Discours à la Nation / Le président Assimi Goïta : ’’Le Mali recouvrera sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire’’

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A l’occasion de son discours à la Nation, à la veille de la célébration de la 63 eme anniversaire de l’indépendance du Mali, le président Assimi Goïta indique qu’avec la nouvelle dynamique, consécutive au retrait de la MINUSMA et les opérations militaires en cours, le Mali recouvrera sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire. Il poursuit qu’à cet effet, en application de la résolution 2690, le Gouvernement de la République du Mali veillera au redéploiement effectif des Forces de défense et de sécurité ainsi qu’au retour des services sociaux de base sur l’ensemble du territoire national. Cela est d’autant plus urgent que la deuxième phase du retrait de la MINUSMA devra faire l’objet d’un suivi rigoureux dans les localités de Douentza. Ansongo, Aguelhoc, Kidal, Tessalit au plus tard le 31 décembre 2023

Maliennes, maliens, Mes chers compatriotes,

Demain, 22 septembre 2023, le peuple malien célèbre, le 63ème anniversaire de l’indépendance de notre pays, le premier sous la Quatrième République. Ceci m’offre l’heureuse occasion de m’adresser à vous avec fierté et reconnaissance.

En ce jour de souvenir, nous rendons hommage au Président Modibo Keita, à ses compagnons, à tous les martyrs qui ont, par leur lutte mémorable, conduit le Mali à sa libération et tracé la voie de la souveraineté.

Maliennes, maliens, Mes chers compatriotes,

Depuis la rectification de la Transition et la tenue des Assises nationales de la Refondation, notre pays a engagé de grands chantiers de reformes répondant ainsi aux préoccupations sou- levées par le peuple dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance de l’État, de la justice et du développement socioéconomique.

Maliennes, maliens, Mes chers compatriotes,

Ayant pris conscience que la survie même de notre État dépendait de la question sécuritaire, les autorités de la Transition ont opérés des choix stratégiques majeurs qui ont permis l’amélioration de nos capacités opérationnelles et la montée en puissance de l’armée.

Suivant notre nouvelle vision de l’outil de Défense, celui-ci a connu une mutation en profondeur, d’où un changement radical de mode opératoire dans la lutte contre les groupes armés terroristes dont les actions perfides ne consistent, de nos jours, qu’à s’attaquer aux populations civiles innocentes en guise de représailles des lourdes pertes que leur infligent les Forces de Défense et de Sécurité. En témoigne la dernière attaque lâche et barbare contre le bateau Tombouctou dans la localité de Bamba. Aux familles endeuillées, je présente les condoléances de la Nation et souhaite prompt rétablissement aux blessés. Les attaques ainsi dirigées contre les populations civiles de même que celles contre les FAMas ne resteront pas impunies. A ce jour, une enquête est déjà ouverte par la justice malienne.

La nouvelle politique de défense intègre les citoyens dans un système plus adapté aux conditions d’un pays faisant face à des menaces sécuritaires multiformes. C’est pourquoi le Gouvernement a restauré et amélioré le service national des jeunes. Il a également pris un décret sur la réserve des forces armées et de sécurité. Aussi, la nouvelle Constitution prévoit la mobilisation aux côtés des forces armées et de sécurité de tous les citoyens âgés de 18 ans au moins pour la défense de la patrie.

Maliennes, maliens, Mes chers compatriotes,

Après dix ans de présence des forces étrangères sur notre sol, nous avons compris que la logique était plutôt d’entretenir l’insécurité et de nous maintenir dans la dépendance. C’est la raison fondamentale pour laquelle, le peuple malien a décidé de prendre en main sa sécurité.

Avec la nouvelle dynamique, consécutive au retrait de la MINUSMA et les opérations militaires en cours, le Mali recouvrera sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire. A cet effet, en application de la résolution 2690, le Gouvernement de la République du Mali veillera au redéploiement effectif des Forces de défense et de sécurité ainsi qu’au retour des services sociaux de base sur l’ensemble du territoire national. Cela est d’autant plus urgent que la deuxième phase du retrait de la MINUSMA devra faire l’objet d’un suivi rigoureux dans les localités de Douentza. Ansongo, Aguelhoc, Kidal, Tessalit au plus tard le 31 décembre 2023.

Ce processus ne saurait se finaliser sans contrainte. Toutefois, j’invite les populations à resserrer les rangs autour des FAMas dans l’accomplissement de cette mission décisive.

Maliennes, maliens, Mes chers compatriotes,

Face aux multiples défis auxquels notre pays est confronté, notre diplomatie a su se réinventer pour jouer tout son rôle dans l’atteinte de nos objectifs majeurs de refondation, notamment la reconquête de notre souveraineté.

Les résultats obtenus, en termes de crédit de notre pays, mais aussi de mobilisation de ressources et de partenariats en soutien à nos efforts de développement, confortent nos choix. Ce repositionnement stratégique, impulsé, est appelé à se poursuivre dans un contexte d’incertitudes liées aux profondes mutations en cours sur la scène internationale.

Maliennes, maliens, Mes chers compatriotes,

Notre pays compte sur son capital humain pour relever les défis de la construction d’une Nation prospère. C’est pourquoi les secteurs de l’économie, de l’éducation et de la santé bénéficient d’une attention particulière de la part du Gouvernement.

Concernant le secteur éducatif, je tiens à saluer l’ensemble des acteurs, particulièrement les enseignants qui travaillent avec abnégation pour donner une bonne instruction aux enfants du Mali. C’est le lieu de relever la bonne organisation des examens depuis l’avènement de la Transition.

Cette année, les capacités d’accueil au niveau du secondaire seront renforcées avec la construction de lycées dans certaines régions.

Au niveau de l’enseignement supérieur, la création du Centre d’Intelligence artificielle et de Robotique est la preuve que le Mali entend promouvoir son développement par les technologies modernes.

Conscient des difficultés qui assaillent le système éducatif et de la nécessité de réunir les acteurs comme le recommandaient les Assises nationales de la Refondation, le Gouvernement prépare activement les états généraux de l’éducation. Cette rencontre s’attachera à proposer des solutions consensuelles aux problèmes diagnostiqués en vue de sortir notre système éducatif des contraintes structurelles qu’il connait.

Maliennes, maliens. Mes chers compatriotes,

L’emploi des jeunes participe au développement économique et à la stabilité sociale du pays. Au-delà des recrutements dans la fonction publique, le Gouvernement travaille à mettre en place les meilleures conditions pour l’employabilité des jeunes ainsi que la création des emplois. Dans le nouveau contexte lié au retrait de la MINUSMA, le Gouvernement a élaboré une stratégie d’atténuation des impacts socioéconomiques.

La santé de la population constitue une priorité pour le Gouvernement. C’est pourquoi nous avons pris diverses mesures pour l’amélioration du plateau technique en procédant à l’équipement de certains hôpitaux. Par ailleurs, plusieurs centres hospitaliers ont été dotés d’ambulances qui permettent d’assurer désormais une prise en charge rapide des malades. Sur le plan sportif, de nombreux chantiers de construction ou de rénovation d’infrastructures sont en cours de réalisation. Toute chose qui motive la jeunesse dans plusieurs disciplines sportives. Au nom de notre peuple, j’adresse mes chaleureuses félicitations à tous nos champions.

