Signalons que la région de Mopti constituait pendant l’occupation narcojihadiste l’un des derniers verrous à faire sauter avant les grandes villes du sud. Après le lancement de l’opération de libération des régions du nord, certains ex-combattants qui ont renoncé aux armes ont infiltré la population. S’y ajoutent des éléments issus des milices d’autodéfense qui, faute d’être recrutés dans les rangs de l’armée comme ils l’espéraient ou d’être déployés sur le terrain, ont été abandonnés à leur propre sort.
Et certains ont grossi le rang des bandits de la localité.
S’agissant des crimes crapuleux commis au cours du weekend, les enquêtes pourront déterminer les véritables auteurs. Pour l’instant, c’est la piste jihadiste qui semble de plus en plus privilégiée à en croire certaines sources.
Selon un habitant de la ville cité par la presse, un tel acte serait l’œuvre de jihadiste et non
de petits écumeurs de rue.
Abdoulaye DIARRA