Le tandem que forment le Premier ministre, Dr Cheick Modibo Diarra, et le capitaine Amadou Haya Sanogo, pensait qu’il leur suffisait de bouter le président intérimaire, Pr Dioncounda Traoré, hors du Mali, pour être les seuls maîtres à bord. Nul n’est censé ignorer que notre cher Premier ministre doté de pleins pouvoirs ne prend aucune décision sans l’aval du prétendu ex-président, le capitaine Sanogo. C’est le flou total. Mais heureusement que la communauté internationale, qui veille sur le Mali comme du lait sur le feu, s’implique pour mettre le pays sur les rails.
Toutes les conditions étaient réunies pour faire du Pr Dioncounda Traoré l’objet de tant de controverse nationale. Des associations, des partis politiques et des clubs dits de soutien au coup d’Etat militaire, sous houlette du capitaine Sanogo qui est le parapluie du Premier ministre, avaient promis de rendre le Mali ingouvernable par Pr Dioncounda Traoré. Tout est clair comme de l’eau de roche.
Le tandem Diarra/Sanogo a compris (après l’échec de leur prétendu contre coup d’Etat à l’occasion de leur confrontation avec les bérets rouges avec présentation de mercenaires factices et de supposés complices, dont certains n’étaient que des vigiles du night club Ibiza, et d’autres des voyageurs kidnappés à la gare routière de Sogoniko) que seule la sortie du Pr Dioncounda Traoré de la scène politique malienne pouvait faire leur affaire. L’exfoliation du président intérimaire ne devait pas échouer, mais Dieu en a décidé autrement, il n’y a pas laissé sa peau. Comme par coup de baguette magique, Bamako s’est calmé après le départ à l’exil forcé du président intérimaire. Il est propre à la nature humaine de ne pas pouvoir dissimuler la jubilation, ainsi le Premier ministre passait tous les soirs pendant quelques jours pour, soit disant, informer les Maliens sur l’état de santé du président intérimaire. A l’heure où nous nous trouvons, il est cardinal de situer les responsabilités individuelles de chacun dans le nouement de la situation ambiguë que traverse le Mali, suite à la fragmentation du Nord du Mali et la désinstitutionalisation du lopin de territoire qui nous reste, le Sud.
Pendant que la communauté internationale tente de trouver une issue à ce lourd problème, le vulgarisateur de Pathfinder venu de la Nasa affiche sa position de porte étendard du Cnrdre. Pendant que le Mali perd son unité et pire encore son moral, Dr Diarra, sur ordonnance du capitaine Sanogo, a déclaré un beau jour à la presse, que l’intervention militaire de la Cédéao risquerait fort de nuire à la nation, que cela coûtera une fortune que le Mali sera obligé de débourser et que même les fonctionnaires pourront être privés de deux mois de salaires. Balivernes ! Ce vilain scénario en cours, contrairement à ce qu’ils pensent, joue contre eux-mêmes. Notre cher Premier ministre et son pote Sanogo oublient sans doute une chose : la popularité s’obtient facilement, mais le pouvoir exige plus de discernement, politiquement.
De nos jours, on ne peut plus tromper un peuple à long terme. Le Pr Dioncounda Traoré ne dirigera probablement pas la transition, mais il aura permis aux Maliens aussi bien qu’à la communauté internationale, à travers ce qui lui est arrivé et en acceptant d’être mis hors jeu dans un régime d’exception, de faire démasquer ceux qui bloquent la situation. Comme quoi, à malin, malin et demi.