Maliennes, maliens,

Mes chers compatriotes,

Je voudrais, en ce jour anniversaire, saluer la résilience du peuple malien qui consent d’énormes sacrifices pour que nous puissions atteindre nos nobles objectifs de développement et de reconquête de notre souveraineté. Aussi, le Gouvernement est à pied d’œuvre pour résoudre les problèmes liés à l’approvisionnement de la population en denrées de première nécessité et à la fourniture des services sociaux.

Je voudrais également saluer la signature du Pacte de stabilité et de croissance entre le Gouvernement, le patronat et les syndicats de travailleurs. La signature de ce document si important, démontre le souci de l’ensemble des acteurs de mettre la stabilité de l’État au-dessus de tout et de créer un climat social apaisé, gage du développement socioéconomique auquel nous aspirons tous.

Maliennes, maliens,

Mes chers compatriotes,

Le Mali vient d’adopter un nouveau code minier, accompagné de la loi sur le contenu local.

Avec ces deux textes, nous entendons sortir le secteur minier de sa situation actuelle d’enclave et l’intégrer à l’économie nationale. Par ce fait, notre pays canalisera les revenus qu’il est en droit d’attendre de l’exploitation minière et développer par la même occasion le tissu industriel et commercial, ainsi que les diverses infrastructures aux niveaux local et national. La création de la Société de Recherche et d’Exploitation minérale, une société appartenant à l’État à 100% et qui sera chargée de faire de la recherche et de l’exploitation minière, et prendre des participations dans le capital d’autres sociétés, participe de cet esprit. Le Gouvernement travaille également sur le projet de création d’une usine d’affinage de l’or qui nous permettra d’assurer le traitement du minerai avant l’exportation, créant ainsi de l’emploi et de la valeur ajoutée.

Maliennes, maliens. Mes chers compatriotes,

Notre ambition étant d’atteindre l’autosuffisance alimentaire sur l’ensemble du territoire national, le Gouvernement a consenti d’énormes efforts en faveur du monde rural. Qu’il s’agisse de la subvention des intrants agricoles ou la fourniture d’équipements, l’agriculture fait l’objet d’une attention particulière dans la stratégie gouvernementale. Quant à la Recherche agronomique, elle donne beaucoup d’espoirs avec le développement de nouvelles variétés dont la culture sera déterminante dans la recherche de solutions à l’insécurité alimentaire dans notre pays.

Maliennes, maliens,

Mes chers compatriotes,

La question de la justice demeure l’une des revendications fortes du peuple malien. Aussi, en vue de renforcer l’institution judiciaire, plusieurs mesures importantes ont été adoptées. Il s’agit, entre autres, de la création de plusieurs structures spécialisées, notamment le Pôle national économique et financier, le Pôle national de Lutte contre la Cybercriminalité, le parquet spécialisé au niveau du Pôle judiciaire spécialisé de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité transnationale organisée, l’Agence de Recouvrement et de Gestion des Avoirs saisis ou confisqués.

Dans le but de renforcer le personnel du secteur, il convient de noter les vagues de recrutements d’auditeurs de justice, et de surveillants de prison, au titre de l’année 2022, et le recrute- ment de Greffiers en Chef au titre de l’année 2023. La lutte engagée contre la corruption va se poursuivre avec détermination. Toutefois, celle-ci doit s’accommoder du respect des règles de base qu’exige une bonne distribution de la justice.

Je voudrais en cette circonstance saluer les partenaires sincères du Mali, singulièrement la Fédération de Russie, dont les efforts et l’accompagnement nous ont été fort utiles pour la préservation de notre souveraineté dans un contexte national, régional et international, marqué par des tensions multiformes sur fond d’intérêts divergents.

C’est aussi le lieu de réaffirmer aux FAMAs la reconnaissance de la nation et la confiance de la hiérarchie militaire pour leur engagement constant dans la défense opérationnelle du territoire et la préservation de notre souveraineté.

En définitive, je salue la sagesse et la détermination du peuple malien dans toutes ses composantes, sans lesquelles les bases institutionnelles du Mali Kura auraient difficilement pu être érigées.

Bonne fête d’Indépendance à toutes et à tous.

Vive le Mali Koura! Qu’Allah bénisse le Mali et protège les Maliens!

Je vous remercie !

Commentaires via Facebook :

38 COMMENTAIRES

  1. Mr le président ASSIMI KOITA je me permets de vous rappeler que quand on dis une pays c’est pas q’un coin mais plutôt les 4 coins. Sachez que la région de kayes ya beaucoup trop d’escroquerie, d’arnaque, trop trop des abus de confiance, enplus c’est que les gens du gouvernement qui profitent sans arrêt sur les pauvres populations. (la prison de kayes ) (hôpital gabriel toure)c’est vraiment du n’importe quoi. S’il vous plaît il faut absolument aller visiter cest deux endroits mais pas seulement visiter c’est surtout voir leurs comportement et leur condition de travail enver les pauvres gens. Je vous remercie d’avance

  2. Mali-Chez Nous 24 Sep 2023 at 15:40
    “Au-delà des critiques et insultes constantes et désespérées des petits trolls français sur ce forum”

    Bien sur😅…

    Mais je t’informe que ceux (dont moi) que LES ATTARDÉS MENTAUX PRO-PUTSCHITES qualifient de “Trolls Français” sont pour la plupart… AUSSI MALIENS que toi, mon cher!

    Du reste, ce nouveau qualificatif de “TROLL FRANÇAIS ” né initialement des fantasmes obsessionnels de Petit Fanga (lui-même Troll-larbin-griot des putschistes et des russes 😅😅😅) avant d’être ensuite repris en coeur par les autres attardés mentaux pro-putschistes du forum, il n’est pas difficile de constater que cette étiquette stupide de TROLL Français, elle est SYSTÉMATIQUEMENT collée par ces crétins à QUICONQUE exprimant une opinion différente de la leur !…

    Finalement, on a l’impression au travers de maliweb et de ses (hélas) trop nombreux abrutis, qu’il est impossible d’être la fois MALIEN et de savoir SE SERVIR DE SA CERVELLE, sans être d’office catalogués TROLL FRANÇAIS par ceux qui justement……n’ont pas la chance d’avoir une cervelle !😎😎😎😎😎😎😎

    • @NFP, @Lucidite, et tout autre pseudo que vous auriez,

      Je vous conseille fortement de changer de strategies, au grand risque de perdre votre job.

      Le temps que vous passez sur ce forum à changer continuallement de pseudos et insulter tout ce qui n’est pas francais est la preuve palpable que vous êtes un troll propagandist ….

      @NFP, savez que les insultes ne font pas grandir 🙂

  3. Au-delà des critiques et insultes constantes et désespérées des petits trolls français sur ce forum, je pense honnêtement que le discours du Président touche vaguement à la plupart des préoccupations de nos populations. Or, de nos jours, les Maliens ont besoin de discours plus précis, datés et chiffrés, sinon les politiques traditionnels peuvent toujours faire mieux…

  4. SVP quelqu’un peut-il me dire que devient Mr DIONCOUDA TRAORE ? Je suis en France et j’entends plus parler de lui. Merci

    • Si vous parlez de l’ancien président Dioncounda Traoré, il est sous surveillance et ne peut s’exprimer sans l’autorisation des services qui le surveillent.

