Loin d’être la solution, l’actuel premier ministre malien semble être le problème. Ses bourdes ne se comptent plus sur les doigts d’une main. Immaturité politique ou tentative délibérée d’accaparement du pouvoir ?
Pourtant désigné suite à un accord intervenu avec la CEDEAO depuis Ouaga, il s’abstient, pour des raisons obscures, de s’y rendre encore dans le cadre d’un mini sommet censé trouver une issue favorable à la crise institutionnelle et sécuritaire de son pays; Il enchaîne des décisions et déclarations très compromettantes et dangereuses; Il entreprend des visites de travail dans des pays , faisant fi des réalités géopolitiques du moment… Comme quoi, le bon sens ne s’acquiert à la Sorbonne, à la NASA encore moins dans l’espace sidéral, ou dans quelques confins galactiques ; mais bien sur la planète bleue. Que M. Diarra revienne donc sur terre !
Ouaga II : il a raté le coche !
L’invité des chefs d’Etat de la sous-région n’a fait la moindre déclaration officielle pour justifier son absence au mini-sommet de Ouagadougou en fin de semaine dernière. Son gouvernement s’est juste contenté de produire, (encore et toujours) un communiqué annonçant sa «visite de travail au Maroc».
En plus du manque de respect pour les chefs d’Etat et non moins ses aînés, l’attitude de M. Diarra jure avec sa présumée volonté affichée d’accomplir les deux missions essentielles à lui assignées par l’accord-cadre du 06 avril dernier. Il s’agit de la gestion de la crise sécuritaire et institutionnelle et de l’organisation des élections. Des missions, soit-dit en passant, assignées par les mêmes chefs d’Etat à l’appel desquels, il fait aujourd’hui la sourde oreille.
La «visite de travail » au Maroc qui ne manque d’ailleurs pas de relents (nous y viendrons plus loin), n’est donc que pur prétexte. Mais quel mauvais prétexte ! En somme, la sagesse aurait voulu que M. Diarra se rende à pied sur une éventuelle planète des singes si là se trouvait la solution malienne. Mais visiblement pour des raisons politiquement partisanes, de fierté très mal inspirée, de principe de souveraineté très discutable, il a choisi une autre option… Ne pouvait-il se rendre à Ouaga et dire ses quatre vérités (s’il en possède encore) à ses hôtes ? Et diantre ! Qui avait donc exhorté les autres acteurs de la scène politique malienne à taire leurs ambitions, querelles et autres ressentiments au nom du Mali ?
Et puisque M. Diarra est bambara et fier de l’être, nous lui proposons à raison cette vérité proverbiale du terroir : «On n’insulte son interpellateur qu’après l’avoir écouté».
D’Alger à Rabat: «une visite de travail» très controversée
C’est vendredi dernier que le premier ministre malien a pris pied à Rabat où il s’est entretenu avec le chef de gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane.
«Je suis venu demander au Maroc, au roi, au gouvernement et au peuple, d’utiliser la confiance dont il jouit sur la scène internationale pour aider le Mali à retrouver son intégrité territoriale et sa souveraineté par tous les moyens possibles, surtout par les voies diplomatiques» a indiqué le visiteur à son hôte chérifien. A-t-il été entendu ? Pas sûr ! Et pour cause.
Le royaume chérifien a déjà son opinion sur la crise sécuritaire malienne. Un communiqué émanant de son ministère des affaire étrangères indique en effet que. «Le Maroc appelle les Etats islamiques et la communauté internationale à une intervention urgente et conjointe pour protéger le riche patrimoine malien qui constitue une composante du patrimoine islamique et humanitaire (…)» Et de poursuivre : «la gravité de la situation sécuritaire prévalant dans la région Sahélo-saharienne et sur ses répercussions sur la paix et la stabilité dans toute la région», appelle à une action déterminante et une coopération sérieuse sur les plans régional et international».
En langage moins diplomatique, le Maroc souhaite l’option militaire au contraire de l’Algérie où M. Diarra s’est précisément rendu avant Rabat.
A Alger en effet, à la suite des entretiens avec le ministre algérien délégué aux Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel a clairement privilégié la négociation au contraire du Maroc. «Nous avons toujours privilégié la solution politique. Nous croyons aux vertus du dialogue et dans le dossier particulier de la situation au Mali, il y a toutes les indications qui font croire et penser que la solution politique négociée est possible et nous y travaillons» a laissé entendre M. Abdelkader Messahel.
