Gouvernance IBK : Le Mali est réduit à une existence douloureuse

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Le troisième anniversaire du quinquennat de IBK, sonne comme trois ans de punition collective des Maliens. La désunion du Mali s’étale à perte de vue, la gestion communautariste du pays érigée en système de gouvernance conduit de plus en plus aux affrontements ethniques et intercommunautaires. Le pays est à l’abandon, le président ne répond plus des Maliens. Le Mali qui est sorti péniblement du cauchemar des djihadistes en 2013 se réveille aujourd’hui dans les bras d’un pouvoir aussi bruyant qu’inefficace. D’où la tendance actuelle aux réinstallations des mêmes djihadistes. Analyse.

De Kidal à Fakola en passant par Tènenkou, Nampala et Nampala encore Misseni, Douentza, San et Boni, le pays est meurtri et la nation fout le camp. Depuis février 2016, il ne se passe presque plus de semaine sans son lot de soldats maliens ou de militaires de la MINUSMA tués par des actes terroristes.

Face à cette insécurité qui ne baisse pas d’intensité, la fatalité a été le seul message que le président IBK a trouvé pertinent à livrer aux Maliens. De même il a fallu supporter l’arrogance et le mensonge de son ministre de la défense, Tieman Hubert Coulibaly. Le limogeage de ce dernier dans les circonstances des débandades de Nampala et plus récemment à Boni, au-delà des défaites militaires humiliantes, révèle la faillite du Gouvernement dans la gestion du pays.

Le constat est simple, l’insécurité s’étend sur l’ensemble du pays, la couverture étatique du territoire se réduit comme une peau de chagrin à un tel point que dans les prochains jours, Bamako se prépare à se barricader. D’où la prochaine décision à bon droit de la gendarmerie de créer un cordon autour de la capitale.

Pendant ce temps l’armée nationale reste condamnée à l’errance ou, au cantonnement sur son propre territoire, ses ressources spoliées, son organisation entourée de toutes sortes de mensonges. Mal équipée et mal soignée elle évolue dans la déprime, la démoralisation.
La réconciliation nationale devient une Arlésienne, tout le monde en parle mais personne ne la voit venir. Le Président IBK n’a développé aucune capacité pour appliquer un accord qu’il a lui-même signé avec la rébellion. Pire pour dissimuler son échec sur ce point, dans sa volonté de reconnaitre l’entité Azawad, il s’apprête avec son nouveau ministre de la Réconciliation à émietter davantage le pays sous prétexte de recourir « aux grands terroirs du pays ». Chacun peut imaginer le chao qu’une telle perspective offre au pays. La gouvernance IBK n’a qu’une vision réductrice de la nation et donc de la réconciliation.

La lutte contre la corruption, à défaut d’être abandonnée en raison de son ampleur au cœur du pouvoir, par le développement de zones grises et de cercles mafieux protégés depuis le sommet de l’Etat, est devenue une stratégie d’intimidation des adversaires politiques.
L’Agriculture qui a pris un chemin de gloire et de succès depuis 2008 avec l’augmentation constante de la productivité est fortement menacée par la politique de prédation organisée depuis trois ans autour de la vente aux paysans des engrais frelatés.

La politique de jeunesse se réduit au folklore. La jeunesse est ballotée entre deux départements qui épuisent leur énergie dans la recherche de la survie politique de leur titulaire. Pendant ce temps les jeunes, sont constamment brutalisés voire assassinés depuis peu à chacune de leurs manifestations de protestation, on ne leur offre comme modèle dans le pays que ceux d’entre eux qui ont pillé les ressources publiques ou trahi quelques compagnons de lutte.