  5. La date est fixée pour la minusma de quitter le pays, le jour minusma quitter la CMA sera cramer comme le Bér, Bourem et Léré le Kidal sera pire que trois villes .

  6. MOI, JE POSE DEUX QUESTIONS, A SAVOIR :

    Quand on lit les (interminables et saoulants !) Bla-bla de Petit Fanga , GROT-LARBIN DE NOS PUTSCHISTES D’OPÉRETTE ET DES RUSSES qu’on ne présente plus😅, je me demande
    1/ COMBIEN il est payé à chaque ramassis de foutaises qu’il publie sur maliweb ?
    2/ En quelle devises est-il rémunéré, ROUBLE ou bien FRANC CFA ?🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣

    PS: Dis-moi Petit Fanga, tu continues toujours à voir “monter en puissance” nos armées sur le terrain ?😅

    Tu continues toujours à “voir” les immenses appuis militaires fournis par les Russes face à nos jihadistes sur le terrain ?😅

    • Pourtant, je t’ai dit, minable troll français, de ne plus m’adresser tes torchons et de me foutre la paix sur ce forum malien !

      • Pourtant les questions posées sont pertinentes !!!!
        Les injures gratuites et méchantes sont bien les arguments des faibles……

  7. Bravo monsieur le président
    Ton dernier discours de 22 septembre est comme les 62 anciens, Poutêrê… Bô Tjiraa-Kara-La
    ça fait 63 ans que nous avons des discours. Un jour, on va les manger avec ” Tigua-dèguè-Na
    Le 22 septembre prochain, un Président élu présentera le 64 ème.
    N’est ce pas Fanga, Kinguiranke et mossad ?

    • C’est le contenu de ton commentaire et ta mauvaise foi qui sont du “putɛrɛ” !

      Aussi, je t’informe que tu massacres notre bamanakan, devenu langue officielle du Mali.

      Au lieu de faire le guignol sur ce forum pour le compte de Macron, tu ferais mieux d’apprendre l’alphabet officiel des langues nationales du Mali pour écrire correctement le bamanakan.

      • “Au lieu de faire le guignol sur ce forum pour le compte de Macron, tu ferais mieux d’apprendre l’alphabet officiel des langues nationales du Mali pour écrire correctement le bamanakan.”

        Si tu étais à la fois un tout petit peu moins con et un tout petit peu plus cultivé, tu saurais (comme tout le monde) que le bamanan étant une langue ORALE, parler pompeusement “D’ALPHABET OFFICIEL” dans le cas d’une langue…ORALE, constitue le COMBLE DU RIDICULE !🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣

        I, Petit Fanga

        • “(T)u saurais (comme tout le monde) que le bamanan étant une langue ORALE, parler pompeusement “D’ALPHABET OFFICIEL” dans le cas d’une langue…ORALE, constitue le COMBLE DU RIDICULE !”

          C’est toi, le minable troll français, comme toujours ici sur ce forum, qui est dans le “ridicule” !

          L’alphabet pour la transcription du bamanakan et d’autres langues nationales du Mali a été officialisé dans la législation de la République du Mali depuis le temps du régime du président Modibo Keïta.

          – décret du 26 mai 1967 fixant l’alphabet pour la transcription des langues nationales (décret publié dans le Journal Officiel du 15 juin 1967, disponible en ligne sur le site du Secrétariat général du gouvernement)

          – décret du 19 juillet 1982 fixant l’alphabet pour la transcription des langues nationales (décret publié dans le Journal Officiel du 15 août 1982, disponible en ligne sur le site du Secrétariat général du gouvernement)

          Pour finir, je t’ai dit et redit de me foutre la paix sur ce forum, minable troll français. Parce que tu es mal éduqué, vulgaire et inculte.

  8. … tout cela tombe bien, les rations de l’ armée française furent les meilleures du monde aves ses échecs Barkhane, Takuba, G5, Minusma…

  9. Competent security throughout Mali will open doors to many of advances of comfortable living in this world. Our young people should not overlook or waste opportunity to become part of upgrading of technologies in Mali. Artificial intelligence have become “darling” of this world plus many successes plus failures may be attributed to it including in war. We must for our well being explore it plus discern how it may be manipulated or/plus kept from manipulating us.
    As usual President Goita is pointing to direction young Malians should be moving if they intend to have education plus withal to create plus enjoy comfortable world class modern living under unstoppable accelerating Global Warming that wait for no one. There is much work to do plus we must create numerous infrastructures for various conditions of comfortable world class modern living. It must be properly done at god speed or its doing will not be of needed contribution.
    Thank you President Goita. Let us get back to work.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

  10. Le Mali recouvrera sa souveraineté sur l’ensemble son territoire, Merci Mr le Président, les FAMAS ont commencés de nettoyer des terroristes dans notre pays avec de krascher .

  11. – Nous nous reconnaissons tous dans ce discours ainsi que les mesures sobres, respectueux et sages prises pour la célébration du 22 Septembre…!!!!!!!!!!!!!!!!!
    VIVE les FAMAS, TOUS UNIS DERRIÈRE ELLES ET VIVE la TRANSITION MALIENNE……..!!!!!!!!!!!

  12. UN TRES GRAND MERCI AU TRES GRAND PATRIOTE ASSIMI GOITA: “Au niveau de l’enseignement supérieur, la création du Centre d’Intelligence artificielle et de Robotique est la preuve que le Mali entend promouvoir son développement par les technologies modernes.”

      • @Dniepr-garonne: Penses-tu honnêtement que moi je peux vivre dans la maudite France? de grace respectes-moi un peu, sale c.ul de propagandiste malheureux.

    • La création du “Centre d’intelligence artificielle et de robotique”, une graine semée par Assimi Goïta !

      C’est sa vision qui compte à travers ce geste, ce vers quoi le chef de l’État veut diriger la jeunesse malienne, à savoir la modernité, l’avenir.

  13. “Au niveau de l’enseignement supérieur, la création du Centre d’Intelligence artificielle et de Robotique est la preuve que le Mali entend promouvoir son développement par les technologies modernes.”

    C’est n’importe quoi. Des coupures d’électricité ont lieu et de l’argent est dépensée dans la robotique et l’IA. Comment ça va marcher sans électricité ? On nous a vanté le barrage construit par les chinois et nous n’avons jamais eu autant de coupure. On a acheté des groupes électrogènes pour plus d’un milliard et on apprend que 13 sur 27 ont déjà pris feu dès les tests.

  14. “Je voudrais en cette circonstance saluer les partenaires sincères du Mali, singulièrement la Fédération de Russie, dont les efforts et l’accompagnement nous ont été fort utiles pour la préservation de notre souveraineté dans un contexte national, régional et international, marqué par des tensions multiformes sur fond d’intérêts divergents.”

    Très bon discours du chef de l’État Assimi Goïta !

