Conférence de presse du FDR : “Nous ne serons pas opposés au Gouvernement de transition”

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                Le FDR (Front Uni pour la Sauvegarde de la Démocratie et la République) a rencontré le 27 avril 2012 à la maison de la presse, les hommes de media. L’objectif de cette rencontre était d’informer l’opinion nationale et internationale sur leur position par rapport à la nomination des membres du gouvernement.

Cette conférence de presse a été animée par trois représentants du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et la République : Tiébilé Dramé conseiller spécial du président du Front ; Me Kassoum Tapo porte-parole du Front et Ibrahim Maïga vice-président du Front.

Après quelques jours de la formation du nouveau gouvernement, le FDR a appelé les journalistes pour parler de leur position réelle afin que soient arrêtées toutes formes de supputations. Le Front soutient l’actuel gouvernement de transition et il l’aidera d’ailleurs dans l’exercice de sa fonction.

Selon Tiébilé Dramé, le Front ne s’opposera jamais à ce gouvernement de la transition parce que les missions de la transition sont les missions d’intérêts sociaux : récupérer le territoire perdu, ramener la paix dans ce pays, retrouver l’unité du pays, restaurer la cohésion sociale, organiser les élections.

Concernant la prolongation du mandat pour toute la transition du président de la République par intérim décidée par la CEDEAO le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et la République juge cette décision normale qui s’inscrit si bien heureusement dans l’Accord Cadre.

Moussa SOW

Stagiaire

 

                Autres réactions de la  déclaration CEDEAO

Le Conseil National de la société civile estime que les uns et les autres doivent se conformer à l’accord-cadre du 06 avril 2012.

« Nous soutenons ce gouvernement. Et à cet effet nous demandons aux partis politiques, aux organisations de la société civile, aux populations tout court de se rassembler, de transcender les divergences et de converger vers nos objectifs communs à savoir la libération totale du pays, l’organisation des élections et l’assistance humanitaire des Maliennes et des Maliens à l’intérieur aussi bien qu’à l’extérieur. Nous suivons avec intérêt ce qui se passe au niveau de la CEDEAO, organisation à laquelle nous avons adhéré. Et pour cette rencontre nous avons le Président par intérim, qui a été investi, donc qui nous représente valablement, qui était présent lors de cette prise de décisions. Nous avons notre méthode de gérer ces trois points (NDLR : libération du Nord, organisation des élections, assitance humanitaire). Je suis certain que si nous restons derrière ce gouvernement de mission, qui est prévu pour un an, nous sortirons de cette crise-là grandit ».

Les partis Yèlèma,  PIDS, FARE et l’AMSUNEEM appréhendent tous avec beaucoup d’inquiétudes les conclusions du sommet extraordinaire d’Abidjan et disent non à l’envoi d’une force militaire dans notre pays. L’ADR dit non à la durée de la transition. Le Rassemblement des Forces Patriotiques dit non à la mise sous tutelle de notre pays.

Pour Sanogo, tout ce qui n’est pas dans l’accord-cadre ne sera pas accepté, ce qui est dans l’accord-cadre sera respecté : les 40 jours d’intérim pas 1 h de plus, la prolongation du mandat des députés durant la transition, le gouvernement de mission.

La rédaction

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