Le comité National d’organisation du Sommet France Afrique, prévu en 2017 au Mali, était face à la presse pour échanger sur les préparatifs en cours. A ce titre, selon les conférenciers, ce Sommet, marque une confiance, un défi, une chance, une opportunité pour le Mali. C’était le samedi 20 Août 2016 à la maison de la presse. Cette conférence de presse était présidée par le président du Comité National d’organisation du Sommet Afrique France2017, M. Abdullah Coulibaly accompagné par ses collègues.
En prélude au sommet, il sera organisé un Forum de la jeunesse et un Forum de l’Entreprenariat féminin. Ce qui est une façon de mettre en exergue la femme africaine et la Jeunesse africaine, qui symbolisent le pari sur l’avenir du Continent ; de même, nous organisons avant le Sommet, un Forum Economique regroupant les hommes d’affaires africains et français ; les recommandations de ces trois rencontres seront présentées au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement du 14 janvier 2017 ; les Chefs d’Etat auront deux huis clos. Un sur la politique et l’autre consacré à l’économie ; le Sommet sera précédé, comme c’est le cas traditionnellement, de la conférence des Ministres des Affaires Etrangères, le 13 Janvier 2017. A déclaré, d’entrée de jeu le Président du comité d’organisation, Monsieur Abdullah Coulibaly.
La confiance au Mali
Selon Monsieur Abdullah, l’organisation du Sommet Afrique-France est d’abord une marque de confiance en notre pays, en ses capacités d’organisations des événements de cette dimension. Cela est un message fort pour marquer toute leur confiance aux capacités du peuple du Mali que les Chefs d’Etats d’Afrique et de France ont fait ce choix. C’est indéniablement une marque de confiance et de solidarité envers notre peuple, parce que le Mali n’était pas forcément le pays le mieux placé pour recevoir le Sommet, ni en termes de périodicité, ni en termes d’infrastructures, ni en termes d’environnement sécuritaire. Pour lui, cette confiance, elle se base sur la très vieille tradition d’accueil et d’hospitalité du Mali, largement reconnue au-delà de nos frontières et qui constitue une marque distinctive de notre pays.
Un défi pour le Mali
Le président, Abdullah dira qu’au niveau de la question du logement, des doutes ont été émis quant à la capacité d’accueil du Mali pour une prise en charge adéquate du Sommet, mais à la date d’aujourd’hui, il ajoutera qu’ils sont pratiquement à l’aise sur ce volet en dépit du fait que l’engouement suscité par le Sommet a créé une pression supplémentaire. Des 35 Chefs d’Etat et de Gouvernement attendus au départ, ces données ont évolué et les estimations vont plutôt largement au-delà.
L’acte est une marque de confiance afin de donner une chance au Mali de retrouver toute sa place sur la scène internationale. Le Sommet, ce n’est pas moins de 2000 à 3000 personnes. En accueillant un nombre conséquent de Chefs d’Etat et de Gouvernement, plusieurs dirigeants des plus grandes institutions internationales et régionales (ONU, Union Européenne, Union Africaine, etc.) et de centaine de personnalités, de journalistes et d’hommes d’affaires, le Mali redevient fréquentable. Cela apporte de fait la preuve que le Mali est à nouveau une destination où l’on peut venir (question de sécurité), un pays où l’on peut investir en raison des efforts faits pour améliorer le climat des affaires(le Mali, une référence dans l’espace UEMOA) et enfin cela dénote que le Mali est un pays que l’on doit Visiter. A précisé le président, Abdullah.
Le Sommet offrira au Mali des opportunités, celle d’abord de créer un environnement social davantage consensuel avec la volonté des autorités de faire du Sommet l’affaire de tous les maliens. L’organisation d’un rassemblement aussi important comme le Sommet, ce sont des centaines d’opportunités concrètes pour toutes les couches sociales ; opportunités d’emplois temporaires, opportunités de générer des revenus donc d’affaires, opportunités de contacts, etc. a conclu le Président.
Abdramane Samaké