Jamais, l’offre politique et sociale à la jeunesse n’a été aussi abominable dans notre pays qu’au cours des trois dernières années. La raison est liée au confort et à la sécurité que les tenants du pouvoir politique actuel trouvent dans la façon dont la société malienne, elle-même tourne insidieusement le dos à la vie pour célébrer la mort de sa jeunesse. La mort, pas celle qui soulage de la vieillesse à la fin d’une longue vie bien remplie, mais celle qui fauche. Meurtrie et sans perspective, la jeunesse malienne troque le diplôme contre l’émigration clandestine, à bord d’embarcations de fortune, d’aucuns voient dans cette façon de faire une forme de « suicide » qui éviterait aux candidats au voyage sans issue de mourir de honte.

La pratique politique de IBK aura été la confirmation constante de la conception de « la famille d’abord » dans laquelle jeunesse de la majorité proche de la famille présidentielle n’a de considération que pour celles et ceux des jeunes cooptés qui collectionnent des terrains, élèvent des châteaux et alignent des voitures. Dans un pays à la forte cohésion sociale comme le nôtre, cela pousse les jeunes à mettre fin à leur vie par l’émigration clandestine plutôt que de constituer indéfiniment une charge pour les autres.

La santé résume à elle seule le désastre de la gouvernance actuelle. Depuis l’importation, en toute impunité, de la fièvre Ebola de la Guinée, le délabrement des structures sanitaires continue.
Sur le plan administratif, la panne voire l’absence de la diplomatie malienne n’a jamais été aussi visible. Cela rejailli sur la vie du citoyen malien au quotidien dans les aéroports étrangers, dans les pays d’accueil, jamais le Malien n’a été aussi méprisé. La honte et l’humiliation est son lot quotidien, nous sommes en passe de perdre tous nos acquis des années 1960 à 2012. Le Mali sous IBK ne conduit qu’une diplomatie d’acquiescement.

 

Les institutions sont devenues des coquilles vides

La présidence de la république centre d’impulsion de la diplomatie, est malheureusement maintenue dans une compétence de recyclage de la fripe politique, celle qui excelle dans le chantage politique et/ou administratif permanent sur les fonctionnaires de l’administration publique dans le seul but de créer l’illusion d’une majorité présidentielle viable.
Pire, nous assistons à trois ans d’écrasement de l’État. Le régime, a en effet rétablit comme du temps du parti unique les mécanismes archaïques du pouvoir absolu, il a de fait mis fin à toutes les institutions de concertation qu’il a trouvées. Il n’est comptable devant personne et n’a de comptes à rendre à aucune institution nationale.

De ce pouvoir personnel, le Mali, sous IBK est vite passé à l’immobilisme institutionnel. C’est un fait qu’en absence de liberté et d’autonomie, les institutions publiques et sociales sont devenues des coquilles vides.

Il n’y a plus de représentation véritablement démocratique pour limiter les dégâts. A cela, il faut ajouter la vacuité du bureau présidentiel. Cette vacuité est liée au fait que le pouvoir est incarné par des hommes et non par des institutions. Les hommes ne travaillant pas ou ne sachant pas travailler, conduit le pays au pilotage à vue, à tourner au gré du vent.
La démocratie malienne est la seule en Afrique de l’ouest qui ne débat pas. C’est ainsi que naissent les rébellions. Depuis trois ans le Mali évolue dans une vie politique bloquée.
Le débat est resté une question de personne dans la tête du Président IBK. Point de Mali et des intérêts de la nation. Comment dans ces conditions s’étonner aujourd’hui qu’il ne fût jamais à la hauteur des responsabilités qu’imposent la recherche d’une solution nationale à la crise ? Il a été incapable de réaliser un consensus minimal national autour de quelque sujet d’intérêt national.
Il n’a qu’une seule obsession réduire l’opposition au silence. Mais toutes ses démarches visant à mettre toute opposition à son système de prédation en conserve se sont retournées contre lui et le pays en pâtit. La présente crise politique née de la relecture de la loi électorale l’illustre parfaitement.
Le Pouvoir de IBK manque de mémoire nationale et d’intelligence collective dans la gestion du pays, et il voudrait que ses incapacités soient celle du peuple malien.
Le Mali sous IBK est réduit à une existence douloureuse du fait d’une équipe qui a initié le temps des grandes déchirures, de la culture de la clanisation et la tribalisation du pays, et du débat politique, la catégorisation des citoyens, le développement exponentiel de la culture de la curée.

