Son Excellence Umaro Sissoco Embalo, Président de la République de Guinée-Bissau,
Son Excellence Goodluck Jonathan, ancien Président de la République Fédérale du Nigeria et médiateur de la CEDEAO,
Son Excellence le Professeur Dioncounda Traoré, Président de la Transition malienne de 2012-2013
Madame la Ministre des Affaires étrangères du Ghana, pays qui assure la Présidence de la CEDEAO,
Monsieur le Représentant de la MINUSMA,
Monsieur le Représentant de MISAHEL, Son Excellence Pierre Buyoya, ancien Président de la République du Burundi,
Monsieur le Président de la Commission de la CEDEAO,
Anciens Premiers ministres et anciens ministres,
Chefs d’institutions en fonction et anciens,
Gouverneurs, maires et Conseillers municipaux,
Autorités Politiques, morales, religieuses et coutumières,
Ambassadeurs et représentants des organismes de coopération,
Compatriotes de l’Intérieur et de l’Extérieur,
Représentants de la Société civile et de syndicats,
En vos rangs, grades et qualités,
Tout protocole observé,
Qu’il vous plaise qu’avant toute chose, je rende grâce à Allah de nous avoir permis de voir ce jour, de faire en sorte que nous nous rencontrions pour le Mali, pour la grandeur du Mali, pour le confort du Mali !
Puissent ceux d’entre nous qui jouissent d’une bonne santé, continuer à bien se porter !
Puissent celles et ceux d’entre nous qui souffrent de maladie recouvrer la santé !
Puisse l’âme des êtres chers qui nous ont quittés, reposer en paix ! Ayons une pensée pieuse pour les soldats du Mali et des forces amies, tombés sur le champ d’honneur, FAMAs, Barkhane, Minusma qui ne sont là que pour assister le Mali dans sa guerre de libération. Ayons également une pensée pieuse pour tous les morts civils tombés lors de cette guerre et lors des récentes manifestations politiques !
Pour tous ces morts, je vous prie d’observer, avec moi, une minute de silence.
Je voudrais ensuite saluer le Conseil National de Salut Public pour son esprit patriotique, son sens du discernement et sa capacité d’écoute. L’investiture de son Président le Colonel Assimi Goita en tant que vice- président de la Transition en porte témoignage.
L’action du CNSP du 18août, tout le monde en convient, est la conséquence de la très grave crise sociopolitique qui a paralysé la vie de la nation des mois durant.
Au collège qui a porté son choix sur ma modeste personne pour présider cette transition, j’exprime toute ma gratitude. Je suis honoré par son geste et je voudrais lui dire ici que je me battrai de toutes mes forces pour mériter sa confiance.
Que l’on me permette également de souhaiter la bienvenue au Président de la Guinée-Bissau, Umaru Sissoco Embalo, en terre africaine du Mali ! Président Embalo, vous êtes chez vous, chez vos frères et chez vos sœurs.
Acceptez l’assurance de notre profonde sympathie et de toute notre gratitude pour votre présence ô combien significative parmi nous, en ce moment et en ce lieu !
Ma gratitude va également et bien entendu à la CEDEAO pour sa constante sollicitude envers notre pays et pour les sages conseils que le médiateur Son Excellence Goodlcuk Jonathan n’a cessé de prodiguer à ses frères maliens depuis juin.
Il est des nôtres désormais. Je salue sa présence et je voudrais l’assurer de la détermination des Maliens à conduire une transition stable, apaisée et réussie, dans les conditions et l es délais convenus. Plaise à Dieu !
Professeur Dioncounda Traoré, cher aîné, merci de venir rehausser de votre présence l’éclat de cette cérémonie. Que vous soyez à nos côtés ne nous surprend guère car tout ce qui concerne le Mali vous mobilise ! Votre expérience, votre endurance, votre foi en le Mali nous guideront.
Mes chers compatriotes,
Il me plait, solennellement, de dire à haute et intelligible voix, que je serai toujours disponible pour servir le Mali. Servir le Mali est un privilège et cela doit être un honneur pour chacune de nous, pour chacun de nous.
Malgré les poids des ans, malgré le confort de la retraite, je ne pouvais me soustraire à l’appel du devoir. Je ne pouvais hésiter un seul instant à sortir de mon champ pour venir, moi aussi comme beaucoup d’autres avant moi, à la rescousse de ce pays.
Le Mali m’a tout donné. Je suis heureux d’être son esclave soumis, prêt à tout pour qu’il renoue avec la pleine légalité constitutionnelle, avec des autorités élues, des représentants légitimes.
Je n’ai pas d’autre mission. Je n’ai pas d’autre prétention.
Il s’agit pour moi et il doit s’agir pour chacune et chacun, d’apporter sa petite contribution, sa petite pierre à la consolidation de l’édifice national.
