Les jours seraient comptés pour le Premier ministre Moctar Ouane qui n’est plus en bon terme avec le vice-président de la transition et président du Comité national de salut du peuple (CNSP), le colonel Assimi Goïta et les autres seigneurs de la junte. Le climat s’est vite détérioré, ces derniers jours pour raison de gestion des membres du gouvernement dont certains rendent comptent directement au chef des putschistes.
Plusieurs sources concordantes attesteraient que le Premier ministre Moctar Ouane serait sur le point de jeter l’éponge. Le motif avancé serait que le Premier ministre ait les mains désormais liées pour mener à bon port les réformes pour l’avènement d’un Mali nouveau, mais aussi pour imposer son autorité de chef en toute circonstance au sein du gouvernement. Du coup, le diplomate multiplierait ses contacts avec ses amis de l’intérieur et de l’extérieur pour les informer de la difficile cohabitation au sein de l’équipe gouvernementale avant de rendre le tablier (déposer sa lettre de démission).
Certains observateurs avaient prédit un tel scénario, parce que les ministres du gouvernement ont été proposés par la junte qui a fait irruption sur la scène politique, le mardi 18 août dernier pour parachever le travail du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP).
Le Premier ministre Moctar Ouane, ancien ministre, ancien diplomate et ancien fonctionnaire à l’Union économique et monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), a été proposé par l’imam Mahmoud Dicko, appuyé en cela par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). M. Ouane se retrouve aujourd’hui seul à se battre contre le Comité national de salut du peuple (CNSP) et ses ministres qui le regardent d’un autre œil. Pire, ils n’auraient aucune considération pour le chef du gouvernement dont la réussite de la transition dépend de sa coordination du travail des ministres.
Le combat serait difficile à gagner pour le Premier ministre dans la mesure où il serait bloqué dans ses initiatives d’insuffler une nouvelle dynamique au gouvernement dont beaucoup des ministres n’arrivent pas encore à décoller trois (03) mois après leur nomination. Ils seraient nombreux les ministres qui refusent de prendre des directives auprès de Moctar Ouane, mais aussi de ne pas lui rendre compte de l’évolution de tel ou tel dossier.
Selon des sources dignes de foi, ils rendraient directement au colonel Assimi Goïta, vice-président de la transition à qui beaucoup de ministres doivent leur nomination. Etonné par les agissements du vice-président de la transition et ce dysfonctionnement au sein du gouvernement, Moctar Ouane n’en pouvait plus. Il aurait saisi de façon formelle ses compères pour un compte rendu fidèle des faits qui bloquent son travail du patron de l’administration.
Informée de la situation, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest prépare sa désapprobation avec à la clé la dissolution du Comité nationale pour le salut du peuple (CNSP). C’est pourquoi, le président de la transition, Bah N’Daw a entamé un périple avec une forte délégation en Côte d’Ivoire, en Guinée pour assister à l’investiture de troisième mandat des deux (02) caciques présidents (Alassane Dramane Ouattara et Alpha Condé), commandeurs des décisions de la CEDEAO et au Niger.
Les soutiens du CNSP étaient très nombreux autour de Bah N’Daw pour défendre la cause des membres de la junte auprès des présidents de la CEDEAO. Quand on sait que l’article 121 de la Constitution de notre pays en vigueur stipule en son article 121: «Tout coup d’État ou putsch est un crime imprescriptible contre le peuple malien».
Rappelons que nous ne sommes pas à notre première expérience de bouderie de Premier ministre. Sous Amadou Toumani Touré (ATT), c’était presque devenue la règle. Certains ministres rendaient compte directement ATT, déclarant qu’ils ont été choisis par le président de la République. Sous Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), le Premier ministre, Moussa Mara en a fait l’amère expérience avec certains ministres de son gouvernement.