    Discours excellent sur le fond et sur la forme, mis à part l’erreur dans la transcription du concept de “Mali Koura”, qui s’écrit en bamanakan “Mali Kura” (sans le o ; évitons de nous référer toujours à la langue française pour transcrire nos langues nationales africaines).

    Effectivement, des belles réalisations ont été faites par les autorités publiques de transition du Mali, malgré les obstacles de toutes sortes des Français, des Occidentaux et de leurs vassaux de la CEDEAO.

    Le chef de l’État a d’abord salué le peuple malien pour son courage et sa résilience, et particulièrement les membres des forces nationales de défense et de sécurité en mission sur le terrain au prix de leurs vies.

    Personnellement, j’ai aussi très bien apprécié dans le discours du chef de l’État le fait de mentionner clairement le rôle déterminant des “partenaires sincères du Mali” en général, et de la Fédération de Russie en particulier. Oui, la Russie doit être remercié pour son soutien militaire, diplomatique, humanitaire, scientifique et universitaire, au moment pour notre pays où la France et ses amis occidentaux ont fait monter le Mali dans l’avion et l’ont lâché en plein vol sans parachute.

    A l’occasion de ce 63ème anniversaire de la proclamation de l’indépendance de la république du Mali, pour complémenter l’excellent discours du chef de l’État Assimi Goïta, je voudrais publier un texte méconnu du public large malien. C’est selon moi l’un des trois textes politiques les plus importants de la vie politique du Mali, avec le texte de nos Constitutions modernes et la Charte dite de Kurukan Fuga.
    Le texte auquel je fais référence a été rédigé par le président Modibo Kéïta et ses compagnons et lu à New-York par le représentant du Mali, monsieur Aw, lors de la 876ème séance plénière de l’Assemblée générale des Nations Unies.

    Ce texte politique, fondateur du Mali moderne, de sa souveraineté internationale, de son rayonnement diplomatique et de son attachement à la défense des combats panafricains de libération nationale, devrait être intégré dans le bloc de constitutionnalité à l’occasion de la prochaine révision de la Constitution du Mali. Voici ce texte et son contexte général :

    ”Nations Unies
    ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
    Quinzième session
    876e
    SÉANCE PLÉNIÈRE
    Mardi 28 septembre 1960, à 15 heures
    NEW YORK
    Président : M. Frederick H. BOLAND (Irlande)

    “[…]
    POINT 20 DE L’ORDRE DU JOUR
    Admission de nouveaux Membres à l’Organisation des Nations Unies (suite)
    Le PRESIDENT (traduit de l’anglais) : Je voudrais appeler l’attention de l’Assemblée sur deux lettres du Président du Conseil de sécurité [A/4513, A/4514] transmettant le texte de deux résolutions adoptées à l’unanimité par le Conseil et qui recommandent l’admission à l’Organisation des Nations Unies, l’une de la République du Sénégal, l’autre de la République du Mali.
    L’Assemblée est également saisie d’un projet de résolution présenté par la France et la Tunisie [A/L.309] qui recommande l’admission à l’Organisation des Nations Unies de la République du Sénégal, et d’un projet de résolution présenté par Ceylan, la France et la Tunisie [A/L.310] qui recommande l’admission de la République du Mali à l’Organisation des Nations Unies.
    J’invite l’Assemblée à se prononcer sur le projet de résolution recommandant l’admission de la République du Sénégal comme Membre de l’Organisation des Nations Unies [A/L.309].
    Le projet de résolution est adopté par acclamation.
    Le PRESIDENT (traduit de l’anglais) : Je déclare la République du Sénégal Membre de l’Organisation des Nations Unies.
    La délégation de la République du Sénégal est conduite à la place qui lui est réservée dans la salle de l’Assemblée générale.
    Le PRESIDENT (traduit de l’anglais) : J’invite maintenant l’Assemblée à se prononcer sur le projet de résolution recommandant l’admission de la République du Mali comme Membre de l’Organisation des Nations Unies [A/L.310]. .
    Le projet de résolution est adopté par acclamation.
    Le PRESIDENT (traduit de l’anglais) : Je déclare la République du Mali Membre de l’Organisation des Nations Unies.
    La délégation de la République du Mali est conduite à la place qui lui est réservée dans la salle de l’Assemblée générale.
    Le PRESIDENT (traduit de l’anglais) : Maintenant que les deux délégations ont pris place, je suis certain de répondre au désir de l’Assemblée en leur souhaitant très sincèrement, en mon nom et au nom de l’Assemblée tout entière, la bienvenue parmi nous, et en les assurant de notre certitude à tous que leurs efforts contribueront de façon très fructueuse aux travaux des Nations Unies.
    Je vais maintenant donner la parole aux auteurs des deux projets de résolution que nous venons d’adopter […].”

