partiels du premier tour dont le ministre tirera les leçons, une pluie de louanges a accueilli la bonne tenue des scrutins. Promu ensuite Général, IBK le reconduit à la tête du ministère de l’Administration territoriale. Il quitte ensuite le gouvernement pour aller diriger l’Ecole de maintien de la paix.
Abdoulaye Koumaré, Ancien ministre, actuellement Ambassadeur
C’est l’autre membre et ministre de la junte de Kati que le Président IBK a reconduit dans son premier gouvernement. En 2013, le quadragénaire était ministre de l’Equipement et des Transports. Il vient d’être nommé Ambassadeur du Mali en Espagne. Né le 12 octobre 1972 à Kadiolo, le Général Abdoulaye Koumaré a fréquenté le Prytanée militaire de Kati, avant de poursuivre son cursus à l’Ecole militaire d’administration de Koulikoro. En 1994, il devient Officier d’administration. Pour parfaire la formation acquise au Mali, il suit les cours de base d’officier logistique en 1997 à Brême en République Fédérale d’Allemagne, avant de bénéficier d’une autre formation au Collège préparatoire d’entrée aux universités allemandes en 2001 à Munich dans le même pays. En 2003, il passe un Diplôme d’études universitaires générales en sciences d’organisation économiques et financières à Hambourg à l’Université de l’Armée fédérale d’Allemagne. Dans la même université, il décroche un Master en économie et gestion d’entreprises. A Bamako, il participe à plusieurs formations à l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye. Il était justement, jusqu’à son entrée au gouvernement de Transition en 2012, le directeur administratif et financier de l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye.
Racine Seydou Thiam, Directeur de la Communication à la Présidence
A 40 ans, il est le plus jeune cadre à occuper le poste de directeur de la Cellule de communication de la Présidence de la République, une fonction jadis dévolue à des journalistes d’une certaine expérience professionnelle. Mais, en moins de temps qu’il n’en faut, Racine a su remettre sur les rails la Communication de la Présidence. “Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années “, dit Corneille dans le Cid. L’illustration parfaite, c’est Racine Seydou Thiam.
Né à Bamako en 1976, l’ancien directeur de Communication de la société Orange Mali a fréquenté le Jardin d’enfant de l’Office des Postes et Télécommunications (OPT), puis l’école Fondamentale de Badalabougou. Il obtient son Baccalauréat en sciences humaines au Collège Cheikh Anta Diop en 1997 ; un DUT en Marketing Management à l’IUG en 2000. Il s’inscrit aussi à l`Institut international de management du Conservatoire national des arts et métiers d’Orléans en France. Ses diplômes en main, Racine Thiam intègre l’équipe de vente de la Malienne de l’automobile, avant de se voir proposer le poste de Chef d’agence de Mali Vision à Ségou et Sikasso, cumulativement.
Il travaille ensuite en France, au Cabinet Nizon Consulting à Angers où il s’occupe de la conception des modules de formation. Puis il devient, de 2003 à 2006, Chef de produit télémarketing Telog France. De fin 2006 à 2008, il est le directeur adjoint Marketing & Communication de la Bdm-sa. De 2008 à 2013, il sera tour à tour chef Division communication puis directeur de la Communication et des Relations extérieures d’Orange Mali. Parallèlement, Racine Thiam est consultant international en marketing et communication et promoteur du groupe ISC Business School comprenant l’Institut supérieur de commerce Business School et Global Initiative Consult
Au plan politique, Racine Thiam est le président du parti Convergence d’actions pour le peuple (CAP) dont il fut le candidat à l’élection présidentielle de 2013. Au 2é tour, il appelle à voter pour le candidat Ibrahim Boubacar Kéïta dont il gère la communication aujourd’hui.
Arouna Modibo Touré,PDG de PMU-Mali
Beaucoup d’autres jeunes cadres sont nichés dans des services étatiques pour un développement harmonieux du pays et à la grande satisfaction de la jeunesse malienne. Le mérite est d’autant plus grand que leur choix s’est fait suite à un appel à candidatures, justifiant ainsi leurs compétences. C’est le cas de l’actuel Pdg du Pmu-Mali, Arouna Modibo Touré. C’est sans conteste l’un des meilleurs choix opérés par le Président IBK depuis qu’il est à la tête du pays. En l’écrivant, nous n’exagérons nullement tant la société du Pari mutuel urbain du Mali était en lambeaux quand Papou (son nom intime) en prenait les rênes. Plus de 34 milliards de Fcfa s’étaient volatilisés à cause d’une mauvaise gouvernance sans précédent. L’entreprise était en passe de mettre la clé sous le paillasson quand arriva celui qui va s’avérer être comme le messie. En plus de la crise de trésorerie, la tension sociale et syndicale était telle que l’explosion du Pmu-Mali était imminente. Aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre grâce à la touche Arouna Modibo Touré : la confiance est réinstaurée entre la direction et le personnel ; les cadres et agents compétents sont appelés au service ; les parieurs ont repris le chemin des kiosques ; l’argent est aux parieurs et les gains à la Nation.