Fatou CISSÉ
UN CONFLIT ENTRE LES FELONS ARME’S, CORROMPUS ET DROGUE’S DE KATI ET LE PM QU’ILS ONT CHOISI, NE NOUS CONCERNE PAS!!!! DANS TOUS LES REGIMES MILITAIRES LES MEMBRES DU COMITE’ MILITAIRE ONT PRE-SEANCE SUR LES CIVILS DU GOUVERNEMENT! LA FONCTION PRIME LE GRADE S’APPLIQUE ENTRE LES MILITAIRES. UN CIVIL QUI EST PM DOIT COMPRENDRE QUE LE MOINS GRADE’ DU CNSP (DANS LE CAS DU MALI) , EST PLUS” IMPORTANT” QUE LUI!
OUANE, IL FAUT AGIR COMME S’ILS N’EXISTAIENT PAS DANS TON GOUVERNEMENT. AS FAR AS THEY ARE CONCERNED, LE MALI, SON GOUVERNEMENT, SES HOMMES, SES FEMMES, SES RESSOURCES ET SES ANIMAUX SONT LEURS PROPRIETE’S PRIVEES DEPUIS LE 18 AOUT! OUBLIEZ LES IDIOTIES DE CES DROGUE’S ET MENEZ UNE BELLE VIE EN ATTENDANT LE PROCHAIN COUP D’ ETAT!
FAITES LE BAH DAW!!!!!!!! PENSEZ-VOUS QUE C’EST PAR HASARD QUE L’ANCIEN COMBATTANT BAH DAW A DEMANDE’ AU FELON CHEF DE CHOISIR SON….. “ASSEMBLE’E NATIONALE”? IL EST MILITAIRE A’ LA RETRAITE ET IL COMPREND BIEN L’ESPRIT DE CES JEUNES FELONS ARME’S DE KATI!!!
LE MALI D’AUJOURD’HUI EST COMME UNE VOITURE QUI EST ENTRAIN D’ETRE CONDUITE PAR UN CHAUFFEUR AVEUGLE ET DROGUE’! SEUL ALLAH PEUT EMPECHER UN ACCIDENT MORTEL!!!!
Pour éviter de telles discordances, fausses ou vraies, il faut clarifier les attributions de l’un et l’autre.
Les questions militaires à GOÏTA d’abord, puis à OUANE ; toutes les autres questions exclusivement à ce dernier.
Moctar Ouane est un figurant docile. Il suffisait de l’écouter sur RFI pour se rendre à l’évidence que Monsieur le premier ministre n’est qu’un faire-valoir de la junte putschiste.
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Pensées rebelles.
Si il y a désaccord entre le 1er ministre et les jeunes officers alors une série de questions sont à poser :
– Est-ce que les jeunes officers oeuvrent pour sauver le Mali ou pour leurs propres intérêts ?
– Est-ce que le 1er ministre oeuvre pour l’ intérêt exclusif du Mali ou pour ménager d’ autres ?
S’ ils veulent tous les intérêts du Mali et des maliens alors s’ entendre et se mettre d’accord sont obligatoires !
En supposant que les deux camps veulent sauver le Mali , je pense que le désaccord pourrait venir de la méthode ! Je pense que le 1er ministre refuserait l’ suivante qui est sensée être l’ unique alternative pour sauver le Mali : un garde fou pour assurer la bonne gouvernance pendant et après la transition ! Pour cela il faut un organe d’ audit , de suivi , de correction et prévention des non conformités par rapport à la bonne gouvernance ! Cela n’ est possible qu’ avec une institution parallèle pilotée par les jeunes officers et d’ autres militaires , par conséquent le 1er ministre serait là pour la forme exigée par les partenaires ! Il faut que le 1er ministre laisse son ego pour sauver le Mali !
Maintenant je pense les jeunes officers ne seraient pas suicidaires en choisissant une voie autre que celle de la bonne gouvernance ! Certes ils peuvent faire des erreurs , mais ce serait en voulant bien faire surtout les conditions étant défavorables !
