Décision de la Cedeao sur le Mali : la junte n’a-t-elle pas prêté le flanc ?

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Beaucoup de Maliens s’offusquent des décisions prises par la CEDEAO. Cependant, les problèmes sont plutôt partis de la formation d’un gouvernement d’exclusion en lieu et place du gouvernement d’Union comme recommandé par l’accord-cadre du 06 avril 2012.

 

Cheick Modibo Diarra, Premier ministre malien du gouvernement de transition. © AFP

Le gouvernement mis en place par Cheick Mohamed Abdoulaye Souad dit Modibo DIARRA est-il légitime, si l’on s’en tient à l’accord-cadre ? Pourquoi le CNRDRE l’a-t-il cautionné ? Et les forces vives ? Peut-on ou doit-on s’opposer à une décision de la CEDEAO ? Souveraineté obligeant peut-être !

La communauté a pris certaines décisions concernant la transition au Mali non pas unilatérales car le Président de la République du Mali était présent à la rencontre. Les putschistes du 22 mars ont rejeté lesdites décisions prises à Abidjan ce jeudi, qui prévoient la prolongation du mandat du Président par intérim pour la durée de la transition fixée à douze mois, au lieu des quarante jours prévus dans la Constitution, et l’envoi d’une force militaire à Bamako pour sécuriser la transition.

A l’analyse de la situation, il faut dire que c’est tout le Mali qui est fautif. Car, pros et anti putsch ont tous cautionné le gouvernement mis en place par Cheick Mohamed Abdoulaye Souad dit Modibo DIARRA. Lequel a violé l’accord-cadre en mettant en place son gouvernement. Alors qu’il y était indiqué de le constituer avec toutes les forces vives de la Nation. Du moment où il a été constitué en solo ou avec la complicité de la junte, il viole l’accord. Ainsi, il n’est pas aisé de s’opposer à la décision de la CEDEAO surtout que le Mali y était présent à sa plus haute instance, le Président de la République. Alors, nous estimons que le mécontentement de la junte ne fait qu’amuser la galerie.

Cependant, tout ne semble pas encore perdu sachant que les médiateurs (burkinabè et ivoirien) sont à pied d’œuvre pour trouver une issue favorable. Sinon si le Mali est soumis à des dures épreuves, nous ne pouvons que s’en prendre à nous-mêmes car nous n’avons pas été conséquents. Il ne sert à rien de courir, il faut aller à point. D’autant plus que le gouvernement Cheick Mohamed Abdoulaye Souad dit Modibo DIARRA n’est pas légitime. Et il a été cautionné par tous. Le CNRDRE qui pouvait se légitimer aussi bien au plan national qu’international a raté le coche en cautionnant également ce gouvernement de revanche comme indiqué par certains confrères. Car, il comprend exclusivement des proches de Moussa Traoré, le Président déchu, et les hommes de la CEDEAO.

Sur un tout autre plan c’est-à-dire pour préserver notre souveraineté, on peut s’opposer à la CEDEAO sinon «ambènodo», nous sommes tous responsables de cette déconvenue de notre patrie. Alors, laissons de côté notre égo et asseyons-nous pour trouver une issue favorable afin que notre pays reprenne sa marche vers l’avant. Sinon pourquoi ne pas laisser Dioncounda assurer la transition et puis donner un rôle et un contenu au CNRDRE pendant cette même transition ?

Boubacar DABO 

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11 COMMENTAIRES

  1. merci m. le journaliste,vs n’avez dit que la vérité seulement elle blesse sinon sanogo et sa clique doivent dégager. d’ailleurs l’agissement des bérets rouges est dû au fait que sanogo se croit une institution mais c’est le peuple qui l’a laissé faire donc il va tout foutre dedans que dieu sauve notre pays sinon tous ces gens ne pensent qu’à leur propre intérêt

  2. si sanogo veut que dioncounda ne reste pas au pouvoir dans ce cas le nouveau gouvernement aussi doit demissionner car ca aussi n etait pas dans l accord cadre

  3. Moi je pense qu’on est entrain d’oublier l’essentiel c’est à dire la reconquête du nord Mali. Laissons les consédérations inopportunes dire que celui là est proche de Moussa ou de AOK, ils sont tous maliens aussi. Le PM a marié la fille de Moussa après sa chute lui il a quel règlement de compte à faire ici, Tiéna qui fut ministre au temps de Moussa il n’était pas P D G de la C M D T sous ATT, mieux encore Alpha fut ministre au temps de Moussa et ATT lui même n’a pas servi Moussa j’en passe. Il faut que nous en temps que Maliens nous arrivons à nous unir pour avoir la force.Nos hommes politiques ont montré leur limite et leur capacité, sinon ATT n’est même pas le seul responsable, Dioncounda était là au moment des faits depuis le tepms de AOK, tous ce qui se dédlcare du MP 22 ou FDR, ils étaient où quand le pays était mal géré? Donc ne nous cassez pas le timpant.