Fort heureusement que le dossier Mali est repris dans d’autres mains et avec plus d’audace. Convaincue que seule elle ne peut pas faire face au problème, la Cédéao s’en est remise à l’Ua, qui est désormais mandatée pour saisir le Conseil de sécurité des Nations unies pour une possible intervention militaire. La communauté internationale sait pertinemment la quantité de munitions gaspillée par nos militaires, sur une période de deux mois, pour des caprices arbitraires. Elle sait aussi que le Mali, par ses forces de défense et de sécurité, n’a plus les ressources humaines adéquates pour s’acquitter de ce qui est pourtant son devoir et qui est enseigné dans tous les Etats-majors et dans toutes les écoles de guerre: la défense de l’intégrité territoriale. Le coup de poignard auquel le duo ne s’attendait pas est sorti de la réunion entre la Cédéao, l’Ua et l’Onu dans la capitale ivoirienne la semaine dernière. C’est sans nul doute la décision inattendue de la communauté internationale portant sur la dissolution immédiate du Cnrdre. Attendons de voir ce qui va être mijoté pour éviter l’éclatement de cet encombrant comité militaire.
Rokia Diabaté
“De nos jours, on ne peut plus tromper un peuple à long terme” Ou étaient la communauté internationale quand ATT et son clan on livré le Mali aux ennemis? Ou étaient Dioncounda et ses défenseurs quant la corruption et le pillage étaient les sports favoris au Mali? Le peuple malien et la communauté internationale ont été trahis par la classe politique malienne dépuis 20 ans.
HEUREUSEMENT QUE TU ES UNE GRIOTTE, SI NON TU MERITTE LA CHICOTE.
MAIS JE TE MET EN GARDE: TU PEUX ETRE POURSUIVIE POUR INSITATION A LA VIOLENCE. DEMANDE UN PEU AUX JURISTES LA PEINE QUE CALA VAUT.
JE NE COMPREND PAS VOTRE ACHARNEMENT CONTRE LES PATRIOTES.
DIONCOUDA SAIT POURQUOI IL A ETE COGNE, C’EST PAS UNE FATALITE.
NOUS SOMMES TOUS MALIENS ET TOUT LE MONDE SAIT QUI EST QUI. DIEU EST GRAND.
UN CONSEIL: FAIT ATTENTION (c’est pas une menance, mais sache que Dieu veille)
Merci.
Je pense qu’il est temps que le dossier malien doit être gérer par la communauté internationale, afin qu’il ai un vrai gouvernement de transition accepter par toute la classe politique malienne. En suite seulement, définir les voies et moyens pour libérer les villes et villages occupés par les bandits armés. Nous avons un gouvernement qui se complaît dans la situation où se trouve le pays, au seul motif qu’il doit obéir à la volonté d’un seul homme. Quel homme? Un zozo qui s’est illustré par accident de parcours.
Le PM est obligé de composer avec le CNRDRE. Qu’est un état sans armée? L’armée étant détenu par le CNRDRE, il n’y a pas à faire qu’à faire des conciliations. Soyez moins partisanes Madame la journaliste.
Merci beaucoup pour la lucidité!
chacun doit parler du Mali comme son propre corps.Mentir est une vilaine chose. ce que chacun dit peut contribuer à éclairer ou à tromper certains.Ne tronquons surtout pas la réalité car chacun est comptable. Que chacun se regarde dans la glace.
Drôle d’apprentit journaliste très apte à tout tronquer. Vous avez encore beaucoup à apprendre. Nous avons besoin d’avancer dans ce pays .
Avec SANOGO et sa clique,nous reculons en vitesse de CROISIERE cela tu sais tres bien GILBERT DAMANGO.Tu le sais tres bien que ce aprenti journalistes comme tu l.appeles ne dit que les realités du pays.Chassez aussi que votre SANOGO va finir tres mal…
sans doute une balle quelque part dans son corps, Seulement on ne sait pas quand et où (selon un internaute).
ce qui est étonnant dans tout ça en est le suivant: je n’avais jamais imaginé que CMD pouvait être un Homme de main à Quelque (confirmé par son frère et conseiller, Mr Sidi Sosso DIarra ex-vegal à RFI).
Or il est clair que tout Homme qui se trouve entre les mains d’un autre demeure corrompu jusqu’au dernier cheveux.
Le plus important dans tout cela reste la libération totale des hommes et des femmes des régions de:GAO, TOUMBOUCTOU et KIDAL. 😈 😈 😈
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