Il ne pouvait en être autrement si l’on sait qu’Arouna Modibo Touré dit Papou est avant tout un financier, un comptable, un gestionnaire qui a fait ses preuves partout où il est passé. Directeur financier et comptable de l’Agence nationale d’investissement des collectivités territoriales (Anict), cet expert comptable de métier y a gravi tous les échelons avant de se hisser à la tête de la Direction financière. Il est passé par la société Abb Sae Spa, le Cabinet d’audit et d’expertise comptable Nicolas Kouvahey, la société d’expertise et de commissariat Touré & Associés, et la société Impregilo Succursale Mali.
Avant sa nomination comme Président directeur général du Pmu-Mali en janvier 2015, Arouna a fait un passage éclair à l’Anpe (novembre-décembre 2014) en qualité de directeur général. Diplômé de Sciences-Po de Paris avec un “Exécutif Master” en gestion publique et Management, Arouna Modibo Touré est également détenteur du Diplôme de cadre dirigeant, obtenu à l’Escp-Europe (Ecole supérieure de commerce et des affaires de Paris) ; d’un Certificat en leadership dans le secteur public de l’Enap Québec (Canada) ; du Certificat d’administrateur de logiciel de gestion (Sage) et de Contrôle de gestion et systèmes comptables intégrés. N’oublions pas enfin qu’Arouna Modibo Touré est un sortant de l’Ecole nationale d’administration (ENA) de Bamako, section Sciences économiques et de gestion, en 1996. C’est un jeune cadre sérieux et très brillant qui est appelé un jour à occuper d’autres plus hautes fonctions.
Nock Ag Ibrahim à l’Anpe
Nock Ag Ibrahim, Inspecteur de Sécurité sociale, a été nommé comme directeur général de l’Agence nationale pour l’Emploi (Anpe) à l’issue du Conseil des ministres du vendredi 04 Septembre 2015. Cette nomination longtemps attendue venait mettre fin à huit mois de vacance du poste survenue depuis la nomination de l’ancien directeur, Arouna Modibo Touré, comme Pdg du Pmu-Mali. Lors de la passation de service le 30 septembre 2015, Ibrahim Ag Nock, jeune cadre compétent et dynamique, a salué l’énorme travail abattu par son prédécesseur avant de demander à l’ensemble des travailleurs d’être disponibles, de travailler en bonne intelligence avec les autres structures de l’Emploi, en un mot de faire de la synergie d’actions une réalité tangible.Il s’est dit ouvert à tous car il s’agit de faire du vœu du président de la République Ibrahim Boubacar Keita une réalité, à savoir la création d’emplois massifs. Il a également ajouté que l’Emploi est un défi qu’il convient de relever. “Pour 2016, je veillerai à ce que les programmes d’Emploi de proximité soient traduits dans les faits “, avait-il conclu.
Amadou Cissé à l’Apej
C’est avec rigueur que le nouveau directeur général de l’Agence pour l’emploi des jeunes (Apej) Amadou Cissé, gère désormais cette structure. Véritable vache laitière (qui a conduit tous ses directeurs en prison) pour tous les agents qui y avaient instauré un système bien rodé de détournements à la pelle, l’actuel directeur général entreprit aussitôt de faire le ménage. Ce qui lu valut une adversité féroce à laquelle il a heureusement su faire face.De sources dignes de foi, la méthode a porté ses fruits avec des magouilles et fraudes découvertes dans certaines agences régionales. Aujourd’hui, à l’Apej, tout est “clean”, les francophones diront “propre”.
Mouhamed Albachar Touré de FAFPA
Sa nomination au poste de directeur général du Fafpa constitue le parfait exemple de promotion interne car Mouhamed Albachar Touré était déjà le directeur administratif et financier du Fafpa au moment où le Président IBK le projetait à la tête de cette structure. Produit de l’Ecole nationale d’Administration (Ena), le jeunot a eu très tôt le sens des responsabilités. Ce qui le conduisit sur la voie syndicale où il a eu à parfaire son talent en matière d’écoute et de négociation. Ce qui lui est utile de nos jours pour conduire les destinées du Fafpa, une maison qu’il connaît pour y avoir travaillé depuis plus d’une décennie.