  4. A FORCE CRACHER SUR NOS DIRIGEANT QUI QUIL SOIT A TORD OU A RAISON LA CEDEAO A CRACHER SOUS NOUS TOUS MEME A TRAVERS LE NET ON DEMONTRE KEL PEUPLE NOUS SOMME : TIRAILLER ENTRE LEGOISME ET LEGOCENTRISME AUCUN SURSAUT NATIONAL

  5. Boubacar DABO reflechit analyé avant d’ecrire qui est DIONCOUNDA ATT a vendu notre pays devant lui il était ou vraiment Dioncouda doit avoir honte jusqu’à ce qu’il sera securisé par les etrangers on vera on ne va pas ceder et on a pas peur de la CEDEAO Sanogo nous a ouvert les yeux

    • Certainement, ATT a vendu le Mali et Dionkoudant etait le President de l’ensemble. Donc, on ne doit pas le laisser gerer la transition, sinon on va se retrouve a v0, case de depart. Capt. Sanogo a notre soutien.
      Le Mali uni.

  6. Sur un tout autre plan c’est-à-dire pour préserver notre souveraineté, on peut s’opposer à la CEDEAO sinon «ambènodo», nous sommes tous responsables de cette déconvenue de notre patrie. Alors, laissons de côté notre égo et asseyons-nous pour trouver une issue favorable afin que notre pays reprenne sa marche vers l’avant. Sinon pourquoi ne pas laisser Dioncounda assurer la transition et puis donner un rôle et un contenu au CNRDRE pendant cette même transition ?

    Boubacar DABO

    M. Jounaliste Boubacar DABO,
    J’aimerais que tu me dises “nous” c’est qui ?
    Tu penses que le paysan de sikasso ou l’éleveur de Gao qui se trouve refugié au Niger est responsable de son statut de réfugié ? Si tu n’as rien à dire il faut la fermer mais ne racontes pas des âneries, il avoir l’honnêteté intellectuelle et dire la vérité.

  7. Ma soeur tu penses sincerement quon doit aller à cet extrème qui prouve encore la desunion du mali que les personnes soublie un peu oublions Dioucounda et aussi modibo le pm pensons a la nation quil represente. <<<<nous avoons perdu le nord mais faisons tout pr ne pas perdre la face
    Que dieu sauve le mali

  8. Merci monsieur Dabo il faut des critiques objectives pour le peuple et même l&a junte doit comprendre quelle a raté le coach.
    1- reunion de ouaga ou les positions ont été plus que tranché chacun a deballé son jeu a lappreciation de la cedeao
    1 – Le choix du PM unilatérale
    2- Les arrestations imtempestives
    3- Les liberations avec consigne et la volonté declaré darreter les memes personnes a tout moment
    4 – la formation de ce gouvernement dexclusion de toute la force vive
    5 – Encore larrestion dun ex DG des mine et la tenancière de la salle cyber hotel salam
    6- prise en otage de lassemblée ou les deputés sont interdits de sieger
    7- occupation continue des organes de communications
    8 – Les scandales a laeroport le refus des soldats a obeir à la junte
    9 – la huée des emissaires cedeao hier à kati par des soldats

    10 CEST TOUT LE PEUPLE QUI A RATE LE COACH EN OUBLIANT DE SUNIR SUR UNE SEULE QUESTION DINTERET NATIONAL : LE NORD

    Que Dieu sauve le mali !!!

  9. Je propose qu’ on supprime après l’interim le poste de President de la transition a partir du moment que le 1 er ministre a les pleins pouvoirs. Donc pas besoin de President, cela évite les questions de personnes pour le bien du Mali. En plus après 40 jours, Dioncounda n’a aucune légitimité car il était qu’ pouvoir et responsable de ce qui arrive a notre pays. Pas de President de transition !!!!!!!

  10. Je pense que Sanogo est pris en otage par ses compagons sous-officiers qui ont fait la mutinérie, et qui, aujourd’hui se sentent exclu au vu de tout ceux qui se passent. Sachant que les décisions de la CEDEAO seront appliquées avec ou sans lui, il fait de la diversion ; attaquant la CEDEAO par ci, Dioncounda par là, or son vrai problème, c’est qu’il a peur car ne maîtrise pas la troupe.

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