Cheick Modibo Diarra, Premier ministre de la Transition : Sera-t-il à la hauteur pour relever les défis?

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Né en 1952 à Nioro du Sahel, cet astrophysicien est le deuxième chef du gouvernement de la transition que le Mali a connu depuis son accession à l’indépendance après mars 1991. Cheick Modibo Diarra a été nommé Premier ministre sur la base du consensus, le mardi 17 avril 2012.

Il a deux principales priorités immédiates. D’abord, le retour de la paix et de la sécurité au nord du pays envahi depuis janvier dernier par une flopée de mouvements dont l’un le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) réclame encore son indépendance. Ensuite, il organisera des élections transparentes, crédibles et reconnues de tous.

Cheick Modibo Diarra a été nommé Premier ministre de transition du Mali suivant un décret signé par le président intérimaire Dioncounda Traoré. Un autre décret annule à cet effet la nomination de Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé qui a dirigé le gouvernement d’avril 2011 jusqu’au coup d’Etat du 22 mars 2012. La junte militaire d’Amadou Haya Sanogo qui était à la tête du pays après le régime d’ATT avait mis en place le Comité national de redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE). Selon une source, l’arrivée de Cheick Modibo à la primature répond à toutes les ambitions pour la sortie honorable du pays de l’impasse. Il a le plein pouvoir pour gérer cette transition.

La biographie élogieuse de Cheick Modibo sera-t-elle entamée?

Très réputé dans le milieu scientifique, Mr Diarra a été recruté par la NASA en tant que premier chercheur africain pour participer aux programmes Magellan (vénus), Ulysses (Pôle du Soleil), Galiléo (Jupiter), Mars Observer et Mars Pathfinder. Cet originaire de Ségou fut le président de Microsoft Afrique et est l’ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco depuis 1998.

À noter qu’une fois, il a lâché cette phrase : «Des lions qui marquent leur territoire, c’est le scénario idéal pour le développement de l’Afrique». Que voulait dire par là Cheick Modibo? En tout cas, pour l’intérêt supérieur de la nation tous les Maliens sont maintenant interpellés à soutenir cette transition. Car l’issue de celle-ci permettra, plaise à Dieu, à notre pays de retrouver sa place d’antan dans le concert des nations pour un avenir radieux.

Bréhima Coulibaly

 

 

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