Mohamed Aly Ag Ibrahim
Beaucoup de Maliens découvrent le titulaire du ministère du Développement industriel, un nouveau département créé au Mali. Mais, ceux qui connaissent Mohamed Aly Ag Ibrahim disent qu’IBK ne s’est point trompé de choix. Ils semblent d’autant plus avoir raison que le président de la République l’a vraisemblablement fait en connaissance de cause, puisque jusqu’à sa nomination, il était conseiller technique à la Présidence.
Son expérience professionnelle, certes proportionnelle à sa jeunesse (la quarantaine), en dit long sur ses capacités à relever le défi de l’industrialisation au Mali.
Mohamed Aly Ag Ibrahim est détenteur d’une maîtrise en Droit privé, option Affaires, obtenue à la Faculté des sciences juridiques de l’Université de Bamako il y a une quinzaine d’années, avant de suivre un cycle international d’Administration publique en marchés à Paris. De 2006 à 2011, il fut conseiller juridique à l’Agence d’exécution des travaux d’entretien routier (Ageroute) où le directeur général lui faisait régulièrement recours pour assurer l’intérim. Il a participé à plusieurs séminaires, notamment dans la passation des marchés de fournitures, équipements et sélection des consultants, cours approfondis en passation de marché, exécution et contentieux des marchés publics à Paris, ou encore l’exécution et le suivi des contrats, litiges contentieux et arbitrages des marché publics.
Housseini Amion Guindo, ministre des Sports
Il a 46 ans (né le 21 avril 1970 à Bandiagara dans le plateau dogon). Le président de la Convergence pour le développement du Mali (Codem), est aujourd’hui l’un des quatre chefs de parti membres de l’équipe gouvernementale actuelle. Il occupe le portefeuille des sports depuis avril 2014. Diplômé de l’ENSup (Ecole normale supérieure de Bamako) en 1997, Housseini Amion Guindo devient Professeur d’histoire et géographie au lycée Monseigneur Montclos de Sikasso, puis consultant au compte d’une Ong dénommée “Fonds d’investissement local”. Il se met alors à son compte et ouvre le lycée Amion de Sikasso.Comme ministre des Sports, l’ancien président du Stade malien de Sikasso en 2004 et 3ème vice président de la Fédération malienne de football, renoue avec une famille sportive qu’il connaît bien. Les résultats sont là. Connu dans le monde associatif, Housseini Amion Guindo, communément appelé Poulo, l’est encore plus en politique. En 2005, élu député à l’Assemblée nationale comme candidat indépendant, il rejoint ensuite le Rassemblement pour le Mali (Rpm) avant de claquer la porte en 2007. Il est depuis 2008 président de la Codem, un parti qui se veut une organisation politique à vocation africaine visant la construction au Mali d’un Etat républicain et démocratique doté d’une économie de marché, à visage humain, dont il est le porte drapeau à la Présidentielle de juillet 2013 où il se classe 5è au premier tour. Il est battu lors des législatives de la même année à Sikasso.
Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo ministre de la Culture
L’ancienne directrice générale de l’agence de communication Star Com, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, est depuis le premier gouvernement de Moussa Mara (Avril 2014) en charge du département de la Culture. Elle a ensuite cumulé l’Artisanat, le Tourisme et de la Culture, avant que le département de la Culture ne redevienne seul dans le dernier gouvernement du 7 juillet 2016. Elle continue de s’en occuper. Tant mieux car Ramatoulaye Diallo entend mener le combat contre la piraterie et pour ce faire, elle a déjà fait adopter en Conseil des ministres un texte qui constitue un pas décisif en ce sens. Les artistes ont applaudi.
Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo est titulaire de nombreux diplômes supérieurs dont un 3ème cycle professionnel (Master II) en management stratégique et intelligence économique de l’Ecole de guerre économique (EGE) Paris en 2012 et d’autres obtenus aux USA. La ministre de la Culture, qui est promotrice d’une société de vente de produits et équipements médicaux avant de dispenser des cours d’intelligence économique dans plusieurs universités, n’est donc pas en terrain inconnu.Un peu plus de la quarantaine révolue, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo use d’une grande expérience acquise dans les domaines du lobbying et plaidoyer, de la communication et du management au service de l’économie culturelle du Mali. Ses atouts ne se limitent pas à sa maitrise de l’environnement économique et social du pays. Et encore moins à ses aptitudes informatiques. Ils résident surtout dans sa capacité à concevoir et exécuter des projets. De 2009 à 2013, parallèlement à ses activités ordinaires dans le domaine de la communication, la Ministre Diallo a effectué des missions de haut niveau en collaboration avec l’Union européenne, Mali challenge account ou encore avec le projet “Rempart”. Entre deux voyages, elle dispense des cours à Sup’Managment. Active, elle créé en 2007 l’opération “Citoyen jusqu’au bout” destinée à inciter les différentes couches de la population à prendre activement part aux élections de 2007. L’année d’avant, elle dirigeait déjà la Foire régionale du développement organisée par la Banque mondiale. Elle a publié un livre sur les “Enjeux géoéconomiques et stratégiques dans la bande sahélo-saharienne” et conçu le projet “Défis”, un projet solidaire pour lier économiquement le nord et le sud du Mali. Ce n’est donc pas pour rien qu’elle est toujours dans le gouvernement.
Boukary Sidibé dit Kolon, nouvel Ambassadeur du
Mali aux Emirats Arabes Unis
Le monde sportif, à l’unisson, salue la nommination de Boukary Sidibé dit Kolon au poste d’Ambassadeur du Mali aux Emirats Arabes Unis. En marge de la finale de la Coupe de la Ligue de football de Koulikoro, un vibrant hommage a été rendu au nouvel Ambassadeur pour tout ce qu’il a fait dans le cadre du développement du football malien. Cela, à travers des messages pleins d’émotions, notamment de la part du président de la Fédération malienne de football, Boubacar Baba Diarra, du doyen des présidents des ligues, Mamadou Bathily Dramé, ainsi que de l’ancien président de la FEMAFOOT, Amadou Diakité. Ils ont tous salué le Président IBK pour cette marque de confiance placée en Kolon. “Il me semble opportun de parler d’un membre qui a eu une promotion, il a été nommé Ambassadeur du Mali dans les Emirats. Je veux parler de Boukary Sidibé, 1er vice-président du Comité exécutif. C’est une reconnaissance du mérite, malgré son jeune âge. Cet honneur fait à Kolon touche également le Comité exécutif de la Femafoot où Kolon a montré son savoir-faire en prenant une part très importante aux résultats obtenus tant au niveau national qu’à celui de son club d’origine. Dévoué, disponible et respectueux, il l’a été tout le temps de notre compagnonnage. Face aux grandes décisions à prendre, il a toujours mis en avant le droit d’aînesse. Il a tissé des rapports de convivialité avec tous les membres de l’environnement du football. Il a aidé à régler les problèmes les plus inextricables du football malien. Il laisse un grand vide derrière lui, difficile à combler”dira le président de la Femafoot. Avant de conclure ainsi: “Je voudrais que Kolon sache qu’il reste membre de la grande famille du football et que de son poste d’Ambassadeur du Mali, nous lui demandons de ne point oublier le football auquel il a rendu beaucoup de services” dira Boubacar Baba Diarra.
L’ancien président de la Fédération malienne de football, Amadou Diakité, garde un très bon souvenir sur Boukary Sidibé dit Kolon : “J’ai connu Kolon en tant joueur du Stade Malien de Bamako et ensuite en tant que dirigeant sportif. Je pense qu’il vient d’avoir une marque de confiance du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, qui honore sa personne et le football malien. Ce qui prouve que notre football est dirigé par des gens compétents et des gens qui peuvent représenter le Mali a des niveaux très élevés. Mais c’est aussi une grande perte pour le football malien. Bien sûr, Kolon restera toujours dans la grande famille, mais ce ne sera pas comme une présence quotidiennement où il peut prendre des décisions pour conseiller. Nous savons la tâche qui lui est confiée, une mission du pays. Nous espérons qu’à la fin de cette mission, le football malien sera toujours là et l’attendra pour bénéficier de son service” a déclaré Amadou Diakité.
Notons que sa passion pour le sport, principalement le football, est sans commentaire. Boukary Sidibé a dans son cœur un club : le Stade Malien de Bamako (toutes sections confondues). De 2006 à 2010, il est le vice-président du Stade malien de Bamako. Son pouvoir s’élargit. En 2010, il est élu à l’unanimité président du club. Depuis quelques semaines, il a délégué Youssouf Traoré dit Bani, Pdg de Bani Transport, pour gérer les affaires du club. Comme Kolon aime le dire le plus souvent : “Le Stade, c’est ma vie”.
