Gestion des affaires de la cité : Quand IBK minimise toujours sa mal gouvernance

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La question des avions cloués au sol a tellement défrayé la chronique qu’aucun black out ne saurait dissiper les suspicions. IBK ne semble pas avoir compris ainsi

Maliweb.net Vous savez, les questions militaires n’aiment pas beaucoup de bruits. C’est moi qui ai parlé d’hélicoptère cloué au sol. C’est un hélicoptère qui a posé problème dès l’abord. Et les conséquences seront tirées. C’est clair…. », dira le chef de l’Etat dans son interview du 4 septembre.

Cette réponse semble illustrer une certaine banalisation de cette affaire qui, sous certains cieux, aurait entraîné une suite judiciaire et administrative, notamment un remaniement ministériel ou un/des limogeages

Et le président de la République d’ajouter : « Pour ces questions de gestion, de gabegie, je suis à l’aise. Que l’on soit un peu plus modéré dans les propos, que l’on soit plus responsable. La gestion de l’Etat ce n’est pas n’importe quoi. Quand on y aspire, on doit faire attention. L’Armée malienne sait ce qui a été fait pour sa requalification. Que ce soit en termes de conditions des hommes, d’équipements, chacun sait à tous les niveaux. Il y a quelques jours, nous avons reçu un nouvel hélicoptère de combat qui est à l’essai. J’ai dit que mon souci premier est de faire en sorte que l’Armée ait les moyens de sa mission. C’est dans ce cadre que nous avons adopté une Loi d’orientation et de programmation militaire. Tout sera passé au peigne fin ». Ce sont là des propos qui cachent mal la gêne du chef suprême des Armées ; dont nul n’ignore la volonté de mieux faire et l’embarras d’être entourés par des vautours prêts à détourner les deniers publics affectés à la restructuration de notre outil de défense. Et, en donnant ces explications, IBK ne fait rien d’autre que minimiser la mal gouvernance qui est la règle surtout dans le secteur de la défense.

Quid de l’affaire de l’avion présidentiel, des équipements militaires, des pick-up, des primes alimentaires des militaires détournés ? C’en est de trop et, à ce stade, de nouvelles promesses de « tirer les conséquences » de ces cas de mauvaises gestions avérées sont inopportunes.

Le récent rapport annuel du Vérificateur Général n’a t-t-il pas encore confirmé que le Trésor public saigne du fait de nombreuses indélicatesses au su et au vu des plus hautes autorités du pays ? Il faut à présent sévir par les voies appropriées et en rendre compte au peuple. C’est à ce seul prix que des cadres indélicats suçant le sang du contribuable malien pourraient être dissuadés dans l’assouvissement de leur boulimie maladive. Et, cela IBK doit se le dire une fois pour toute. A-t-il oublié que les six ans de son régime ont battu le record de cas de malversations à la charge de membre du gouvernement. Il est temps pour le chef de l’Etat de donner un grand coup de pied dans la fourmilière et laver ainsi sa conscience.

Boubou SIDIBE/Maliweb.net

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8 COMMENTAIRES

  1. Il manque de bon sens……. Il oublie ou fait semblant d’oublier que dans ce pays, c’est lui le premier responsable de tout échec, quelque soit le domaine……… De par sa position, il ne saurait se soustraire de toute responsabilité liée à quelque détournement de fonds et malversations que ce soit!!!!!!!!!! S’il pense e contraire, c’est que c’est lui l’irresponsable!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  2. vous avez bien compris, l’argent public peut être dépensé par une couche de la population sans avoir à apporter les justifications.
    en afrique, c’est grave, on confond tout à dessein. ce sont les matériels militaires qui font l’objet d’opacité et non les marchés.
    donc, l’armée peut dépenser l’argent public sans la transparence.
    ibk a juste relevé ce que tout le monde sait déjà.
    je tombe de nu.

  3. je suis tout simplement atteré par l’attitude du chef de l’etat.La gravité de la situation securitaire de notre pays ne doit tolerer aucun manquement dans ce domaine mais pour la paria c n’est rien,Si des dizaines de citoyens tombent chaque jour, c pas grave, si des militaires tombent chaque jour car dans tous les c lui IBK qui est chef et c’est le plus important.

  4. adamaye
    Un homme politique s’engage pour changer la situation du pays.
    À travers les élections, le peuple détermine sa position.
    S’il a plus de suffrages que les autres, il exerce le pouvoir.
    S’il a moins, il agit dans l’opposition.
    CE N’EST PAS L’HOMME POLITIQUE QUI DÉCIDE DE RESTER DANS L’OPPOSITION, MAIS LES ÉLECTEURS.
    TIEBILE DRAME,SOUMAILA CISSE, MODIBO SIDIBE, ZOUMANA SACKO ne partageaient pas les vues de MOUNTAGA TALL, CHOGUEL MAIGA, OUMAR MARIKO qui ont porté leurs choix sur IBK au deuxième tour des élections présidentielles de 2013.
    IBK élu président de la république équivaut au versement de ceux qui étaient contre lui dans l’opposition.
    L’URD ayant plus de députés que les autres partis de l’opposition, son président SOUMAILA CISSE devient le chef de fil de l’opposition.
    Si le président exerce bien sa fonction, il peut conduire l’État sans avoir besoin des membres de l’opposition pour légitimer son pouvoir.
    S’il est obligé de les faire appel, celui qui va accepter sa collaboration reste toujours opposant, mais change de POSTURE car il y a plusieurs POSTURES dans l’opposition.
    On a une POSTURE CONSTRUCTIVE(SOUMAILA CISSE),une POSTURE RADICALE(OUMAR MARIKO),une POSTURE SANS CONCESSION (ZOUMANA SACKO)et UNE POSTURE PARTICIPATIVE (TIEBILE DRAME).
    Chaque POSTURE exprime une manière de s’adresser au pouvoir.
    Il faut rappeler qu’à partir de 2007,IBK a basculé dans l’opposition, mais avec des ministres de son parti dans le gouvernement.
    Il était avec TIEBILE DRAME qui avait aussi un représentant dans le dernier gouvernement d’ATT.
    Donc on peut-être opposant et être dans le gouvernement.
    Les critiqués se font dans un cadre gouvernemental.
    Il faut aussi rappeler qu’il était facile pour TIEBILE DRAME d’être de la majorité, s’il le voulait car il a fait un accompagnement avec IBK depuis 2007 jusqu’au coup d’État en MARS 2012.
    Ne pas soutenir IBK au deuxième tour en 2013 a été un choix.
    S’il est rentré dans le gouvernement, c’est IBK qui lui a fait appel.
    Il a posé ses conditions qui s’est muées en accord politique.
    Il est dans le gouvernement pour appliquer cet accord.
    Ça veut dire que s’il n’est pas appliqué, il peut partir.
    Ce qui explique qu’il est toujours opposant qu’Ibk peut lui pousser à changer de POSTURE.
    S’il démissionne, il ne revient pas dans l’opposition puisqu’il l’est toujours.
    Il change de POSTURE, soit constructive, soit radicale ou sans concession.
    TIEBILE DRAME continue à s’opposer à la gestion actuelle d’IBK dans un autre cadre que celui de la rue.
    OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue

  5. pourquoi Tieble ne fait plus ses decomptes macabres? quelle bassesse! des opposants affamés, c’est fscile de clouer leurs becs

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