Car la maison commune est ébranlée, affaiblie, humiliée. Elle tremble dans ses fondements depuis au moins une décennie.
Oui, il ne faut pas avoir peur des mots : le Mali est ébranlé, piétiné, humilié. Ebranlé, Affaibli, humilié par ses propres enfants, par nous-mêmes, par personne d’autre que nous-mêmes.
Et nous ne pouvons continuer, de manière incantatoire, à garder la tête dans le sable et à répéter sans chercher à empêcher le naufrage, à nous convaincre que le navire pourrait tanguer mais qu’il ne chavirerait jamais. Il peut chavirer et il chavirera si nous continuons à le faire tanguer.
Alors, si nous voulons survivre en tant qu’Etat, en tant que nation, nous devrons, sans perdre plus de temps, nous remobiliser.
Il faut qu’au cours de cette transition, nous nous donnions la main, que nous réfléchissions profondément ensemble pour reconstruire notre démocratie, laquelle avait été jadis, une vitrine admirée.
Nous devons tirer toutes les leçons de notre vécu immédiat, de notre histoire récente. Nous devons pouvoir identifier quelles ont été et quelles sont encore les forces et les faiblesses de notre parcours, quelles sont les opportunités que nous devons tirer de la transition en cours et quelles sont les menaces qu’il nous incombe d’enrayer.
Chers compatriotes,
Chers partenaires du Mali,
Une transition ne saurait tout faire. Elle doit se donner des priorités. Les nôtres ont été débattues, validées et consignées dans la Charte nationale de la Transition issue des journées de concertation des 10, 11 et 12 septembre dernier.
C’est cette charte qui constituera mon bréviaire et si je dois donner ma vie pour que la transition soit menée à bon port, je n’hésiterai pas une seconde. Je suis prêt au sacrifice, prêt au sacrifice suprême pour que le Mali redevienne le Mali de nos rêves et de nos potentialités.
Ma plus grande satisfaction résidera dans la passation de témoin au futur président de la République élu, élu proprement et élu indiscutablement.
Pour cela, il nous faudra sans délai mener une réflexion profonde sur les tares de nos processus électoraux et ce, à l’effet de nous doter de bons textes, de bonnes pratiques, de solides contre-pouvoirs, car ce sont ceux-là, la force de toute démocratie.
Au nom du peuple malien qui ne saurait être privé de ses choix, au nom de la vérité des urnes qui doit être la seule norme en démocratie, je combattrai sans concession les scrutins aux coûts astronomiques, la fraude électorale, l’achat de voix, l’incursion de l’administration dans le processus électoral, la perversion des résultats pour les Cours d’arbitrage.
Chers compatriotes,
Une telle mission, je le sais, se mènera sur le socle de la guerre sans merci qu’il faudra continuer à livrer aux forces terroristes et au crime organisé.
Ces fléaux accablent certaines parties du pays depuis plus d’une décennie. Leur sanctuaire s’élargit au détriment de la sécurité nationale. Les demi victoires ne suffisent plus pour les vaincre
Nous devons gagner totalement et durablement. Pour cela, il faut certes une gestion politique là où celle-ci est nécessaire mais il est important de se doter de moyens les plus dissuasifs possible à travers une armée aguerrie, matériellement soutenue et moralement prête.
L’armée, il est vrai, ne doit combattre que l’ennemi. Elle ne saurait être coupable d’exactions contre les populations civiles. Cela ne peut pas être accepté et ne sera pas accepté.
Cependant, les moyens de l’armée iront désormais totalement à l’armée et seulement à l’armée.
Chaque centime investi pour la défense et la sécurité de ce pays surveillé et évalué, tant que je présiderai aux destinées de la Transition. J’en prends ici le serment.
La bonne gestion de nos ressources, de nos maigres ressources est, en effet, une obligation.
Ce sera là un chantier de la Transition. Il sera quotidien. Il sera renforcé et ne sera pas négligé un seul instant.
Générer des ressources optimales au niveau national n’est pas un luxe. C’est une exigence et celle-ci passe par l’utilisation judicieuse de nos maigres deniers.
Je ne peux pas promettre zéro corruption mais je ferai tout pour que l’impunité zéro soit la norme. L’argent public est sacré et je ferai en sorte qu’il soit dépensé, de manière traçable et raisonnable. Avec tous les sacrifices que cela comporte, en termes de mesures systémiques et de répression des crimes et délits économiques.
Tous les dossiers d’enquêtes réalisées par nos structures de vérifications seront transférés au juge, au besoin. Il m’appartiendra de garantir à la justice les moyens de diligenter leur traitement.
Le Dialogue National Inclusif a balisé la voie. Dans les semaines à venir, je ferai tout pour que mettre en place le Comité chargé de la mise en œuvre de ses importantes recommandations.