Par contre si le 1er ministre voudrais ménager certains puisque lui-même aurait participer à un gouvernement , celui de ATT qui n’ est pas sans reproches par rapport à la culpabilité dans la décadence du Mali durant ces 29 dernières années , alors qu’il se ressaisisse et se sacrifice pour expier au moins le fait de ne pas avoir décrier les mauvais actes sous ATT !
Que DIEU sauve le Mali !
il doit faire un peu d’effort juste pour terminer ce mandat qui ne reste que quelques mois . Ont savaient à l’Amon que ce cadeau était amère bien avant qu’il goute . cette nomination n’allait jamais lui produire des fruits doux , mais nous lui demandons de s’accrocher pour sauver l’honneur. je revient toujours au propos de Ahmed Sékou Touré : tout ce qui est jolie n’est pas militaire .
J encourage son excellence Moctar OUANE à rendre le tablier sans tarder Un responsable qui s assume ne peut pas travailler dans ces conditions Fatou CISSE vous dites que c était comme ça sous les régimes précédents sauf qu’ ici le problème, c est avec le vice Président et non le Président de la Transition Il vaut mieux quitter avant qu’ il ne soit trop tard À bon entendeur salut
Diallo ke vous pouvez sortir de la malediction et aider le Mali a reussir sa transition sinon nous sommes tous fouttus et a jamais. Moctar sait tres bien qu’il n’est jamais trop tard pour mieux faire et surtout s’il s’agit du Mali notre seul bien commun!
KINGUIRANKE que Dieu nous en garde en ce qui concerne la malédiction En fait j ai encouragé la démission du PM Moctar OUANE par soucis d éviter une crise au sommet de l État ce qui mettra la transition en retard En dehors de Moctar il y a d autres cadres capables de prendre la relève Nous voulons tous la bonne gouvernance pour notre MALIBA sinon je ne vois pas ça en malédiction Espérant sur votre compréhension wasalam
KINGUIRANKE je veux comme vous la réussite de la transition c est pour cela que j ai parlé de démission avant que ce ne soit une crise au sommet de l État J ai pas été compris quand vous parlez de malédiction parce que j ai pensé qu’ il vaille mieux partir que de lui mettre des bâtons dans les roues Pour vous le départ du PM signifie l échec de la transition non ce ne serait pas le cas car nous avons des cadres à la hauteur qui peuvent continuer la gouvernance Nous voulons tous que du bien pour notre MALIBA Aussi comprenez que je ne veux aucun malheur pour mon pays notre bien commun Avec toutes mes excuses si les propos vous ont touché Wasalam
A condition que les militaires de kati veuillent la même chose que tout le peuple malien,ce dont je doute fort. Or à mon avis s ils arrêtent les calculs mesquins,se mettent au travail avec bcp de sincérité, et mettent au centre de leurs actions le bien-être des maliens, ils sortiront grandis de l épreuve et avec honneur. Ils doivent arrêter d ecouter ceux qui ,laudateurs des régimes défunts ,ont fait leurs malheurs. Rien ne vaut aujourd’hui la vérité et la sincérité pour faire avancer les choses ,les petits coups et les petites ruses ne servent à rien l. Les maliens sont suffisamment intelligents pour comprendre toutes ces choses. Attention ane pas tomber ds le piège des sirènes ,les pseudos intellos qui assaillent kati. “A be te ta gni de ye”
SE M. Moctar OUANE, sait bien qu’il évolue dans un contexte exceptionnel : la transition ! Alors en acceptant de devenir le Premier Ministre , il savait très bien que la tâche ne serait pas facile . Il doit se sacrifier pour son peuple qui lui a donné tout .
Quel sacrifice peut il faire pour son pays quand il aura toujours les mains liées avec le CNSP aux commandes Mr NOMOKO vous êtes ancien administrateur vous savez très bien que le PM Moctar OUANE ne peut rien faire dans un tel contexte c est pourquoi la bonne solution est de partir avant qu’ il n aie une crise au sommet
Cisse Muso, il ne faut pas faire l’oiseau de malheur, laissons cette transition reussir car c’est ce qui est bien pour le Mali.
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