Département de la sécurité intérieure Le général Tiefing Konaté dans les vagues de la lutte contre les stupéfiants

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Concocté par les autorités maliennes, sans doute pour faire bonne figure devant la communauté internationale après le scandale d’Air Cocaïne, l’Office Malien de la Lutte Contre les Stupéfiants n’est plus que l’ombre de lui-même. Il s’est en effet transformé en un grand garage pour des jeunes cadres, qui ne manquent pourtant pas de ressources à revendre et qui ressentent de la lassitude face à l’oisiveté.

Les rencontres entre les policiers, gendarmes et douaniers affectés audit service se multiplient, mais leurs doléances restent sans issue, malgré les espoirs que pourraient susciter l’avènement de nouvelles autorités au Mali. Ces agents réclament, ni plus ni moins, leur reversement dans leurs corps d’origine. Et pour cause : depuis que l’ancien régime a choisi de sacrifier à une simple formalité – pour éviter le courroux de la communauté internationale  -, ils sont pratiquement voués à l’oisiveté. Avec l’avènement du Général Tiéfing Konaté à la sécurité intérieure, la plupart ont naturellement nourri l’espoir d’un sort plus enviable que leur maintien dans une structure peu opérationnelle et pratiquement mort-née. Mais l’accumulation des désillusions et espoirs déçus est sur les point de les entraîner vers une action syndicale d’envergure, y compris le recours aux protestations et manifestations populaires pour faire entendre leur voix.

De sources bien introduites, les pourparlers entre le syndicat de la police et les agents de l’OCS sont très avancés dans ce sens et pourraient même déboucher, dans les prochains jours, sur un sit-in devant le département de la sécurité intérieure. Ce ne sera probablement qu’une entrée en matière, parmi la kyrielle de moyens de pressions envisagés par les syndicalistes, au cas où les nouvelles autorités demeureraient sourdes à leur cri du cœur et refuseraient de prendre en compte leurs doléances de reversement dans les corps respectifs.

Les plus optimistes,  approchés par nos soins, estiment que le nouveau chef du département, en officier averti, saura se hisser à la dimension de la problématique, afin d’éviter aux nouvelles autorités une vague de protestations de plus en plus imminente et assez vicieuse pour engager le système de sécurité dans un bouleversant malaise. Toutefois, les agents concernés s’expliquent difficilement que le département traîne les pieds face à leurs doléances, alors même que le besoin de leurs compétences se fait sentir un peu partout dans leurs corps d’origine.

À noter que l’Office de Lutte Contre les Stupéfiants, depuis sa création en 2010, ne s’est jamais illustré par un acte concret digne des attentes, faute de moyens adéquats et de traitement approprié de son personnel. Cette question est d’ailleurs l’objet de beaucoup d’interrogations et d’étonnement, d’autant plus que l’OCS a absorbé le projet  ‘Air Cop’, auquel les Nations-Unies consacrent des moyens conséquents dans tous les pays concernés, dont le Mali, où il intervient pour financer des antennes de couverture sécuritaire en matière de lutte contre la drogue dans les aéroports.

F.M

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1 commentaire

  1. je pense que là on doit arreter faisons la politique de nos moyens et un sit-in ce n’est vraiment pas la peine ces agents doivent etre reverser dans leurs corps on doit arreter dans ce pays de faire plaisir à x ou y

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