Chers compatriotes,
La transition qui s’ouvre ne remettra en cause aucun engagement international du Mali ni les accords signés par le gouvernement. L’Accord pour la Paix et la Réconciliation sera appliqué et ne sera révisé que d’accord partie.
Il en va de l’honneur de la République. Et il est important de redire aujourd’hui en ce lieu et en ce moment, que le Mali c’est le Nord, c’est le Centre, c’est le Sud, c’est l’Ouest, c’est l’Est, c’est l’ensemble de ses régions, l’ensemble de ses terroirs, l’ensemble de ses cultures, sa diversité, toute sa diversité, son admirable diversité. Nous devons préserver notre pays à tous. Et c’est à chacun de nous de jouer sa partition.
Il nous faudra également gérer, avec l’efficacité maximale la pandémie COVID 19. Il importe pour ce faire, de capitaliser les réussites, renforcer la prévention par le respect des mesures barrières. A aucun moment, nous ne devons baisser la garde. Le gouvernement de transition qui sera incessamment formé fera de la lutte contre cette redoutable pandémie une de ses plus grandes priorités.
Le Mali vaincra !
Vive la démocratie !
Que Dieu nous bénisse !
Beau discours félicitation non colonel major à la retraite. Malheureusement nous avons vue tout ceci à l’acte, nous allons comprendre que seul les imbéciles ne change pas pour donner le bénéfice du doute. trop de promesse dans un discours de transition et le rôle du vice président me font peur.
TANT QUE L ISLAM DEBILISE NOS DIRIGENTS,OU QU ILS LE SUBISSENT , LE MALI N AVANCERA PAS!
LA CONSCIENCE MALIENNE N EST PAS MUSULMANE, LA FORCER A L ETRE, RESULTE DU NON PROGRES, LE PEUPLE S ACCROCHE A L HYPOCRISIE AU LIEU D ACTION POSITIVE SE FIGE DANS LA SEMBLANCE! MAIS, NEUTRALISE TOUT! PAS DE PROGRES COLLECTIF! JAMAIS!
NOUS NE SOMMES PAS DES MUSULMANS, FOUTEZ NOUS LA PAIX! FOUTEZ LA PAIX A NOS BEBES QUI VIENNENT DE NAITRE ILS NE SONT PAS MUSULMANS!
FOUTEZ LA PAIX A NOS NOUVELS MARIES, ILS NE SONT PAS MUSULMANS!
FOUTEZ LA PAIX A NOS MORTS ,ILS NE SONT PAS MUSULMANS!
LA MORT EST AUSSI NATURELLE QUE LA NAISSANCE, IL NY A NI ENFER NI PARADIS!
FOUTEZ LA PAIX AUX FILS DES FAAROHW, PHARAONS NOIRS!
Hum…, l’ambition est bien louable. Il reste à la mettre en œuvre. Et même les rangs de l’armée devront être assainis, tant ils sentent la pourriture. Seule la fin justifiera les moyens.
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Pensées rebelles.
L’investiture est une bonne chose, mais Sankingba veille sur la république.
VIVE LA RÉPUBLIQUE
Pourquoi il pollue son discours avec des histoires de allah,
Goodluck qui essaie de vous aidez ne croit pas en allah,
Rends grâce au peuple malien
Aucun respect
Exact!
Kenedougou! Au moins nous savons que rien ne changera! Les memes blabla dans la tete, les memes bêtises en repetitions! Allah a son people debile dirige par les arabes maitres esclavagistes!
Nous sommes dans la merde avec cette generation islamisee, nous n en sommes au bout, ils ont forme des masses de jeunes fous!
On est heureux d’installer son excellence Mr le president de la TRANSITION Ba Ndaw…. nous avons prié ce vendredi pour votre benediction et reussite. Il faut vite se mettre au travail en minimisant les lourdeurs administrative de l’installation des ministres etc..:
-Que les ministres qui seront nommés aillent SANS DÉLAI a leurs bureaux sans dépenser notre argent dans des renouvellements et réaménagements inutiles!
– Que le MINISTÈRE DES FINANCES (Igor) élabore très urgemment une MESURE D’ AUSTÉRITÉ (coupe de budgets, réduction de train de vie de l’État, fermetures/élimination des ministères et agences bidons… etc..)
– Que le MINISTRE DE LA JUSTICE prenne tous les dossiers des crimes financiers et de sang dans l’immédiat ..et donc mener une poursuite implacable contre les auteurs (même en absentia)!
– Éloignez éloignez éloignez de cette transition au maximum possible des gens comme SBM, Ould Zahabi et autres double-face hypocrites de la république …sinon je vous jure de Dieu ils vont infiltrer l’administration et saboter le travail de notre president de la Transition!!! J’ai failli vomir ce matin a CICB en voyant certaines personnes indignes dans la salle…
A bon entendeur!
Monsieur, le Mali appartient à tous les Maliens.
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Pensées rebelles.
Bonne réussite de transition .
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