Focus : Dr. Rokia Sanogo, une pionnière des radios libres au Mali

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Chercheure en médecine traditionnelle, Rokia Sanogo a à son actif la première radio libre du Mali, Bamakan FM, offert au Mouvement démocratique malien par l’Italien Georgio Lolly en 1992.
Rokia, après sa formation à l’Ecole de Médecine du Point G, a poursuivi ses études en Italie, d’où elle sort avec une agrégation. Rentrée au Mali, elle partage sa vie entre la politique et les recherches en médecine traditionnelle. Ses amitiés avec les Italiens ont permis au Mouvement démocratique malien d’avoir une radio FM en 1992 pour faire entendre la voix du caïman à Bamako.
La révolution de Mars 1991 a balayé le régime du géneral Moussa Traoré le 26 mars. Et depuis ce jour là, les démocrates maliens se livrent  une guerre larvée à la recherche de strapontins. Et Alpha Oumar Konaré en a profité pour usurper la radio FM Bamakan  au profit du groupe Jamana.
Interloqués par les faits, Rokia Sanogo, Oumar Mariko, Many Camara, Cheick Oumar Sissoko ont crée le réseau de communication Kaiyra par l’ouverture de la première radio FM de Djélibougou (Bamako).
Rappelons que ces quatre Maliens ne sont plus à présenter sur le plan mondial : Rokia Sanogo, chercheure, Oumar Mariko, médecin, Many Camara, sociologue, Cheick Oumar Sissoko, cinéaste.

La Chute du régime ATT et l’Affaire Air Cocaïne
La presse malienne doit savoir raison gardée comme dit l’adage. Sinon gare ! ATT, dans sa fuite, a laissé tous les dossiers confidentiels à Koulouba. Ces dossiers avec la mention «confidentielle» concerneraient plusieurs domaines dans la gestion de l’Etat.
Concernant la vente de la drogue ou son écoulement sur notre territoire, les noms de certains confrères de la place y figureraient tout comme des membres du cabinet présidentiel.

ANAC : les gardiens accusent plus de quatre mois de retard de salaire
Coïncidence ou malédiction ? Pourrait- on tenter de le dire. La nomination du gendre de l’homme, qui avait crée des mois de 60 jours et de 90 jours au Mali dans les années 1980, fait revivre ce souvenir douloureux des retards de salaires. Les gardiens de l’Agence nationale pour l’avion civile (ANAC) ne diront pas le contraire. Ils sont à 4 ou 6 mois de retard de salaire.
Malgré les démarches entreprises par les vigiles pour trouver un terrain d’entente, la direction de l’ANAC ne se soucie même pas du sort de ses chefs de famille. Qui n’ont d’autres sources de revenu que ce maigre salaire qui dépasse à peine le Smig.

Examens de fin d’année : la magouille s’installe déjà
Dans quelques jours, les candidats aux différents examens de fin d’année vont subir les épreuves dans les centres crées pour la circonstance. Malheureusement, avec l’ère démocratique et son corolaire d’impunité, les examens scolaires n’existent que de nom. Ils ont perdu leur crédibilité et leur lettre de noblesse par la faute des responsables chargés de son organisation. Ils ont transformé les structures en une boîte privée.
De la surveillance à la correction en passant par les secrétariats, tout est monnayé. Il suffit de graisser la patte de ses responsables pour y voir son nom sur toutes les décisions. C’est pourquoi, il n’est pas rare de rencontrer des étudiants, des retraités, des amis et des proches dont certains passent leur temps à ronger les ongles sous l’arbre, parce qu’ils ne connaissent rien de la mission à eux confiée, sur le terrain. Au détriment des enseignants chevronnés qui ont blanchi sous le harnais durant 9 mois de dur labeur.
Déjà, la magouille s’est installée. Les structures chargées de l’organisation des examens sont très sollicitées en ce moment.
Nous pensons qu’avec le nouveau ministre, M. Adama Ouane, cette pratique honteuse prendra fin pour le bonheur des enseignants qui se voient chaque année relégués au rang au profit des clients.

Contribution à l’armée : où est passé l’argent ?
Avant le coup d’Etat du 22 mars dernier, une Commission chargée de contribution siégeait au ministère de la Défense et des Anciens combattants. Elle recevait les contributions volontaires des citoyens maliens, qui par ce geste patriotique, aidaient leur armée à faire face à la guerre dans le Nord. On se rappelle que les membres du gouvernement de Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé avaient renoncé à un mois de salaire pour soutenir l’effort de guerre.
Que de millions récoltés ? A quand un audit de la Commission dont le responsable vient d’être admis à la retraite ?
Le ministre de la Défense et des Anciens combattants est fortement interpellé. Car les gens veulent savoir où est parti leur argent ?

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