  15. ”M.AW (Mali) : La délégation de la République du Mali remercie l’Assemblée de son vote unanime pour l’admission de notre pays au sein des Nations Unies. Au nom du peuple du Mali et de son gouvernement, je lui exprime notre entière gratitude et lui dis notre détermination de rester à la hauteur de nos responsabilités en méritant sa confiance. Notre gratitude va tout particulièrement aux deux nations sœurs, Ceylan et la Tunisie, qui nous ont fait l’honneur de parrainer notre candidature au Conseil de sécurité. Est-il besoin de préciser que ce choix découle naturellement de notre option pour le renforcement de la solidarité des Etats d’Asie et d’Afrique ?
    Ceux qui ont suivi les événements survenus en Fédération du Mali ces derniers temps ont sans doute été surpris de voir s’ajouter à la liste des parrains que nous avons choisis, c’est-à-dire Ceylan et la Tunisie, un troisième parrain, que nous n’avons pas sollicité. Nous considérons cette initiative de la France comme un acte contre nature, que nous tenons à dénoncer solennellement à cette tribune au nom du gouvernement et du peuple du Mali. Nous tenons à dénoncer les manœuvres mesquines qui se sont poursuivies dans les couloirs de l’ONU depuis la proclamation de notre république, manœuvres recourant parfois à la propagation de fausses nouvelles, à des tentatives d’usage de faux, pour nous imposer ce parrainage malgré une mise en garde exprimée à la délégation française. Ces manœuvres, appuyées par une campagne orchestrée dans la presse parisienne, tendent à semer la confusion dans l’opinion internationale en essayant de masquer cette réalité qu’un parrainage suppose un minimum de confiance et d’amitié qui n’existe pas, en ce moment, entre la France et notre pays.
    Notre première intervention à cette tribune ne saurait se limiter à rendre le juste hommage que nous devons à l’Organisation. Nous avons assisté ici, la semaine dernière, avec la même émotion que tous nos frères africains, à l’admission sans histoire de nouvelles nations africaines tandis que celle de notre pays était différée. Telle celle de l’enfant qui naît dans la douleur, notre naissance à la vie internationale n’aura pas été sans mal. Aussi me fais-je un devoir de dire à l’Assemblée que notre fierté et notre joie n’en sont pas moins grandes. Pour lever ou pour prévenir toute équivoque, il est bon qu’aujourd’hui même les peuples du monde ici réunis sachent qui nous sommes et pourquoi nous nous sommes présentés à cette entrée solennelle avec un léger retard sur l’horaire prévu.
    On se doute que nous aurions préféré parler ici, aujourd’hui, au nom de la Fédération du Mali. Les raisons de notre attachement à la Fédération échappent parfois à l’observateur non averti. C’est pourquoi vous me permettrez de vous en indiquer quelques-unes. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la Fédération du Mali est plus connue de vous que les Etats qui la composaient. Voici quelques années, le prestigieux nom de Ghana couvrait la première république indépendante d’Afrique noire d’après guerre. Il y a 18 mois, avec le retentissement de ces deux syllabes : Ma-li, une deuxième page, tout aussi glorieuse, de 1’histoire de l’Afrique émergeait de l’obscurantisme colonial. En effet, il y a huit siècles, des souverains mandingues présidaient aux destinées d’un empire qui n’enviait rien aux trônes d’Europe et qui entretenait déjà des relations diplomatiques avec beaucoup de pays. Depuis 18 mois, les chancelleries du monde supputent les chances de notre génération de pouvoir réincarner en ces temps modernes les qualités d’organisation et d’administration de nos ancêtres bâtisseurs d’empire. Certains chroniqueurs n’ont pas manqué de chercher dans l’adoption du glorieux patronyme pour notre jeune fédération une secrète intention de renouer avec le militarisme conquérant qui avait marqué l’apogée de l’empire du Mali. Deux syllabes, en si peu de temps, venaient de rappeler à des millions d’Africains que l’Europe ne les a pas fait naître à la civilisation et il n’y avait pas de meilleur stimulant pour nous débarrasser de ce complexe qui est à la base de la dépersonnalisation de l’Afrique.
    Le Mali, c’est tout cela, et la Fédération du Mali c’était encore plus. En effet, en 18 mois, nous avions, au prix de mille efforts, mis en place l’infrastructure administrative d’un Etat moderne. Nous avions voté des institutions et des lois sur la base desquelles nous avions contracté des engagements internationaux. Nous avions, surtout, donné une nationalité à 7 millions d’hommes et de femmes. Nous avions remis son étendard à une armée qui, aujourd’hui encore, apporte notre contribution à la lutte que mène le peuple congolais pour la consolidation de son indépendance nationale et le maintien de l’intégrité territoriale de la jeune République du Congo menacée par des forces impérialistes.
    C’est tout cela qui nous attachait à la Fédération du Mali. C’est tout cela qui nous fait considérer, à nous Maliens du Soudan, la sécession de notre partenaire comme un scandale que rien ne saurait justifier, un scandale qui éclabousse tous les Africains préoccupés de la recherche de leur unité politique. Notre obstination à vouloir maintenir à tout prix la fédération trouve sa justification en cela et rien qu’en cela. Nous ne pouvons pas comprendre qu’hier Mali fût synonyme de grandeur et de personnalité africaines et qu’aujourd’hui on s’empresse de détruire tout ce qui se rapporte à ce nom. Nous ne pouvons pas comprendre que les impératifs politiques, économiques et culturels qui justifient une fédération, vrais hier, ne le soient pas aujourd’hui. Car, pour nous, il existe certaines vérités auxquelles nous continuons de croire.
    Pourquoi ne pas avouer qu’après tout cela nous sommes peinés devant les tentatives de justification puérile qui se donnent libre cours depuis le 20 août ? Nous sommes peinés de voir des Africains se vanter d’avoir été dépersonnalisés par la colonisation et nous mesurons le chemin qui reste à parcourir pour l’émancipation complète de l’Afrique quand nous voyons ériger en doctrine révolutionnaire le radicalisme déliquescent et la logomachie stérile. Cependant, nous demeurons optimistes parce que persuadés que le jour n’est pas loin où tous les peuples africains se libéreront, y compris celui auquel les chantres mêmes de la négritude essaient de dénier son vieux fond africain.
    Nous disons : tous les peuples africains, et singulièrement le peuple algérien. Nous dirons, le moment venu, tout ce que nous pensons de ce problème. Nous nous réservons d’en parler ici tant qu’il faudra. Mais puisque l’une des raisons capitales du complot qui a abouti à l’éclatement de la Fédération du Mali est précisément notre position sur ce problème, nous tenons à affirmer dès maintenant que cette position n’a pas varié. Notre position face à la guerre colonialiste d’Algérie, quand nous étions encore dans la Communauté française, reste celle de tous les Africains devant leur conscience : l’Algérie est une colonie française comme, hier, l’était la République soudanaise; et le peuple algérien se bat depuis plus de cinq ans pour recouvrer sa liberté. Les Etats africains dont la France vient de reconnaître l’indépendance ne peuvent pas ignorer que les sacrifices des combattants algériens, qui avaient été précédés par les sacrifices des patriotes vietnamiens, sont à l’origine du processus qui a conduit à la désagrégation de l’empire colonial français. Les Etats africains indépendants ne peuvent pas dénier au peuple algérien le droit d’être indépendant. C’est cela que nous avons dit et que nous continuons de dire. C’est le moins que les Africains puissent faire. En ce qui nous concerne, nous estimons que la guerre d’Algérie est, à elle seule, une raison suffisante de rupture entre la France et les Etats africains.
    On a beaucoup parlé de génocide à propos du Congo, où des bandes, armées par les colonialistes, tentent de renverser le gouvernement légal du pays. Mais nous pensons que le crime de génocide est impunément perpétré depuis des années contre l’Algérie, où des patriotes sont massacrés parce qu’ils veulent disposer d’eux-mêmes. Voilà ce que nous avons toujours pensé et ce que nous n’avons jamais caché.
    Le fait sur lequel nous nous arrêtons maintenant, c’est qu’à ce crime on voudrait associer des Etats africains. Nous espérons que nul ne s’y trompera et qu’aucun Africain, aucun Etat africain, ne se trouvera une vocation suffisamment communautaire avec la France pour accepter une complicité aussi lourde de conséquences. Nous affirmons notre solidarité complète avec le peuple algérien, dont le martyre n’a que trop duré et dont la cause, nous en sommes sûrs, triomphera parce qu’elle est juste.
    Les raisons profondes qui ont amené l’Etat soudanais à défendre la fédération jusqu’au bout, c’est-à-dire jusque devant le verdict de l’Organisation des Nations Unies, sont celles que je viens de vous indiquer. Permettez-moi maintenant d’essayer d’analyser brièvement les raisons de notre échec. Le cas de l’Algérie est l’une de ces raisons, car cet échec ne saurait être minimisé par personne, étant donné son importance pour ce qui est de la construction de l’unité africaine. Je voudrais vous rappeler que la fédération s’était imposée après une année d’efforts persévérants et obstinés de la part de ses dirigeants. La Fédération du Mali apparaissait comme l’expression d’un véritable nationalisme au courant irrésistible, dont les lames de fond partaient de Bamako et qu’on a voulu endiguer à tout prix. S’il est vrai que la Guinée a ouvert, en septembre 1958, une brèche dans l’édifice colonial français, il n’est pas moins vrai que c’est le Mali qui s’est acharné durement et patiemment sur les fondations mêmes de cet édifice historiquement condamné à l’effondrement.
    Ainsi, la Fédération du Mali a été considérée comme le responsable de ces indépendances en chaîne. Voilà pourquoi le Mali resta toujours au banc des accusés. Nous ne pouvions pas nous faire d’illusions parce que l’histoire ne compte pas d’exemple où le colonisateur renonce librement à ses colonies. L’émancipation d’une colonie a toujours résulté d’une pression, que cette pression soit exercée directement par celui qui se libère ou qu’elle soit exercée par d’autres mouvements révolutionnaires en d’autres points du globe. En Fédération du Mali, les événements se sont précipités lorsque les impérialistes se sont aperçus que l’aile nationaliste du Mali n’acceptait pas le contenu néo-colonialiste qu’on voulait donner aux accords franco-maliens. Il y avait au Mali des hommes qui ont voulu la réalité de leur indépendance, et dès que l’on s’est rendu à cette évidence, c’en était fait de la fédération.