 

Le pays a besoin d’un acte refondateur…

Et pourtant, il y avait de quoi espérer la réforme de l’Etat, d’en finir avec la politique de promotion du communautarisme, de renforcer les politiques publiques en cours d’exécution en particulier dans les domaines des infrastructures routières, du logement, d’équipement et de communication, de l’agriculture, de l’emploi, de la recherche scientifique et des technologies, de la culture, de la santé avec la modernisation des hôpitaux etc. Il n’en sera rien.
Le Président IBK n’a pas de projet, pas de vision donc pas d’architecture adéquate comme réponse à la crise du pays, car une vision conduit toujours à une architecture capable de la matérialiser. Alors, que faire maintenant ?

Il faut croire que les conditions objectives d’un changement politique profond ne sont pas seulement mûres, elles ont commencé à pourrir.

C’est pourquoi il nous faut une mobilisation unitaire et offensive des forces vives, sinon la catastrophe qui menace notre pays pourrait devenir irréversible. En vérité tout dépend des citoyens et, au premier chef des dirigeants des partis politiques dans toutes leurs nuances et des citoyens de tout bord, en particulier les partis politiques de l’opposition, les organisations de la société civiles, celles qui en ont encore gardé la signification et les valeurs de leurs objectifs, la jeunesse celle qui a conservé sa capacité de s’indigner, les femmes qui ont été de tous les combats pour faire avancer le Mali.

La crise dans laquelle le Mali s’enfonce chaque jour un peu plus n’est plus de la responsabilité du pouvoir de IBK. Elle est de la responsabilité des partis politiques de proposer et de réaliser, une alternative nationale et patriotique.

Après avoir élu un président qui joue manifestement contre son camp, les Maliens n’ont plus le droit d’adopter la posture de spectateurs restés sur la touche à compter les points marqués contre le pays par son propre Gouvernement.

Il ne fait aucun doute que notre pays a besoin d’un acte refondateur, une CONCERTATION NATIONALE qui rappelle la conférence nationale de 1991, un espace de dialogue à mi-chemin entre une instance révolutionnaire démocratique et les assises nationales du Sénégal, mais se déroulant dans un contexte démocratique serein. Cela est à la portée des Maliens, il n’est pas encore dans l’entendement du pouvoir IBK, là est le problème du pays face auquel le peuple doit se déterminer.

Souleymane Koné

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33 COMMENTAIRES

  1. Qui est cet inconnu?
    C’ est facile de critiquer comme aiment le faire beaucoup d’autres mais sans jamais proposer un début de solution ou une solution.
    les télécommandés au moment venu regretteront car ils seront déçus du comportement de leur maître.

  2. Bref il faut être soit hypocrite ou soit borné pour ne pas le dire depuis plus de 25 ans avec AOK, ATT et IBK aujourdhui.
    Depuis ce n’est que de pire en pire…………
    A quand le peuple malien manipulé et marionnette, de nos politicards requins, rapaces , crocodiles, coyotes, loups, vautours, coyotes, anacondas et vampires, se reveillera t il ?
    Nous sommes la risée de la sous region aujourdhui, sinon même de l’Afrique.
    Ce n’est pas le Maliba ca…..

  3. C’est pas le Mali qui est réduit à une existence douloureuse loin de là .
    Par contre on constate après la lecture de cet article que certains maliens sont réduits à une aigreur douloureuse

  4. Il a fallu que je lise la première phrase de ton intro pour se dire que vous avez fait ici et là-bas et en tout temps la pluie et le beau temps; laisser les autres, peut être que vous reviendrez. Aussi, faites-nous votre bilan et comparez à celui d’IBK, on verra. Il fera 10 ans s’il plait à Dieu par ce que tout simplement il vaut mieux que toutes celles ou ceux que le critiquent…

  5. Les trois ans d’IBK, tous n’est pas mauvais les chiffres de création d’emploi avancés par les services compétents passent difficilement au sein d’une opinion publique qui a recours de plus en plus à la violence pour se faire entendre Tout n’est pas mauvais. Et tout n’est pas rose non plus.Mais la réalité est que plus de 60% d’emplois ont été créer pendant trois ans. sur ce domaine le bilan est plutôt positive.

