Conférence d’entente nationale : le message d’espoir et d’espérance d’IBK à la postérité

0

Le 27 mars restera une journée historique dans l’histoire contemporaine du Mali, tant le cri de cœur du Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita ressemble à un testament pour la postérité. Jamais message n’a été si fort et si touchant, s’adressant directement aux « fils » et « filles » de la nation. Un message porteur de paix et d’espérance afin que, à travers ces concertations inclusives, tous les Maliens puissent vivre ensemble dans la paix et l’unité retrouvée.

« Nous ne nous compterons pas, parce que la maison familiale n’est jamais assez pleine pour recevoir chaque enfant du même père et de la même mère, de ‘’La Mère-Patrie’’ », a déclaré le président dans son message. Cette Mère-Patrie qui a pendant longtemps souffert des meurtrissures d’un conflit qui a failli précipiter le destin du pays, n’eut été la sagesse et la clairvoyance de nos autorités qui ont compris qu’on pouvait tout sacrifier sur l’autel de la paix, sauf l’unicité du Mali, trois fois indivisible. Indivisible en tant que un peuple, un but, une foi. Un message précurseur que ceux qui ont choisi la devise de notre pays, sans le savoir peut-être, ont immortalisé.

« A  ceux-là et à tous les autres qui n’auront pu être là, je rappelle que cette Conférence d’Entente Nationale est un train  qui  démarre. Et ceux qui ne l’auront pas pris dans cette  gare  peuvent  toujours  le  rattraper  à  une  autre  gare,  à une  autre  station.  L’essentiel  est  qu’à  l’arrivée,  toute  la famille  soit  réunie. » Comme l’avait dit IBK nouvellement élu en 2013, la famille malienne doit rester souder pour affronter les crises qu’elle subies dans sa chair. L’ennemi est très redoutable et puissant. Mais la détermination, la foi et l’amour de notre Président pour son peuple sont les socles d’une vraie paix définitive qui va réconcilier nos cœurs et ouvrir la voie à un avenir prospère.

Convaincu que nous devons surmonter nos rancœurs pour bâtir le Mali de demain, IBK en appelle à tous ceux qui ont encore une fibre patriotique à ne jamais désespérer, abandonner la famille. «Dans  quelle  famille  laisserait-on  la  garde  de  la vieille  mère  à  un  fils capricieux,  qui  déserte  la  maison chaque fois qu’il est mécontent, à une fille inconstante, qui boude  et  disparaît  chaque  fois  qu’elle  a  une  petite contrariété ?» La famille c’est donc l’union, dans le meilleur et le pire. La famille c’est la solidarité dans les épreuves, surtout douloureuses.

La lutte contre le terrorisme est une priorité d’IBK. Il l’a encore dit au Palais de la culture ce 27 mars, devant toutes les composantes de la société malienne. Il n’y a pas de minute à perdre. Il faut agir vite contre les nouvelles menaces qui surgissent chaque jour dans le monde.

Nul n’est parfait

Le Président de la République n’est pas passé par quatre chemin pour rappeler ceci : « Nous sommes, tous, la progéniture de la même Mère-Patrie. Les  uns  ne  sont  ni  meilleurs  ni  pires  que  les  autres.  Et  le respect,  la  considération  que  nous  devons,  les  uns  aux autres,  implique  que  nous  sachions  respecter  le  travail  des autres.  En  ayant  à  l’esprit  que  même  le  travail  le  plus consciencieux  peut  comporter  et  comporte  toujours quelques imperfections. » IBK nous demande tous d’être perfectibles. La Perfection Patriotique, une notion qui tient à cœur au Kankélétigui. Cela nous impose un comportement de tolérance et d’acceptation de nos différences, quels que soient notre bord politique, notre coloration idéologique ou religieuse, notre culture en un mot.

« Parce  que  cette  Conférence  d’Entente  Nationale  est  une modeste œuvre humaine qui, plus est, se veut un chantier, je vous dis merci !  Merci, sincèrement, du  fond du cœur, merci! », a martelé IBK. Des remerciements qui touchent et qui ne laissent pas indifférents ces milliers de participants qui, malgré les obstacles, ont marqué de leur présence cette Conférence d’entente nationale. Ils ont voulu être là, être des témoins privilégiés d’une nation en marche.

Pour le président, nous devons réfléchir  sur  les  causes  de l’enchaînement  des  crises  qui  ont  frappé  le  Nord  de  notre pays et dont  les effets menacent  désormais de s’étendre au Centre. Il en appelle à la capacité de résilience des dignes fils et filles de ce pays, sans distinction aucune.

K. Eloi

Commentaires via Facebook :