    La France s’est empressée de consacrer définitivement la dislocation de la Fédération du Mali en reconnaissant l’indépendance d’un des Etats fédérés. Le partenaire soudanais du Mali devait par conséquent en tirer la conséquence logique suivante : les accords franco-maliens avaient été conclus entre la France et la Fédération du Mali, et non pas avec l’un quelconque des Etats fédérés. En conséquence, la disparition de la Fédération du Mali entraînait ipso facto la caducité des accords franco-maliens. C’est ainsi que la République soudanaise devient République du Mali, libre de tous engagements et de tous liens politiques. C’est ce qu’a consacré notre Assemblée législative en votant par acclamation, le 22 septembre 1960, la loi N° 60-35/AL/RS dont je voudrais vous donner lecture :
    ”Art. 1er. – La République soudanaise prend, pour compter du 22 septembre 1960 à 11 h 25, la dénomination de “République du Mali”, Etat indépendant et souverain. L’Etat indépendant et souverain de la République du Mali est libre de tous engagements et liens politiques.
    ”Art. 2. – La présente loi sera promulguée suivant la procédure d’urgence.”
    Il m’a paru essentiel d’indiquer sans équivoque la situation exacte de la nouvelle République du Mali qui vient d’être admise dans la grande famille des nations. On pourrait dire : “Le Mali est mort, vive le Mali.”
    Aujourd’hui, le Mali est physiquement un territoire de 4 millions et demi d’habitants, qui va de Tombouctou, porte du Sahara, à la lisière de la forêt, et qui demeure l’un des plus riches patrimoines des noirs d’Afrique, qui y trouvent des raisons d’espérer.
    Cette année 1960, a-t-on dit, est sans doute l’année africaine. De même, ce demi-siècle sera-t-il sans doute celui de l’Afrique. L’Afrique qui se cherche est l’Afrique qui sort de plusieurs siècles de domination, une Afrique consciente du fait qu’elle ne pourra assumer son destin que dans la liberté et l’unité. A cet égard, nous pensons que les regroupements ne pourront se faire de façon durable que sur des bases solides, des bases telles que l’harmonie dans la pensée politique – impliquant des structures politiques identiques, une conception identique de l’Etat et de l’économie – et la volonté réelle de donner la priorité à la communauté africaine sur toutes les autres communautés. Aucune autre formule, surtout lorsque cette formule est soufflée de l’extérieur, ne pourra réaliser entre nos peuples ce front uni indispensable.
    Des tables rondes entre dirigeants politiques africains n’auront pas à décider de l’unité africaine selon l’humeur des participants, mais ceux-ci devront plutôt se conformer aux aspirations de leurs peuples. Fédération ou confédération, multinationale ou non : autant de formules désormais galvaudées dans le vocabulaire africain et qui ne sont plus que des thèmes de construction théorique. Si les regroupements à venir ne reposaient pas sur les critères que nous venons de définir, le néo-colonialisme pourrait toujours, chaque fois qu’il en a besoin, trouver quelques hommes de paille pour ruiner nos efforts. Au-dessus des regroupements qui pourront se faire dans une aire géographique donnée, il faut, selon l’esprit de Bandoung, la solidarité de tous les pays en voie de développement, de tous les peuples anticolonialistes et anti-impérialistes, pour la défense de leur indépendance menacée par ceux qui rêvent, nous ne dirons pas de la balkanisation, mais bien de la katanganisation systématique des pays africains. Il faut que se réalise ce front de tous ceux qui courent le même danger. Il faut éviter le piège des regroupements télécommandés correspondant aux zones de domination des anciennes métropoles. En face de la menace que la coalition des intérêts internationaux fait peser sur l’existence même de nos jeunes Etats, la communauté de langues étrangères a moins d’importance que notre volonté commune d’émancipation totale.
    Il est aussi une autre question qui se pose aujourd’hui avec, je dirai, une certaine brutalité, pour les jeunes Etats qui naissent à la vie internationale. On nous demande, presque sans ménagement : “Allez-vous à l’Est ou à l’Ouest ?” Nous allons essayer de vous exposer le point de vue du Gouvernement de la République du Mali. Ce sont en effet des problèmes auxquels nous réfléchissons depuis longtemps déjà. Entre quoi et quoi nous demande-t-on de choisir ? Il n’est pas inutile, à notre avis, de se poser cette question élémentaire avant de parler de blocs, de guerre froide, de liberté ou de totalitarisme. S’il s’agit d’un choix entre deux idéologies – communisme ou capitalisme – nous disons que ni l’une ni l’autre, dans leur acception classique, ne correspondent à nos réalités d’aujourd’hui.
    Nous sommes une société sans classe, dont nous venons d’extirper le tribalisme. Il n’existe pas de classe possédante et l’unique exploiteur de toute notre collectivité a été, jusqu’à ce jour, le colonisateur. Il n’y a pas non plus de sectarisme à base religieuse, l’immense majorité des musulmans et animistes s’entendant parfaitement avec la minorité chrétienne.
    Voilà en peu de mots l’image de notre société. Il faut ajouter que, malgré 80 ans de domination coloniale, notre peuple a conservé ce sens col1ectiviste qualifié de primitif et qui, pour nous, est le fondement d’un véritable humanisme africain fait de justice et de solidarité. La fidélité à ces valeurs et leur adaptation aux exigences du monde moderne constituent la toile de fond de notre idéologie. Notre objectif est toujours l’accélération de notre développement, la condition première de ce développement étant bien entendu la liquidation complète de la domination et de l’exploitation étrangères. Aujourd’hui prend fin pour nous l’état de sujétion directe, issu du fait colonial, et nous avons parfaitement conscience de la menace des sujétions indirectes pouvant découler de l’aide extérieure assortie de conditions politiques. Mais nous sommes confiants; nous pensons être à la hauteur de nos responsabilités. Notre attachement à la solidarité des peuples et à la paix du monde nous interdit d’ignorer quelque nation ou groupe de nations que ce soit. Mais nous tenons à affirmer sans équivoque que le respect imprescriptible de notre souveraineté nationale conditionnera toutes nos alliances.
    Nous ne voudrions pas entamer ici de polémique sur le neutralisme positif; mais nous sommes obligés de constater que le choix dont il est souvent question revient à ignorer délibérément l’une des deux moitiés du monde et nous nous demandons s’il est vraiment souhaitable que les nouveaux Etats fassent un tel choix. Car, en fait, de quoi s’agit-il ? D’un monde divisé en deux, de nations qui existent et d’autres qui naissent. Si les nouvelles nations se répartissaient systématiquement entre les deux blocs, la division du monde ne pourrait que s’en cristalliser davantage tandis que, si nous nous assignions un rôle de trait d’union, il y aurait une chance supplémentaire de rapprochement entre tous les peuples. Certains chefs d’Etat européens continuent de rêver d’une troisième force européenne, et là nous constatons que ce n’est plus entre l’Est et l’Ouest, mais entre l’Union soviétique et les Etats-Unis d’Amérique. Cela supposerait que le bloc occidental se scinde en deux. C’est du reste parmi les protagonistes de cette théorie de la troisième force que nous retrouvons ceux qui rappellent aux Russes qu’ils n’ont pas la même couleur de peau que les Chinois et nous constatons, là également, le désir de voir la scission à l’Est.
    Nous estimons que ce sont là des vues de l’esprit. S’il est vrai que les blocs se sont constitués sur des bases idéologiques inconciliables, la troisième force – qui ne serait d’ailleurs nullement une force offensive, tant s’en faut, mais plutôt un élément d’équilibre et un facteur de paix – pourrait se trouver dans le front uni des jeunes nations, des pays sous-développés ayant besoin de paix pour l’édification d’une indépendance économique réelle. Nous sommes des partisans résolus de la coexistence pacifique.
    Telles sont les conceptions du Gouvernement de la République du Mali en face des grands problèmes qui préoccupent le monde. Quant à notre conception de la méthode de gouvernement, nous voulons aussi en dire un mot. Nous ne sommes pas impressionnés par les diverses campagnes tendant à faire apparaître les nouveaux Etats africains soucieux de maintenir, pour leur construction nationale, l’ordre et la sécurité intérieurs, comme des Etats totalitaires. Nous sommes pour une démocratie forte, pour une véritable démocratie s’appuyant sur le peuple et permettant à un jeune Etat de faire face à toutes ses responsabilités.
    D’aucuns pensent que les jeunes nations en voie de développement n’ont pas de rôle à jouer dans cette assemblée. Racisme, hégémonie des grands sur les petits, voilà ce que nous découvrons dans cette manière de penser qui ne peut que compromettre la paix du monde et la solidarité internationale. Nous pensons que tous les peuples ont droit au respect, car la force ne prime le droit que sur les champs de bataille. S’il était admis que, pour être écouté dans les débats internationaux, il faut disposer d’une puissance militaire qui en impose, ceux qui jouent les ténors se verraient ravalés au rang d’enfants de chœur. Il faut que nous en ayons conscience les uns et les autres et que nous restions fidèles à l’esprit de la Charte des Nations Unies. Il n’y a qu’une Afrique libre, maîtresse de son destin, qui pourra apporter une contribution efficace à la paix du monde. L’opération Mali ou l’opération Congo, peut-être d’autres encore, ne sont que des opérations à court terme sur lesquelles les impérialistes ont tort de miser.
    Nous voulons aussi rappeler une chose, c’est que les stratèges de l’impérialisme ont toujours négligé le fait national dans les pays coloniaux et dépendants, et ceci est un point très important. Il ne m’est pas possible de terminer sans en faire mention. Ceux qui méconnaissent ce fait [national] se trompent lorsqu’ils pensent que nous pouvons troquer notre dignité nationale contre la promesse d’une assistance matérielle illusoire. Pour les 4 millions et demi de Maliens que nous avons l’honneur de représenter ici, la volonté d’être libres, quel qu’en soit le prix, est irrévocable. Parfaitement conscients de l’interdépendance des peuples et des impératifs de la solidarité universelle, nous ne sommes pas moins déterminés à vivre d’abord par nous-mêmes. Notre peuple préfère la privation matérielle à l’aliénation de sa dignité. Nous en avons connu d’autres au cours de 80 ans de colonisation et nous affirmons ici que la vague d’indépendance qui déferle sur l’Afrique est irrésistible. Il serait dangereux pour la paix du monde que les anciennes métropoles qui ont régné sur l’Afrique conservent le secret espoir d’un droit de préemption sur nos jeunes Etats en fomentant des complots contre leur souveraineté. Le grand espoir de l’humanité, c’est qu’à cette tribune disparaissent tous les complexes entre grands et petits pour que notre bonne volonté soit à la mesure de notre ambition commune de bâtir un monde de paix et de liberté.
    Tel est le message qu’apporte la jeune République du Mali à l’Assemblée. C’est le message d’un peuple mûri dans l’épreuve, d’un peuple organisé, discipliné, avec une parfaite conscience de ses responsabilités et qui entend jouer son rôle dans l’édification d’une communauté universelle à base de justice et de paix.
    […]”

