Me Harouna Toureh au nom des parties à l’accord, Plateforme et CMA a imploré solennellement le pardon du peuple malien lors de la grande prière commune pour la paix et la stabilité du Mali, organisée par le Haut Conseil Islamique du Mali. A cela s’ajoute la déclaration de la CMA à travers Mossa Ag Attaher, membre de ladite Coordination, de ne plus vouloir l’indépendance de Kidal. Des moments historiques dans l’histoire de la résolution des crises que vivent le Mali et qui démontrent à suffisance la nécessité du Dialogue National Inclusif, bouclé hier.
La crise multidimensionnelle à laquelle, le Mali est confronté depuis 2012, a démontré la nécessité de l’organisation d’un dialogue franc et fécond entre tous les fils et filles du pays.
Ce dialogue dont le but est de faire l’inventaire des problèmes auxquels les Maliens sont confrontés avec l’ensemble des acteurs et proposer des solutions avec un chronogramme et un plan de mise en œuvre a bouclé hier dans notre pays.
Depuis une semaine les crises maliennes sont au centre des débats en ateliers avec des acteurs issus des forces vives de la nation et de la société civile. Les échanges au début étaient houleux, mais sincères.
Nul besoin de la rappeler, le dialogue est la solution aux problèmes tant politiques, sécuritaires que socio-économiques. Et cela fait partie de nos valeurs ancestrales, car quand les hommes se parlent, ils se connaîtront et se comprendront.
De ce fait ce Dialogue National Inclusif était plus qu’une option, c’était un impératif car il était plus que nécessaire que les Maliens se parlent, se comprennent et se pardonnent, gage d’une paix durable et définitive pour notre pays. D’où ces déclarations de la CMA et de la Plateforme qui démontrent que ce dialogue était nécessaire pour notre pays.
Le simple fait de voir des responsables de ces groupes armés présentés solennellement des excuses et demandés pardon à toute la nation malienne est bien salutaire. Même si sur les réseaux sociaux certains continuent à se fendre derrière des communiqués laconiques pour douter de la sincérité du message véhiculé.
Dans la même foulée, la déclaration, tout autant surprenante, faite au cours du DNI par Mossa Ag Attaher, membre de la CMA, démontre à quelle enseigne les cœurs des Maliens aspirent à la paix. Surtout lorsqu’il s’est exprimé en ces termes : « Nous ne voulons plus d’indépendance. Je le dis et je le répète, nous voulons juste la paix et la stabilité. Nous sommes présents et nous resterons jusqu’à la fin pour partager avec nos frères les propositions et recommandations qui sortiront de ce dialogue ».
Cela est d’autant sincère qu’il y’a lieu de s’en féliciter. Etant donné que cela provienne de la bouche de celui qui est à la base de toutes les communications calomnieuses sur les chaines et médias internationaux contre le Mali, depuis le début de cette crise.
Le pardon des groupes signataires !
« Nous CMA et Plateforme avec humilité, nous demandons le pardon à tous les citoyens maliens. Nous demandons pardon aux victimes, nous demandons pardon à toutes les personnes de près, de loin, auxquelles de par notre fait depuis 2012 nous avons porté un tort. Nous leur demandons pardon au nom de Dieu, nous leur demandons pardon au nom de ce peuple qui ne mérite pas de souffrance que nous leur avons fait subir. Et nous demandons en retour que le peuple nous réponde et nous dise qu’il nous pardonne » a déclaré Me Harouna Toureh, porte-parole des deux groupes armés.
De même, l’occasion a été opportune pour lui de transmettre le message de laCMA et de la Plateforme au Président de la République Ibrahim Boubacar Kéita. Cela lorsqu’il a affirmé qu’elles sont engagées avec lui dans cet Accord appelé Accord pour la paix issu du processus d’Alger.
Devant le chef de l’Etat, Me Toureh s’est exprimé en ces termes : «nous vous demandons d’accepter ce pardon que nous disons publiquement et solennellement au nom de tous les Mouvements Signataires. Et nous vous prions de transmettre ce message à tout le peuple malien ».
Une honte pour l’opposition malienne !
Pendant une semaine, tout le peuple malien a vibré au rythme de cet événement majeur, appelé Dialogue national inclusif. Le seul absent notable et regrettable fut la portion congrue de l’opposition politique, drainée derrière Soumaïla Cissé au sein du regroupement FSD (Front pour la Sauvegarde de la Démocratie).
Selon de nombreux observateurs, au moment où des mouvements séparationnistes et indépendantistes acceptent de venir prendre langue avec le reste du peuple dans l’esprit démocratique sur fond du franc parlé, il est inadmissible de voir une frange politique de la nation, opposition soit-elle, se faire abonner dans le rang des absents. Et c’est ce que les leaders du FSD ont bien cautionné. Cela avec des artifices pour bien cacher leur haine de voir les Maliens cheminer vaillamment sur le chemin de la paix sous le règne du président IBK.
Comme disait un participant lors de ce DNI : « quel que soit le degré de la dérive un cœur malien reste un cœur malien. Nous espérons dans les jours à venir, la concrétisation de ces déclarations à travers des actes. La valeur d’un homme se mesure à l’aune de sa parole donnée ». Le FSD vient donc de rater l’occasion de prendre date avec l’histoire, car elle n’était pas présente, à fortiori d’y laisser une parole, sa parole.
Le peuple malien doit savoir maintenant que c’est l’opposition malienne à travers ce comportement qui ne veut pas voir le pays, sortir de cette crise.
