Crise politique : Le saut dans l’inconnu

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Sur les sites web d’informations sur le Mali, le compte à rebours a déjà commencé. Jour J moins 14 affichent-ils en rapport avec la fin de l’intérim que l’actuel président de l’Assemblée Nationale assure,  conformément aux dispositions  de la constitution.

L’on se rappelle  que depuis la prestation de serment de Dioncounda Traoré, le 12 avril, une frange de la classe politique et le CNRDRE avaient clairement indiqué qu’ils s’attacheront au respect strict de la durée de l’intérim de quarante jours, au terme duquel  une transition sera installée  ainsi que les organes qui la composeront. C’est dans cette logique que le RPM de Ibrahim Boubacar Keita avait quitté le FDR, le camp anti putsch au motif que le retour à la légitimité constitutionnelle était devenu une réalité  et qu’il fallait après ouvrir une autre page  qui conduirait à une nouvelle gouvernance et de nouvelles autorités qui prendraient en charge la réunification du pays coupé en deux depuis l’offensive MNLA.

C’est aussi la position de la junte qui s’est exprimée sur la question en des termes sans équivoque. Du coup, le président par intérim, à l’occasion de son adresse aux travailleurs à l’ occasion de la fête du travail, le premier mai dernier, a indiqué que s’il était considéré comme un facteur de blocage, il s’en irait de sa charge aussitôt le délai légal expiré, malgré la volonté de la CEDEAO de le voir rester au poste.

Quoique prévu par l’accord Cadre,  ce départ soulèverait une multitude de questions auxquelles il va falloir répondre et peut aussi entrainer une quantité de problèmes à gérer, à la satisfaction de tous. A la satisfaction de tous  ou à tous le moins dans une démarche consensuelle et concertée, et la chose même dans ce cas là, est difficile. L’Accord cadre sera-t-elle complétée par des dispositions nouvelles pour permettre à la sortie de crise d’avancer ? Les acteurs politiques de tous bords  seront-ils ignorés dans  le  gouvernement de transition qui ne manquera pas de succéder à celui de l’intérim et qui aura connu les correctifs inhérents à tout gouvernement de crise ou de sortie de crise ?  Quelles seront les conditions, les critères qui dicteront le choix de la nouvelle  personnalité qui devra conduire la transition ? De quels pouvoirs disposera t-il ? Acceptera-t-il  de ne se cantonner qu’à la seule symbolique de sa fonction ? Autant de questions que l’on pourrait se poser et auxquelles il faudrait ajouter, du fait de son extrême urgence  et de l’impatience des populations,  la re-constitution sinon la reconquête des deux tiers du territoire national. Car celles-ci ont besoin de savoir par quels moyens l’Etat envisage t-il concrètement de les recoudre à leur pays, non qu’il s’agisse de dévoiler les stratégies mais, à tout le moins,  d’être informé des initiatives entreprises en son nom et à son bénéfice.

Si l’équation  CNRDRE, Président par intérim et premier ministre de plein pouvoir est déjà difficile à cerner, il faudra lui ajouter  dans les jours à venir celle d’une l’Assemblée Nationale  qui, remise en selle, voudra jouer sa partition et faire entendre sa voix.

Une clarification s’impose donc en cela qu’elle contribuera à  redonner confiance à tous et même à fédérer les énergies pour atteindre les objectifs. Et ils sont nombreux : la durée de la transition dont dépendra  la fin  de la situation d’exception  actuelle, la reconstruction de la confiance entre tous les acteurs, de tous bords, le retour des populations déplacées, la survie de celles qui sont restées, la sauvegarde de la cohésion et de l’unité nationale…

Dans quinze jours comme d’un coup de baguette,  le Maliens voudraient être assurés sur tout cela  et le décompte angoissant des internautes est bien la preuve qu’ils sont inquiets de leur avenir, de leur avenir proche.

  S. Elkounta

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3 COMMENTAIRES

  1. Détrompes toi le roi du KARATE de l’ïle d’OKYNAWA, tu sembles être un de ces enfants de ces ex dignitaires qui ont pillé et tromper cette grande nation si cela se confirme tu feras mieux de te taire car l’heure n’est plus à incriminer qui que ce soit , il sera louable que toi et les siens je veux dire <> de faire votre propre auto-critique à defaut de faire votre bilan des 20 ans de gestion et sabordage de ce pays au lieu de tomber dans une délation ignoble et cynique contre Mr Sanogo et le vaillant peuple malien qui n’oubliera et ne vous pardonnera jamais de vos forfaitures, une révolution est en marche que cela vous plainse ou non le Mali triomphera , on en a marre de vos solutions simplistes et rétrogrades que vous postées ci et là sur la toile tout en vous barricadant sous des pseudonymes malsains alors est venu ce grand temps de vous débusquer, traquer et vous anéantir , nous jurons qu’aucun d’entre vous n’échappera aux courroux du peuple malien et toutes les chienlits qu’elles viennent au dédans ou au déhors sera mattées à la dimmesion du complôt ourdi.

  2. il faut regarde la realiter en face le peuple du mali ne peut laiser sanogo faire ce quil veut il doitr rentrer dans les caserne il a bousiller leconomie du mali il a perdue la confiance de tout les bailleur de fond francais americain japonais chinois ce qui est clair comme de leau de roche aucun investiseur etranger ne viendrait encore au mali aucune banque ne garantirait encore les lettre de credit les echange bancaire dun pays a lautre personne na plus confiance au mali cest fini le nord mali est devenue une zonnee pour tout les taliban les extremiste de tout les pays du monde il pille viol et font regner leur lois comme la duit serge daniel pour aller a tonbouctou aujourdhui il te faut un visa de acqmi depuis quant ont a vue ca aux lmali peuple du mali reveiller vous pendant quil est encore temp et fouter sanogo et ses bidasse dehors vous avez peur de quoi vous etes des millier face a ce singe sanogo et ses bidasse reveiller vous pendant quil est encore temp avant que les nordiste de acqmi et ansardine prendre bamako et la transforme en grand azawad 😈 😈

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