    • Le discours officiel du représentant du Mali se trouve dans le document rendant compte des travaux de l’AG de l’ONU du 28 septembre 1960 consacrée à l’admission dans cette organisation internationale du Mali et du Sénégal, disponible sur le site internet de l’ONU.

      Taper sur Google “A/RES/1476(XV)-A/RES/1620(XV)”, puis rechercher la partie relative à l’admission du Mali du 28 septembre 1960. C’est un fichier PDF de 22 pages.

    • Fanga
      Nous sommes en 2023.
      Le colonialisme, la colonisation, les colonisateurs sont des mots des livres d’histoire.
      Aujourd’hui, les problèmes du Mali sont concrets. Nous n’avons pas besoin de remonter jusqu’en 1960.
      Nous avons au Mali des problèmes d’ordures qui salissent partout Bamako. Nous avons des problèmes d’approvisionnement en denrée de première nécessité comme le sucre, l’oignon, le riz, la viande, l’électricité, l’eau, la santé publique ( nos hôpitaux sont des mouroirs ), l’école publique est inexistante parce que completement délaissée, tous les parents sont obligés d’amener les enfants dans des écoles privées, le chômage prend de l’ampleur, l’argent ne circule plus, aucun touriste ne vient au Mali, tous les investisseurs étrangers évitent le Mali comme la peste. Même nos compatriotes qui venaient en vacances ne viennent plus à cause de l’arrêt des vols air France. Les gens ont peur de ne plus pouvoir retourner reprendre leur travail. Pendant les vacances de juillet et Août, les Maliens résidents en France ont été obligés de reprendre de nouveaux billets pour aller récupérer leur vol à Abidjan. Les autorités de notre pays se sont disputé avec air France sans tenir compte des nombreux maliens qui devraient retourner en France reprendre le travail.
      Qu’est ce que nous avons à faire avec un discours de 1960 ? Tu es fou ? On mange les discours maintenant ? Tu vis dans quel siècle toi ?
      Nous sommes indépendant depuis 63 ans et chaque année nous fêtons cette indépendance et toi tu nous parle de colonial et lutte colonial. Tu veux lutter contre quel colonisateur ? Donc tu veux dire que on était en train de se mentir quand on fête l’indépendance le 22 septembre ?
      Aw-té Sabali
      É Kaya, on veut avancer et toi tu nous ramènes aux années 60. Va enseigner ton histoire de colonialisme au lycée Askia, après quand tu finis, tu montes directement à Koulouba pour aller cirer les chaussures de ton idole Assimi et nettoyer ses toilettes.

