Gestion du pouvoir : Des motifs d’espoir

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Depuis l’élection d’IBK à la magistrature suprême, que d’eau a coulé sous le pont des martyrs ! IBK, à son élection, était considéré comme l’homme qui incarne le changement. Est-ce à dire que la gestion du pouvoir sous IBK se veut différente de celle des régimes qui ont précédé. Effectivement, la gestion des affaires publiques depuis l’élection d’IBK, est saine et transparente. Les choses sont entrain de changer. A preuve, certaines pratiques qui avaient droit de cité au cours des vingt années de démocratie, disparaissent progressivement, à la grande satisfaction du peuple, longtemps victime résignée.

 

 

Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK / AFP

En effet, le président de la République a pris l’engagement solennel de lutter énergiquement contre toutes les formes de corruption afin d’amorcer le début d’une gestion transparente des ressources publiques dans l’intérêt de tous. Le président de la république a choisi comme slogan « Le Mali d’abord !». Cela veut dire mettre le Mali au dessus de tous les intérêts. Fidèle à cet engagement qui explique en partie les motivations du choix porté sur lui par diverses sensibilités, IBK a engagé plusieurs procédures judiciaires et évolue lentement mas sûrement vers la voie qui permette d’apporter la lumière sur les évènements douloureux survenus récemment dans notre pays.

 

 

Dans cette dynamique, le président IBK entend poser les jalons véritables de la réconciliation entre les différentes composantes de la population. Entre temps, une frange de la population est impatiente. Pourtant, elle a oublié la situation politique, socio économique et sécuritaire dans laquelle le pays était plongé.

 

 

IBK a une tâche particulièrement ardue, puisqu’il est, à la fois, sur plusieurs fronts. Ainsi, le niveau de dégradation du tissu économique et les relations sociales sont tels que les uns et les autres doivent savoir raison garder, prendre leur mal patience, étant donné que nul ne saurait régler à la fois tant de problèmes qui assaillent  le peuple malien.

 

 

Soulignons que le président de la République a déjà noué beaucoup de contacts porteurs d’espoir pour le peuple malien. En outre, progressivement, on assiste à la restauration de l’autorité de l’Etat.

 

Sur la même lancée, les députés viennent de voter deux projets de loi majeurs. Il s’agit de la nouvelle mouture de la loi des finances et du nouveau code de gestion des ressources publiques. L’adoption de ces projets de loi témoigne la détermination du président de traduire en actes concrets ses engagements.

 

IBK n’a pas dérapé. Son gouvernement est sur la même lancée, notamment avec l’aménagement récent de périmètres importants dans le périmètre rizicole de Bewani. L’objectif de cette initiative est la création des conditions d’assurer l’autosuffisance alimentaire. Bref, les temps sont durs, c’est vrai, mais il y a des réels motifs d’espoir de voir bientôt le Mali se remettre debout. Il faudra de la patience et de l’accompagnement de tous pour la consolidation de ces nombreux acquis non négligeables. Tout le monde y a intérêt.

 

Jean GOÏTA

 

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1 commentaire

  1. Tant que le journalisme au Mali sera dans le griotisme, la démocratie sera bancale. La liberté de la presse ne veut pas dire la liberté de manipuler l’opinion publique. Dans 20 ou 30 ans, si Dieu est avec nous, cette période de dérive du griotisme médiatique sera étudié dans les facultés de sciences politiques et vos textes seront étudiés comme des contre exemples. Incha Allah, mes petits enfants liront des articles de journalistes dignes de ce nom !!

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