  6. Je ne suis pas d’accord avec le journaliste que les trois ans d’IBK est une gouvernance douloureuse alors que pendent trois ans On peut citer entre autres, la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation, l’adoption de la loi de programmation militaire, 20% d’augmentation de salaire au profit des agents de la fonction publique, l’octroi de 15% du budget national au secteur de l’agriculture. Félicitons le président IBK pour tout ce qu’il fait pour le bonheur du peuple

  7. C’est pas à IBK seul de développer ce pays il n’est seul fils!! Soutenons le enfin que le travail lui soit facile.

  8. le bilan d’ibk, tout n’est pas mauvais mais l’insuffisance est grande.
    Ramasser les débrouilleurs sans aucuns mesures d’accompagnement.
    A peu près 3000 maisons de l’état annexée par les cadres de majorité au même moment l’état loue les maison pour les travailleurs, 3 ans que dites vous? Ne colle tout au nord le véritable problèmes c’est Bamako. Vraiment je ne peu pas défendre indéfendable
    car nous tous le bonheur du mali prononcé par IBK.
    Je ne suis contre personnes ni IBK ni son Gouvernement, seulement contre l’injustice et mauvaise gestion du pays.
    Car les pauvres sont méprisés et qu’il faisait confiance sur ibk
    ce ibk qui fait le promo de injustice à la télévision ” qu’un ministre peu aidé un membre de sa famille à avoir un logement social ” honte à ce système dirigé par ibk l’espoir national

  9. Trouve toi un autre article pas celui la si t’étais à sa place tu n’aurais pas fait mieux

  10. les trois ans d’IBK sont néant moins considérer comme un grand pas dans l’émergence du mali malgré quelque failles il reste encore du temps pour comblé les attentes du peuple les critiques des uns et les autres ne fera point de nous un bon citoyen il faut l’engagement de tous pour sortir le pays du gouffre après IBK le mali reste et c’est nous qui sommes le premier a souffrir quand les choses tournent mal laissons les guerres de personnes et faire face au défi commun

  11. les actions les plus significatives entreprises par le gouvernement au cours des 12 derniers mois restent le démarrage effectif des travaux de la Commission vérité, justice et réconciliation (Cvjr); l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie et d’un plan d’actions de retour des réfugiés et des personnes déplacées internes. Ajoutez-y l’actualisation du Plan d’urgence et de relèvement pendant la période intérimaire 2016-2017; l’élaboration d’un avant-projet de document de politique sur la justice transitionnelle, assorti d’un Plan d’actions; l’élaboration du Plan national de mise en œuvre de la résolution 1325 de l’ONU, permettant de développer des stratégies de lutte contre les violences basées sur le genre et d’élargir la participation inclusive à la mise en œuvre de l’Accord, entre autres.

  12. Il faut noter que le président IBK a fait un grand progrès sur le domaine de l’emploi à savoir entre autre les recrutements de 20 000 jeunes dans tous les corps confondu et d’autre sont attendu le mois prochain la relance économique avec une dette intérieure purgé et l’état a enregistré plus 80 milliards dû a la surfacturation des marchés publiques grâce au service de contrôle du ministère des finances

  13. dans le cadre du 3è anniversaire du Président IBK au pouvoir, mes impressions sont les suivantes : il s’agit de diriger un pays post-crise. Depuis l’arrivée du Président IBK, on savait que le Mali sortait d’une crise multidimensionnelle où il fallait carrément réformer l’armée pour mieux sécuriser le pays dans son intégralité et recouvrir l’intégralité du territoire national. Ce qui a été la première tâche. Je pense qu’aujourd’hui, on a beaucoup avancé sur ce plan.