      • “Nous”, “nos”, etc., alors que tu n’es qu’un minable troll français rompu aux mensonges !

        Mes commentaires ne sont pas destinés aux trolls actifs pour le compte de la junte de Macron dans la “guerre informationnelle” qu’il livre au Mali.

        • C’est vrai,
          j’avais oublié que toutes les personnes qui ne soutiennent pas toi et tes putschistes sont des troll français.
          Oui, moi je suis un troll. Comment tu as fais pour me démasquer ?
          Tu es for Dè !
          je travaille pour les français et aussi pour la CIa et les services secret de la Reine. De temps en temps, les Ivoiriens aussi me payent pour avoir des informations sur la vie des poissons dans le djoliba parce qu’ils sont intéressés pour leur ” Garba ” local. Je travaille également pour le Vatican. Mais attention, il ne faut pas le dire à tout le monde.
          Par contre, tu t’es trompé, la guerre que ” la junte de Macron ” mène est contre le chômage en France et le changement climatique.
          LA France n’a aucun besoin de troll pour avoir des informations sur le Mali. toutes les informations du Mali passent par leurs Satellites. Et en plus, comme les maliens ne s’expriment pas en chinois ni en Russe mais plutôt en français, ça facilite beaucoup le travail.
          Mais il paraît que toi tu es un vrai troll larbin des putschistes, est ce que c’est vrai ? Si c’est vrai, cela veut dire que nous sommes deux troll, mais ça reste entre nous. il ne faut pas le repeter dè !!.. Kabini-Kélé…je te fais confiance petit troll larbin des putschistes.

      • ET que se passe t-il ? La france en a rien à foutre de l’uranium nigérien y a assez de fournisseur et y’a même 100 d’uranium dans le sol français. Dans 100 ans le mali aura toujours ses maisons en terre. Trop drole.

  16. ’’Le Mali recouvrera sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire’’ MILLE FOIS MERCI MONSIEUR LE PRESIDENT NOUS SOMMES DEBOUT SUR LES RAMPARTS ET ENSEMBLE NOUS ALLONS VAINCRE.

  17. Lettre ouverte À L’ONU, À SEM ASSIMI GOITA, À SEM LE PREMIER MINISTRE CHOGUEL, À SEM DIOP, À SEM WAGUÉ ET AUX MOUVEMENTS signataires de l’accord de paix au Mali.

    LA DIVISION DU MALI, QUE TENTENT CERTAINS, VIENT DE LA MAUVAISE INSTRUMENTALISATION DE L’ACCORD DE PAIX ET DES AMALGAMES INDUITS, PAR CERTAINS ACTEURS TELS QUE CERTAINS MEMBRES DU GOUVERNEMENT (SEM DIOP, SEM WAGUÉ, ..), SEM ISSA KONFOUROU (Représentant du MALI à l’ONU), DES MEMBRES DU  REGROUPEMENT CMA, DES MEMBRES DU CADRE CSP-PSD, …, ET SOURNOISEMENT PAR LE MOUVEMENT TABALÉ ET DES MEMBRES DU front de refus de l’accord de paix.

    Chers f.r.e.r.e.s et soeurs, conscients et/ou soucieux du devenir de l’accord de paix au Mali.

    Certains membres de la société civile, comme :

    (a) Bajan, Mohamed Ag Intalla, certaines notabilités traditionnelles, souhaitent la relecture de cet accord de paix en suivant son article 65, la prise en compte de certaines dispositions de la constitution, la négociation avec les djihadistes Maliens et la réconciliation entre les acteurs  en tenant compte des aspects sociaux-culturels,

    (b)  d’autres, comme le mouvement TABALÉ, souhaitent concevoir un nouvel accord de paix  inter-Maliens, IRRÉALISTE, et qui se substituera à l’accord de paix actuel, ET

    (c) Dr Anasser Ag Rhissa  appuie la proposition (a) de Bajan, Intallah, … tout en proposant :

    (1) un sursaut patriotique national par la constitution d’un front unitaire et solidaire de lutte contre le terrorisme comme je l’avais proposé,  à maintes reprises, dans ma stratégie de lutte, collective et inclusive, contre le terrorisme depuis 2017, 2019, 2020, 2022 et 2023 ET

    (2) la médiation, la conciliation et le dialogue entre les différents acteurs (mouvements armés (CMA, …), d’autodéfense  (CM-FPR, …), du cadre CSP-PSD, les mouvements djihadistes Maliens, pour ce faire, il leur soumet la contribution publiée  à l’adresse :

    https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=pfbid0bpBBnzpAgofMzBcXQgNfUvM1ZFXwrAsoEZAwxN3Ls9rLpHZcWHKJKD5YyCUHA8SAl&id=100001375775979&eav=AfZpeN_cuUOHMNwU-iJUIamS7IsY2Opg2syV6mqrdbCG0ZPu1J4vBx8iHfeJUAUqXbs&paipv=0

    Merci de vos efforts respectifs, de votre patriotisme et de votre volonté.

    Adaptons-nous aux contextes.

    Cultivons la confiance, l’inclusivité, la légalité, la légitimité, l’intégration, elles permettent et permettront, d’avancer plus longtemps et plus efficacement, ensemble.

    Ne prenons pas les choses à la légère.

    Nous avions mis huit mois pour concevoir notre à accord de paix  actuel, nous ne sommes pas si sûr de concevoir un  nouvel accord de paix inter-Maliens plus performant que l’accord dont nous disposons contrairement à ce que souhaite faire le mouvement TABALÉ.

    Notre accord de paix actuel est issu de pourparlers inclusifs inter-Maliens avec des ”gardes fous” (associés à des sanctions, …).

    Une conférence d’entente nationale et un dialogue national inclusif ont contribué à le rendre plus inclusif malgré son faible lien avec la constitution.

    Tenons compte de toutes les incidences, imbrications, implications potentiellement générées par l’accord de paix aux niveaux local, régional et international.

    Associons tous les acteurs en les responsabilisant, en les contrôlant et en utilisant des sanctions pour garantir leurs engagements malgré le fait que le veto Russe ait décapité  cet accord en le privant de ses sèves nourrissières, ses garanties (les sanctions et le comité  d’experts de l’ONU chargés de leur surveillance).

    Œuvrons pour le rétablissement des garanties de l’accord de paix et de la paix en général.

    Ne brisons pas le socle de la paix, le pacte pour la paix, avec ses “gardes- fous” (ses garantis).

    Nous en avons besoin aussi pour le fonctionnement harmonieux et fiable de l’alliance des États du Sahel qui  ne peut se faire autrement qu’avec de tels garanties et  “garde-fous”.

    Dr Anasser Ag Rhissa

    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    Email : Anasser_AgRhissa@yahoo.f r

    TEL 0 0 2 2 3 95955792

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