Depuis octobre 2013, il assure le poste de 1er vice-président de la Fédération malienne de football, chargé de l’équipe nationale “Les Aigles du Mali”. Ce n’est pas tout. Boukary Sidibé dit Kolon est également membre de la Commission des finances de la Confédération africaine de football (CAF).
Notons que Kolon est depuis 2010 Chevalier de l’Ordre national du Mali. Boukary Sidibé a également reçu une autre distinction honorifique : en 2005, il a été élevé au rang de Consul honoraire de la République Centrafrique au Mali. Par cette nomination, Kolon est donc comme ce soldat envoyé en mission par le président de la République, pour rehausser l’image du Mali à l’extérieur et renforcer la présence de notre pays sur la scène internationale.
Amadou Koïta, ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne
Même s’il n’est pas un bon modèle pour la Jeunesse par son parcours sinueux laissant apparaître un manque de constance et de fidélité dans ses positions politiques et ses idéaux, Amadou Koïta a été quand même promu par le Président IBK qu’il ne cessait de vouer aux gémonies, il y a tout juste quelque temps. Membre de l’opposition dont il jouait le rôle de porte-parole il y a si peu, Amadou Koïta, du haut de ses 44 ans, est connu des jeunes du Mali, mais pas toujours avec la bonne image qui sied à un poste comme celui qui lui est confié. Ancien secrétaire général du comité Aeem de l’Ecole nationale d’Administration et aujourd’hui président du parti socialiste Yéléén Kura, Amadou Kota est champion de valse : président de la jeunesse du Mouvement citoyen (2005-2010) puis du Parti pour le développement économique et social (Pdes, 2009-2010), il accompagne par la suite Jeamille Bittar pour lancer l’Umam, avant de quitter encore, peu de temps après, pour créer le parti Ps Yéleen-Kura. Ouf !!! Certainement qu’il se fixera dans cette formation qu’il dirige à sa guise et se trouve ainsi libre de valser comme il le voudra au gré de la musique du jour. D’ailleurs, aussitôt après sa nomination, la jeunesse ne s’est pas empêchée de penser à une récompense pour le rôle trouble joué récemment contre l’opposition politique qu’il venait de trahir pour rejoindre le camp présidentiel.
Réalisé par la Rédaction
la vraie jenesse competente est a faire retourner au Mali, elle est a l’etranger, entrain de servir parce que les incompetents locaux ont ete mis pour favorits! 🙂
IL FAUT FERMER L’ENA !
Boubou est calme, Toure’ gagna a’ PMU-MALI, Sinko est un frere (tout ce qu’un COULIBALY FAIT EST BIEN), j’ai un faible pour Rama, Koita c’est TONTON ATT-DJITO, Ben Barka est le fils de BARIKA…etc!!! Je suis surpris de ne pas voir le petit Karim Keita sur la liste!!! MALIWEB, AW KA DO BO AW KA NIENGO YA LA !!!! QUE FAITES VOUS DE MARA QUI ETAIT PM? JE SAIS QUE TATAM A 70 ANS ET COULIBALY DE LA DEFENSE VIENT DE CELEBRER SES 100 ANS!!!!
MALIWEB, POURQUOI VOULEZ-VOUS ETRE LE SYMBOLE DE LA MEDIOCRITE’???????????????
désolé , parler de jeunesse sans innovation et de comportement politique ne veut absolument rien dire , la crise de 2012 nous doit nous inspirer à faire
la politique autrement , et c’est bien là que la jeunesse sera utile à incarner cette espérance en faisant le bilan dramatique de l’effondrement , de nos écoles , notre armée , notre système de santé , notre économie gangrenée par la corruption et l’affairisme de toutes sortes ( plus de quarante années de bazar et fiasco politique ! ) , enfin de justifier un changement radical d’approche de pratique politique que le pays a tant besoin
Monsieur le Président de la République , nommez Monsieur AROUNA MODIBO TOURE comme ministre et vous allez voir ses vraies performances ! Vive la Jeunesse Malienne et qu’Allah vous assiste et guide vos Pas ! Amin !
vs ns proposez un toure ou encore des maiga ,cisse ou haidara…? 🙂
ils ne representent pas la jeunesse mais la famille d ibkon c tout on les connait tous dite des choses qui nous font avancer au lieu des bobards
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