Les trois facilitateurs du dialogue national inclusif disent déterminés à réussir leur mission en annonçant des nouvelles rencontres avec l’opposition et la coordination des mouvements de l’Azawad pour convaincre ces deux tendances à participer au dialogue.
– Maliweb.net – C’est la principale information de la conférence de presse animée par le triumvirat, le lundi 14 octobre 2019, dans le bureau du médiateur de la République. Face à la presse, ces trois facilitateurs du dialogue national inclusif, notamment Aminata Dramane Traoré, Ousmane Issoufou Maïga et Baba Hakim Haïdara, ont indiqué que c’est par voix de presse qu’ils sont appris le refus d’une grande partie de l’opposition et la CMA de ne pas participer au dialogue national. « Le triumvirat se prépare à nouveau pour rencontrer l’opposition et les responsables de la CMA afin de savoir les raisons de leur refus de participer au dialogue national inclusif », a déclaré Ousmane Issoufou Maïga. L’ancien premier ministre estime que les deux tendances n’ont jamais saisis officiellement le triumvirat pour communiquer les raisons de leur refus. Pour le triumvirat, poursuit-t-il, il n’y a pas d’autre alternative au dialogue entre malien pour une sortie de crise. « Nous allons vers eux pour leur convaincre que c’est l’occasion unique pour que les Maliens se rencontrent et se parlent. Si les Maliens se parlent, on trouvera une solution à la grave crise multidimensionnelle que le pays traverse », insiste le conférencier.
Pour rappel, au lendemain de l’atelier de validation des termes de références du dialogue national inclusif, il y a un mois, le front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) avait fait un communiqué pour annoncer son retrait définitif du DNI. Cette tendance politique présidée par le chef de file de l’opposition, Soumaila Cissé, justifiait cette décision par le fait que l’opposition a été réduite en minorité lors dudit atelier afin de barrer la route à ses propositions.
Quant à la CMA, elle avait annoncé son retrait après le discours du Président de la République Ibrahim Boubacar Keïta, à l’occasion de la célébration du 59ème anniversaire de l’indépendance du Mali, qui n’excluait pas l’option de « rediscuter certaines parties de l’accord de paix »
Par ailleurs, lors de cette conférence, Baba Hakim Haïdara a informé que les concertations du dialogue national inclusif se sont tenu dans 605 communes sur 611 communes prévues par le Ministère de l’administration du territoire. A l’en croire, les officiels se sont effacés pour laisser la place aux forces locales de diriger des concertations. « Il en sera de même pour les autres activités du dialogue national inclusif », a indiqué Baba Hakhim Haïdara, qui a annoncé que les concertations au niveau des cercles ont démarré, le 14 octobre. Un portail web dialoguenatioanl.ml a été présenté, dont l’objectif vise à recueillir les contributions des maliens qui n’auront pas la chance d’être présents dans la salle du dialogue national.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
Répondant à ceux qui voudraient que les États-Unis défendent la frontière turco-syrienne et les Kurdes en Syrie, Donald Trump a proposé à la Russie, à la Chine ou même à Napoléon Bonaparte de le faire.
Le Président américain estime que les Kurdes en Syrie pourraient être protégés par n’importe qui, même par Napoléon Bonaparte, mais pas par les États-Unis.
«Quiconque veut aider la Syrie à protéger les Kurdes me convient bien, que ce soit la Russie, la Chine ou Napoléon Bonaparte», a-t-il réagi via Twitter.
Donald J. Trump
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@realDonaldTrump
After defeating 100% of the ISIS Caliphate, I largely moved our troops out of Syria. Let Syria and Assad protect the Kurds and fight Turkey for their own land. I said to my Generals, why should we be fighting for Syria….
83,6 k
20:10 – 14 oct. 2019
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M.Trump a également annoncé avoir rapatrié hors de Syrie le gros des troupes américaines «après avoir vaincu à 100% le califat».
Après qu’Ankara a lancé une opération militaire dans le nord de la Syrie, baptisée Source de paix, contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et Daech*, les États-Unis ont refusé de construire une alliance avec les Kurdes contre la Turquie. Les combattants kurdes des Forces démocratiques syriennes soutenus par les Américains ont alors qualifié cette position de «coup de couteau dans le dos».
L’opération Source de paix a été annoncée par la Turquie le 9 octobre dans le nord-est de la Syrie. Elle devrait permettre de créer une zone tampon à la frontière et assurer le retour des réfugiés syriens accueillis en Turquie, selon le Président Erdogan.
L’accord kurdo-syrien
Entre-temps, les Kurdes et le gouvernement syrien ont signé un accord le 13 octobre sur le déploiement des forces syriennes le long de la frontière avec la Turquie. Le document prévoit également que les forces kurdes intègrent la défense de l’Armée arabe syrienne.
Les premiers soldats des forces gouvernementales syriennes sont entrés lundi 14 octobre dans la ville de Minbej, dans le nord-est du gouvernorat d’Alep, ont annoncé plusieurs médias syriens. Les forces syriennes ont aussi pris le contrôle de la base aérienne d’Al-Thawrah, ainsi que d’autres villes et villages dans les gouvernorats d’Hassaké et de Raqqa, selon les médias.
*Organisation terroriste interdite en Russie
Source: sputniknews.com – 15.10.2019
Racailloccidentales…
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