Pour rappel, elle a réclamé la tenue de la Conférence d’Entente Nationale au finish elle l’a boycotté. Elle a demandé d’être reçue par le président de la République, quand cela fut, elle a joué au folklore. Elle a sollicité un accord politique, lors de cette signature, seuls les quelques républicains dans ses rangs ont répondu présents. Elle a, par fini, demandé la tenue du dialogue national pour ensuite le boycotter.
Avant Dieu, le peuple fera son jugement.
Par Maïmouna Sidibé
Dialogue national inclusif :
Les 4 grandes résolutions historiques
La réunion au niveau national du dialogue inclusif a pris fin hier dimanche 22 décembre au Palais de la Culture Amadou Hampaté Ba, sous l’égide du président de la République Ibrahim Boubacar Keïta, qui avait à ses côtés les membres du Triumvirat, du président du Comité d’organisation dudit dialogue M. Cheick Sidy Diarra. Cette réunion a été sanctionnée par 4 grandes résolutions.
Aucours de la cérémonie de clôture de ce dialogue national inclusif on pouvait noter la présence entre autres, de l’ancien président de la République, Amadou Toumani Touré, des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement, des honorables et des ambassadeurs accrédités dans notre pays.
C’est l’ancien ministre de la Communication, le Directeur sortant de l’ORTM Sidiki N’Fah Konaté en sa qualité de porte-parole des participants, qui a lu les grandes résolutions sorties de ce dialogue d’une semaine.
La première résolution selon M. Konaté, porte sur l’organisation des élections législatives. Considérant les dispositions de la Constitution du 25 février 1992 fixant à 5 ans la durée du mandat des députés élus à l’Assemblée Nationale, il ressort que le mandat des députés composant l’actuelle Assemblée Nationale a expiré depuis le 31 décembre 2018.
C’est pourquoi, la réunion a recommandé l’organisation des élections législatives sur la base des circonscriptions électorales actuelles, dans des meilleurs délais afin que la nouvelle législature commence au plus tard le 2 Mai 2020. Dans la même lignée, le processus de la réorganisation territoriale, souligne-t-il, et du nouveau découpage administratif et électoral sera engagé courant 2020 à l’intérieur du pays et au sein de la Diaspora. D’où la prise des mesures appropriées afin de sécuriser le déroulement desdites élections sur l’ensemble du territoire national.
La deuxième résolution a porté sur l’organisation du referendum constitutionnel, considérant que la pratique de la Constitution du 25 février 1992 a révélé des insuffisances d’ordre politique et institutionnel.
D’après le porte-parole des participants, il est impérieux de procéder à l’organisation d’un referendum en vue de la révision de la Constitution du 25 février 1992. Cela, à travers l’inclusivité et la participation de l’ensemble des forces vives de la nation dans le processus de la révision constitutionnelle. La prise des mesures appropriées afin de sécuriser le déroulement du scrutin référendaire sur l’ensemble du territoire national.
La sécurité et le retour de l’administration ont été la troisième résolution, considérant la nécessité d’instaurer une paix juste et durable sur toute l’étendue du territoire national.
Les participants ont soumis à la décision du président de la République, la mobilisation de toutes les ressources nationales pour ramener la paix et la sécurité dans le pays et promouvoir le vivre-ensemble.
Pour ce faire, dira le porte-parole, il faudra la conduite dans la durée d’une stratégie de maintien de la paix et de la sécurité avant la fin de l’année 2020. Le redéploiement de l’administration et des services sociaux de base dans les zones affectées par l’insécurité au courant du premier trimestre de l’année 2020.
A ces dires, les participants ont dans la résolution 3 soumis au président de la République ,la sécurisation des axes routiers et des zones de grandes productions au courant du premier semestre 2020.Et le redéploiement immédiat sur l’ensemble du territoire national des forces de défense et de sécurité reconstituées.
La 4ème résolution a porté sur l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.
Sur ce chapitre, les participants au DNI ont tous réaffirmé leur ferme attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’intégrité territoire et à la diversité sociale du Mali. Considérant que la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation a permis de mettre fin aux hostilités entre les groupes armés signataires et le gouvernement. Dans cette résolution, dit- il, les participants ont demandé de faire la relecture de certaines dispositions de l’accord pour la paix et la réconciliation, selon les mécanismes prévus à l’article 65 dudit accord. Et l’amélioration du processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) pour permettre aux forces armées reconstituées de mieux assurer leurs missions de défense du territoire et la protection des personnes et de leurs biens.
Toujours dira Sidiki N’Fa Konaté, les participants soumettent au président IBK, l’initiation d’une campagne intensive de communication en vue de faciliter l’appropriation nationale de l’accord révisé.
Par Fatoumata Coulibaly
C’est de cela que vous dites honte à l’opposition? Vraiment vous n’avez rien compris . Dans les jours à venir la vérité va jaillir au grand jour. Ils se sont levés tôt sans marcher même 2 mètres . C’est pas avec le mensonge qu’on pourra construire le Mali .
FRANCOLLABO¢¢IЀNTAUX
Tiens?
Voilà que koulouba à préféré cette fois payer une GRIOTTE plutôt qu’un GRIOT pour “magnifier” et “glorifier” Son Altesse Zonkeba 1er, et tenter de nous presenter son DNI comme un événement soit-disant…….”HISTORIQUE” !😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂
Après Chahana-le-larbin, voici maintenant Maimouna-la-griotte …😁😁😁
Pourquoi pas ?😎
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