Eviter à tout prix une situation de chaos au Mali

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Après le coup d’Etat du 22 mars dernier, qui a mis fin au régime ATT, le pays se dirige vers le chaos. Du moins, si rien n’est fait pour l’éviter. Surtout à une semaine de la fin du mandat du président de la République par intérim.

Après l’investiture du président de la République par intérim et la mise en place d’un gouvernement de transition, les militaires sont toujours là. Le capitaine Amadou Haya Sanogo et ses hommes entendraient, eux-mêmes, conduire la transition.

Les jours passent mais ne se ressemblent pas au Mali. A quelques jours de la fin du mandat du président de la République par intérim, Pr Dioncounda Traoré, une situation de chaos se dessine à l’horizon. Du moins, si la classe politique, les forces vives de la nation  et la junte militaire ne se retrouvent autour de la même table pour designer une personnalité de consensus.

Et les voix commencent déjà à s’élever pour dénoncer cette situation.

Certaines organisations internationales dont le siège se trouve au Mali menaceraient de transférer leur siège dans d’autres pays. Du moins, si les choses ne rentrent pas dans l’ordre, au plus vite.

Déjà, le Millenium Challenge Corporation a mis fin à ses opérations au Mali. Il pourrait se voir suivre par d’autres organisations qui seraient sur le point de suspendre leurs activités. Jusqu’au retour de la normale.

Les Etats-Unis viennent de hausser le ton contre la junte.

Ils ont exprimé « leur profonde inquiétude face à la détérioration de la situation politique au Mali ». Avant d’appeler à la démission des membres du Comité National pour le Redressement de la Démocratie et la Restauration de l’Etat (CNRDRE).

«  Nous tenons directement le CNRDRE responsable pour les souffrances  croissantes du peuple malien » a indiqué la porte-parole du département d’Etat Américain, Victoria Nuland.

Avant d’ajouter «  le militaire doit démissionner complètement afin de laisser à l’administration intérimaire dirigée par le président Dioncounda Traoré et le Premier ministre  Cheick Modibo Diarra de gouverner librement et organiser des élections présidentielles le plus rapidement possible ».

Et de conclure «  les Etats-Unis vont maintenir leurs sanctions contre le Capitaine Sanogo et d’autres leaders du CNRDRE ainsi que le Gouvernement malien, jusqu’à ce que la junte démissionne et que la démocratie revienne au Mali ». Allusion faite à l’interdiction de voyages, imposé il y a quelques semaines, à l’encontre des membres de la junte.

Mais, la junte militaire n’en démord pas. Car, le Capitaine Amadou Haya Sanogo et ses compagnons lorgneraient, désormais, du coté de Koulouba. Afin de diriger la transition.

La question était au centre des discussions entre les émissaires de la CEDEAO et la junte militaire. Une rencontre qui se serait terminée en queue de carpe.

Si rien n’est fait pour tempérer les ardeurs, créer un climat de confiance entre tous les acteurs de la crise, les jours à venir risquent d’être chauds. Très chauds. Trop chauds.

Dieudonné Diama

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1 commentaire

  1. Ce que les membres de ce FRD ont gagner pendant les 20 ans de la democratie exemplaire du Mali:
    – Des voitures derniers cris pour eux-memes, les enfants et leurs maitresses de 16 ans.
    – Des villas partout au Mali
    – Des etudes à l’exterieur pour leurs progenitures (qui prendront d’ailleurs la relève de cette bonne democratie exemplaire que Sanogo veut gacher)
    – Des femmes qui vont accoucher à l’exterieur
    Etc……
    Et tout ça sur le dos des pauvres cytoyens(à travers la corruption legalisée, l’affairisme, le copinage, le zèle auprès du Seigneur-Président de la République, le trafic d’influence….)
    Il est temps que ces DEMOCRATES-VOTOURS des ressources de l’Etat saches que le peuple ne leurs laissera plus gouverner le Mali. Abas les democrates-voleurs et VIVE Une vraie DEMOCRATIE au Mali.

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