L’opposition politique nationale reste très attachée à la tenue des assises nationales qu’elle estime être la condition sine qua non de légitimer l’accord d’Alger qui suscite encore des interrogations et des remords dans tous les camps.
L’opposition politique nationale réaffirme son attachement aux concertations nationales comme solution d’appropriation de l’accord d’Alger par tous les Maliens. Cela à un moment où tous les acteurs (pouvoir, opposition et société civile) restent sur leurs réserves.
Ainsi, elle demande la tenue rapide des concertations nationales qu’elle estime être le seul moyen de faire adhérer tous les Maliens à cet accord. C’était lors de la conférence de presse qu’elle a animée le 16 juillet à la maison de la presse en présence de tous ses leaders, dont Soumaïla Cissé.
Le chef de file de l’opposition Soumaïla Cissé, qui a estimé que l’accord contient les germes de partition de notre pays, a démontré toute son inefficacité en ajoutant que même le pouvoir a des réserves sur le document. «Nous réitérons notre demande de tenir les concertations nationales», a-t-il martelé.
Le président des Fare, Modibo Sidibé, abonde dans ce sens en estimant que l’accord, tel qu’il est conçu, ne peut pas être un horizon politique. «Le dialogue est la seule initiative robuste, nous soutenons fortement cette position, nous sommes pour la paix, mais une paix juste et durable», a assuré Modibo Sidibé.
Le président du Parena, Tiébilé Dramé qui a estimé que leurs propositions (les concertations) ont été méprisées, ajoute que les évènements de Gao (la marche ensanglantée) démontrent à suffisance que le processus de paix n’a pas été inclusif. «Nous demandons la tenue des concertations nationales pour une appropriation nationale de l’Accord d’Alger», a-t-il conclu.
Le président du PDES et maire de Gao, Sadou Diallo, s’en est pris à la Minusma. Il est convaincu que «la Minusma ne fait pas son travail, je ne connais pas leur utilité» !
Oumar Alpha