De ces consultations, s’est dégagé le constat que ces développements sont de nature à mettre en péril le processus de paix en cours à Alger.
Les parties consultées ont tenu à réaffirmer leur engagement pour la paix et souligné leur attachement aux dispositions de l’Accord de cessez-le-feu du 23 mai 2014 et ses modalités de mise en œuvre du 13 Juin 2014 ainsi que de la Déclaration de cessation des hostilités du 24 juillet 2014.
Le Chef de file de la Médiation et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies et Chef de la MINUSMA ont rappelé les obligations de toutes les parties en vertu du droit international humanitaire, notamment en ce qui concerne la protection des personnes civiles en temps de conflit armé.
Ils ont exhorté les différentes parties à favoriser la création d’un climat de sérénité et de confiance nécessaires à la reprise, dans le courant du mois de février, du processus de paix en cours en vue de parvenir dans les meilleurs délais à un accord global et définitif seul à même de permettre le rétablissement de la paix et la lutte efficace contre le terrorisme et le crime organisé.
A cet égard, ils ont appelé à :
1. La cessation immédiate des hostilités ; l’arrêt de tout acte de harcèlement et de violence envers la population civile ; le respect de la libre circulation des personnes et des biens ; et l’arrêt de tout acte ou propos provocateur pouvant nuire au renforcement de la confiance entre les parties.
2. Le respect des engagements pris en vertu des accords de cessez-le-feu sus-mentionnés.
3. La tenue, de toute urgence, d’une réunion de la Commission Technique Mixte de Sécurité en vue de prendre les mesures devant assurer le respect des dispositions pertinentes de l’Accord du 23 mai 2014 et ses modalités de mise en œuvre convenues le 13 juin 2014, notamment dans les localités de Tabankort, Intilit, Tissit et Tarkint.
4. La MINUSMA prendra, pour sa part, les mesures nécessaires pour le déploiement de ses forces en remplacement de toute présence armée et ce, en vue de la protection des populations civiles. La coordination des mesures à mettre en œuvre sera assurée par la MINUSMA avec la CTMS.
Fait à Alger, le 22 janvier 2015
c’est l’organisation terroriste mnla qui a toujours violé le cessez le feu et tous les accords que eux même avaient signé et c’est la même organisation terroriste mnla qui continue les provocations et le harcement sur les autres groupes et l’armée malienne. c’est eux qui quittent leur position pour s’attaquer aux autres, donc c’est eux qui sont peril puisque la paix ne les interresse pas.
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