Financement des partis politiques 2016 : Sur 2 milliards de francs CFA, le RPM a encaissé 703 millions de francs CFA

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Les 22 formations des partis politiques dans notre pays viennent de bénéficier d’une aide aux partis politiques au compte de l’exercice 2016. Cette année, l’Etat a décaissé 2 milliards de francs CFA sur lesquels le parti des tisserands, Rassemblement pour le Mali (RPM), se taille la part du lion avec 703 millions de francs CFA, suivi de l’ADEMA avec 268 millions de francs CFA et l’URD avec 259 millions de francs CFA. Cette aide aux partis politiques s’inscrit dans le cadre de l’article 29 de la charte des partis politiques en ce qui concerne leur financement.

Ainsi cette année, en fonction des critères, seulement 22 formations sur plus de 100 partis politiques qui existent dans l’arène politique de notre pays ont été éligibles au financement. Il s’agit du RPM : 703 millions ; de l’ADEMA : 268 millions ; de l’URD: 259 millions ; de la CODEM : 92 millions ; du CNID FYT : 70 millions ; du parti SADI : 59 millions ; du MPR : 58 millions ; des FARE : 58 millions ; de l’UM-RDA : 47 millions ; du PARENA : 41 millions ; de l’UDD : 39 millions ; du PDES : 38 millions ; du PRVM Fasoko : 37 millions ; de Yelema : 36 millions ; de l’ADP Maliba : 34 millions ; du CDS : 27 millions ; de l’APR : 22 millions ; du MIRIA 18 millions ; du MODEC : 12 millions ; du PCR : 9 millions ; du PSP : 9 millions et de l’UFD: 8 millions.

Par ailleurs, il convient d’ajouter que le montant annuel des crédits affectés au financement des partis politiques est divisé en quatre fractions : 15 % des crédits alloués sont reversés aux partis ayant participé aux dernières élections générales (municipales et législatives). 40 % est reversé proportionnellement sur la base du nombre de députés obtenus. 35 % est reversé proportionnellement en fonction du nombre de conseillers communaux obtenus et 10 % est reversé proportionnellement au nombre de femmes élues.

Pour bénéficier de l’aide de l’Etat, les partis politiques doivent répondre à un certain nombre de conditions. Le premier critère est le siège au nom du parti différent d’un domicile privé. La tenue rigoureuse des instances statutaires du parti et l’existence en son nom d’un compte dans une institution financière du pays. Les partis ont aussi l’obligation de faire l’inventaire, chaque année, des biens (meubles et immeubles), y compris la présentation annuelle des comptes à la section des comptes de la Cour suprême au plus tard le 31 mars de chaque année.

S.K. KONE

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