  14. Aujourd’hui, nous nous rendons compte que petit à petit, la cohésion est en train de s’installer. De plus en plus, on laisse les militaires gérés des questions militaires.
    les trois ans d’IBK sont néant moins considérer comme un grand pas dans l’émergence du mali malgré quelque failles il reste encore du temps pour comblé les attentes du peuple les critiques des uns et les autres ne fera point de nous un bon citoyen il faut l’engagement de tous pour sortir le pays du gouffre après IBK le mali reste et c’est nous qui sommes le premier a souffrir quand les choses tournent mal laissons les guerres de personnes et faire face au défi commun

  15. Monsieur S.KONE, le MALI a besoin de ton aide aujourd’hui et no IBK.Si tu peux trouver la solution aux problèmes donne la. Un diplomate de ton rang ne doit pas parler beaucoup. Tu semble être quelqu’un qui ne connaît pas ton MALIBA. Fait un tour au nord pour comprendre que ton pays est très difficile à sécuriser et toi en tant que diplomate ,tu dois réfléchir sur la stratégie pour sortir le pays de ces difficultés et tu sera plus grand au lieu de créer la haine contre IBK. Le problème malien serait résolu seulement avec la géopolitique internationale, donc purement diplomatique. La recherche de place te fait perdre toute responsabilité dans tes critiques contre IBK. Le président a besoin d’apports positifs et constructifs M. KONE

    • On dirait que vous réduisez toute critique à l’aigreur ou la perte de privilèges ! Bon dieu, réveillez vous car le pays est entrain de sombrer et vous ne trouvez rien de sérieux à opposer à l’excellente analyse de S Koné qui fait beaucoup pour l’éveil des consciences des citoyens maliens! Avec S Koné, on est au moins sûr dune chose, les cadres existent au Mali, qui refusent d’abdiquer !

  16. Est-ce en prévision des empoignades à venir sur le code électoral inique qu’ils ont mis les Pintades sur orbite ? :pintade: :pintade: :pintade: :pintade:

    • En fait il n ya qu”une pintade du Nom de Paul Diarra administrateur réseau à l”ENA.

  17. IBK est le Président qui a le plus de projets au monde mais seulement il ne fout rien du tout.

  18. Souleymane KONÉ aime jeter la pierre au milieu des Pintades. 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 Pouvez-vous pointer une seule partie de son analyse qui n’est pas correct ? Hélas, non ? La réalité est cruelle dans le MALI d’IBK.

    • Il faut être un borné comme toi pour ne pas voir que les propos de souleymane koné ne sont pas objectives. Rien qu’une bande d’opportuniste. Il l’avait bouclé parce que le bruit courait que son mentor sidibé allait être nommé premier ministre. Il se lance dans l’invective parce qu’ils sont désillusionnés. Le Mali ne sera pas fait selon votre volonté

  19. Tout est prioritaire ? À première vue la priorité est de remplir les poches, mener une vie de Pacha dans un Palais rénové et se promener dans un Jet privé pour oublier le devoir et la mission à laquelle on est assigné…

    • Vous êtes idiots nés sinon vous auriez la capacité de savoir qu’un pays ne se construit pas sans partenariat sans coopération. Si le président IBK va à l’extérieur; c’est pour plaider la cause du Mali. Mais avec vos mentalités rétrogrades; vous ne pouvez pas apprécier cela. L’ignorance est une maladie très grave si vous ne le savez pas alors soignez-vous!

  20. Bande de Pintades :pintade: :pintade: :pintade: :pintade:

    Continuez votre kia kia kia et rêvez comme si 2018 trouverait IBK et votre éleveur Racine THIAM en place. Le peuple les enverra au Diable d’ici là !! 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂

    • Le peuple est loin d’être intéressé par les actions stupides dans lesquelles vous vous lancez. Ça fait 3 ans que vous vouliez le faire partir mais il est là. C’est vous qui irez au diable!

