Dioncounda Traoré au Maroc, en France et en Chine au frais du président IBK

Depuis le 10 novembre dernier, l’ancien président de la République par intérim a entamé un long déplacement qui le conduira au Maroc où il se trouve présentement sur invitation de l’institut AMADEUS pour participer au MEDYS 2013 placé sous la présidence du Roi Mohamed VI. Ensuite Dioncounda Traoré continuera sur la Chine où il prendra part, à Pékin, à la table ronde sur la coopération  sino-africaine du 17 novembre au 1er décembre 2013. L’ancien président de la République par intérim est accompagné, dans ce périple où une escale est prévue à Paris, de sa fille Aissatou qui joue un peu le rôle de conseiller en communication de son père, son protocole Samir Nama et son aide de camp, le lieutenant Fodé Malick Sissoko. Et comme si tout ce beau monde ne suffisait pas…une équipe de l’ORTM et de l’AMAP. Le tout bien entendu pris en charge par le budget national. A l’exception de sa fille que l’ordre de mission, signé du Secrétaire général de la présidence, Toumani Djimé Diallo, a bien fait de préciser.

Comme on le voit, IBK est bien généreux. Il prend sur son budget le Général Amadou Haya Sanogo et son contingent de 44 éléments mais aussi son prédécesseur Dioncounda Traoré.  Il est maintenant à craindre que les nouvelles autorités ne puisent n’importe comment dans le budget national sans pouvoir se justifier. Quand on sait que ce déplacement de DT va durer une vingtaine de jours…se terminant le 1er décembre 2013.

Il nous revient que le Groupement Planor/Monaco Télécom a respecté la date butoir du 13 novembre 2013 en versant le reliquat de 7 milliards F CFA qu’il devait sur les 55 milliards F CFA représentant le coût global de cession de la 3ème licence de téléphonie mobile. Reste à savoir si l’Etat du Mali lui accordera la fréquence malgré les irrégularités soulevées par le Bureau du Vérificateur Général (BVG) dans le récent rapport qu’il a produit sur le sujet.   De sources proches d’un organisme de financement international qui suit de très près le dossier, eu égard à ces mêmes irrégularités, le mieux à faire pour les nouvelles autorités de Bamako est d’annuler purement et simplement le contrat passé avec Planor/Monaco Telecom International

Quand les candidats ignorent  le rôle des députés

Le Mali s’apprête à organiser des élections législatives prévues dans quelques jours. Depuis l’ouverture de la campagne, de nombreux candidats dans leur message semblent ignorer le motif réel de leur candidature. La plupart de leur communication pendant cette campagne est focalisée sur des promesses de construction de routes, d’écoles, d’hôpitaux même s’ils ne disent pas comment ils comptent y parvenir. De nombreux candidats sont sans programme et ne savent ni lire ni écrire. Ce qui ne va surement pas honorer la Chambre basse, où les députés sont appelés à se prononcer sur les textes de lois.  Un député est d’abord un élu qui, à l’Assemblée nationale, participe au travail législatif et au travail de contrôle de l’action gouvernementale.

          Rassemblés par Bruno D. SEGBEDJI,  Mamadou

   FOFANA, Alou B. HAIDARA et Bandiougou DIABATE

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