Comme annoncée dans notre dernière parution, la mafia instaurée autour des recrutements par le cabinet GERSEL et le DG du CRT Choguel KokalaMaïga est loin de s’être contentée du seul cas de Salif Diarra. En effet, selon nos investigations, le poste d’Assistant en communication qui avait fait l’objet d’un appel à candidatures par le soin du même cabinet s’était aussi terminé en queue de poisson. En dépit de la candidature de certains pionniers de la presse malienne, le poste a été mystérieusement attribué à une stagiaire qui n’est autre que la fille de l’actuelle ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, Mme Rokia Guikiné et de Drissa Traoré, un ex baron de l’UDPM et actuel cadre du MPR.
Sans état d’âme, ChoguelKokalaMaïga brise à chaque appel à candidatures, le cœur d’un ou de plusieurs maliens les plus méritants les uns que les autres. Nos investigations rondement menées depuis quelques mois sont sans appel. Tout comme Salif Diarra dont le cas avait fait l’Objet d’un premier traitement lors de notre précédente parution, bon nombre de nos compatriotes les plus méritants les uns que les autres n’arrivent toujours pas à digérer leur mésaventure au CRT.
Aucun des sept postes qui avaient fait l’objet d’un appel à candidatures, n’a échappé à la mafia GERSEL – CRT. Il s’agit entre autres : des postes d’Assistant en communication ; d’Assistant de gestion Administrative ; d’un chargé de l’unité des consommateurs ; d’un chargé de protocole ; d’un chef services moyens généraux ; d’un chef de département accès universel et d’un Chef service audit et Contrôle.
Injuste parmi les injustes, ChoguelKokalaMaïga est un spécimen d’homme politique et de DG rare en Afrique. Car dans sa conception de politique, le prix de la présidence à vie de son parti (MPR) passe par la promotion injustifiée et injustifiable des cadres de son parti et de sa famille partout où il passe au détriment de nos compatriotes les plus méritants. Le cas du CRT dont il est actuellement le DG est loin d’être un cas isolé.
Son passage au ministère du commerce et celui de Mme Diallo Madeleine Bâ aux ministères de la pêche, et de la santé garde toujours les stigmates d’un recrutement ethnique et politique jamais inégalé.
Contrairement au ministère, où il pouvait profiter des séquelles du fameux consensus prôné par ATT autour de la gestion du « gâteau Mali », au CRT il bénéficie de la couverture d’un allié de poids, le cabinet GERSEL.
Conformément à la volonté de choguelKokalaMaïga, le cabinet GERSEL joue le jeu. A ce niveau, les appels à candidatures ne visent qu’à brouiller les pistes. Sachant bien que les meilleurs candidats ne sont jamais recrutés, GERSEL qui ne pense qu’à ses émoluments entérine le choix de la médiocrité basé sur le favoritisme prôné par Choguel K Maïga.
Ainsi, tout comme Salif Diarra aux services moyens généraux, le poste d’assistant en communication qui avait fait l’objet d’un appel à candidatures, n’a pas échappé à la mafia GERSEL – Choguel.
Curieusement selon des sources concordantes, la plus part des heureux élus de ChoguelKokalaMaïga n’auraient même pas postulé pour les postes. En ce qui concerne le Cabinet GERSEL, nos investigations ont révélé des accointances anormales avec beaucoup de patrons véreux de certaines structures publiques.
En attendant d’autres cas similaires, notamment celui de la fille de Mohamed Lamine Haïdara dit MAO, toujours du MPR, dans nos prochaines parutions, il est important que les autorités agissent ne ce reste que pour la promotion de l’égalité des chances entre les filles et les fils de notre pays. Un simple audit permettra de se rendre compte des affinités politiques et familiales des recrus avec le prince nostalgique de l’époque du parti unique.
A suivre également comment ChoguelKokalaMaiga a imposé sa grande sœur après la fin de son aventure gouvernementale au Ministre Madeleine BÂ comme secrétaire particulière aussi bien au Ministère de l’Elevage et de la Pêche, qu’au ministère de la Santé.
Ce comportement d’un leader politique justifie clairement le divorce entre la classe politique et le peuple malien. Il revient aux populations de prendre leur destin en main. Car le 22 mars doit être la date d’un nouveau départ pour le Mali sans les vautours.
Vivement les prochaines élections !
A suivre !
L D