  21. “Lorsque la guerre ou la menace d’une guerre point à l’horizon, le peuple vénère le guerrier. Une fois que la tempête est passée il est oublié ou méprisé. Cela ne change jamais.”

    Voici malheureusement ce qui arrive à notre pays. Aujourd’hui n’importe quoi s’insurge sur la politique d’IBK. Hier, ils l’ont ovationné, mais aujourd’hui, ils se démarque de la façon la plus ridicule. C’est insultant de dire qu’en 3 ans de mandat d’IBK, rien n’a été fait. C’est affirmation souffre d’une infirmité qui ne dit pas son nom.

    Les detracteurs d’IBK n’ont pas la vérité dans leur bouche et cela est bien dommage. Arrêtez de tromper le peuple malien. Il ne mérite ce théâtre. Ce peuple est un peuple de Dieu. Il mérité considération et Respect et pas désinformation et manipulation.

    Il y a certainement des manquements, mais il est honnête de reconnaître ce qui a déjà été fait.

  22. Vous dressez continuellement un tableau noir de l’existence au MALI sous le régime IBK. C’est devenu la mode chez ceux qui se prononcent dans les journaux de place. Il suffit simplement que la personne dénigre, insulte et incite à la haine pour que l’article fasse echos.

    Ceux qui décrivent de manière dégradante et méprisable les effort d’IBK à amener ce pays vers un lendemain meilleur sont inévitablement les ennemis de la paix. On ne peut pas prétendre bâtir un pays, si les notions d’humilité, de Respect et de considération n’y sont pas.
    Je lis les commentaires de certains avortons qui incite à la violence, on constate qu’ils ont des reflexes des analphabètes.

    On ne peut pas avoir vécu 2012 au Mali et vouloir à nouveau inciter à la déstabilisation, cela n’a aucun sens. Cela ne relève même pas de l’humanité. Même les animaux de la forêt ne réagirai pas de cette manière.

    IBK ne dirige pas le MALI avec les extraterrestres, ces hommes et ces femmes qui sont aux affaires aujourd’hui l’ont toujours été avec les anciens dirigeants de ce pays. L’ETAT est une continuité.

    Ceux qui ont gérés sous ATT n’ont pas laissé un MALI parfait non plus. Ce n’est pas parce que vous n’êtes plus aux affaires que ceux qui y sont les envoyés du Diable.
    On se connaît au Mali, on a tendance à dénigrer celui qui gère quand celui ci ne fait pas ton affaire.

    C’est de la Bassesse. Vivement que le mouton de lundi vous ramène un peu de bon sens.
    Ou bien ?

  23. SAUVER LE MALI IL FAUT SE DÉBARRASSER DE IBK
    COMMENT VOULEZ VOUS QUE LE MALI S’EN SORTE AVEC UN MALADE AGONISANT QUI N’A AUCUNE VISION ET AUCUN PROJET POUR LE MALI
    UN PRÉSIDENT ABSENT ET MALADE IMPOTENT SOURIS DES HÔPITAUX FRANÇAIS ET TURCS
    NOUS SOMMES EN TRAIN DE PAYER POUR LES SOINS ET LES VOYAGES DE SOINS POUR UN HOMME QUI N’A JAMAIS ÉTÉ EN BONNE SANTÉ DEPUIS SON ÉLECTION
    UN HOMME QUI A ÉTÉ MALHONNÊTE SUR6SON ÉTAT DE SANTÉ ALORS QU’ IL SE PRÉSENTAIT AUX ÉLECTIONS
    IL N’A PAS D’ÉQUIPE NI DE PARTI POLITIQUE STRUCTURÉ POUR MENER À BIEN UNE POLITIQUE DE GESTION.

    UN ADEPTE DE BONGO ET EYADEMA…LA FAMILLE SEULEMENT LA FAMILLE ET RIEN QUE LA FAMILLE D’ABORD

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    • Oui, tu as parfaitement raison. Ibk est un homme qui n’a pas de vision pour le Mali et pas de projet!

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