En clair, deux options s’affrontent là : militaire et diplomatique. Banale ? Peut-être, seulement, s’il ne s’agissait pas aussi et surtout du contentieux historique algéro-marocain. Un bref rappel s’impose :
la question du Sahara Occidental (Polisario) oppose toujours algérien et Marocain et implique même le reste du continent. C’est ce qui a d’ailleurs valu le retrait du royaume chérifien de l’OUA (Organisation de L’Union africaine). Pour avoir reconnu le Polisario comme Etat indépendant, le Mali a eu sa part des courroux royaux. Par ailleurs, les deux pays (Algérie et Maroc) s’accusent mutuellement de soutien aux jihadistes. La première (l’Algérie) jalouse de sa suprématie dans la région, a toujours exclu le second lequel, en plus de réclamer le Sahara Occidental, estime avoir son mot à dire sur Tombouctou jadis conquise par les Almoravides au XIII è siècle. Toute chose qui explique d’ailleurs l’absence de visa d’avec le Mali.
Pour sa part, l’Algérie a bénéficié du précieux soutien malien lors de sa guerre de libération au début des années 60. Et en contrepartie, elle s’est particulièrement investie en vue de solutions négociées dans la gestion des rebellions au Mali en 1990, 1994, 2007 et 2008. Des démarches qui n’ont d’ailleurs pas empêché la récidive.
En tout état de cause, si ce geste algérien peut se justifier par le principe de bon voisinage et de reconnaissance, il peut aussi l’être par la menace que représentent les populations arabo-touarègues algériennes notamment dans la région de Tindouf et du Hoggar, lesquelles sont d’ailleurs notamment indexées par le royaume chérifien pour être des combattants du Polisario, voire des jihadistes de la trempe Iyad Aghali sous la coupe algérienne. Une histoire compliquée !
C’est dans ce contexte, pour le moins alambiqué, que le premier ministre malien a effectué une visite à Alger puis à Rabat. Il ne peut ne pas avoir frustré une partie au regard des deux options antagonistes vaillamment défendues par chacun des camps. Et dire que cette visite à Rabat intervient également suite au refus de participer au mini-sommet de Ouagadougou lequel envisage aussi l’option militaire !
Selon toute évidence, M. Cheick Modibo Diarra n’est visiblement pas informé des réalités géopolitiques de la sous-région. Un péché !
J’y suis et j’y reste ?
« Où est le problème si le Mali devient une République islamique ? » La déclaration aurait été faite par le Premier Ministre malien en privé à un diplomate en poste à Bamako. « Que l’ONU, l’Union africaine et la Cédéao [Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest] nous fichent la paix ! Nous pouvons très bien régler ça entre Maliens. Si les efforts de médiation en cours échouent, il y aura la guerre. Si nous la gagnons, tant mieux. Sinon, le Mali deviendra une République islamique. Où est le problème ? » (Article publié dans L’express – 06 Juillet – Vincent Hugeux).
Le présumé auteur et/ou son porte-parole n’ont apporté le moindre démenti, eux qui sont pourtant atteints de boulimie justificative.
S’il faut donc croire, M. Cheick Modibo Diarra, le Mali serait prêt à renoncer à son principe républicain et surtout laïc. Et voilà ! Du restaurateur, nous reviens le négationniste ! La déclaration est tout simplement d’une extrême gravité. Il s’agit, à n’en douter, d’un coup d’humeur. Il ne le pense certainement pas.
Le hic, c’est ce que ses écarts deviennent très inquiétants. Il s’est agi, dans un premier temps d’assimiler une partie de l’armée nationale à des «ennemi», «assaillants» et «mercenaires» (la guerre des bérets); de fuir une interpellation de l’Assemblée Nationale, puis un sommet des chefs d’Etat; et aujourd’hui, de semer le doute sur sa sincérité à combattre véritablement le péril islamique quand bien même, la première mission à lui assignée reste la libération des régions Nord du pays du joug des jihadistes et indépendantistes… Cà fait un peu désordre !
Pour des observateurs bien avertis, ces «maladresses» sont délibérées. Elles n’ont de finalité que le souci de s’éterniser au pouvoir dans le meilleur des c as et dans le pire, d’installer un poulain. Les indices des détracteurs se rapportent d’abord, à la restauration et à la réhabilitation des anciens dignitaires de l’UDPM, à sa volonté de faire un audit des institutions de la République (une mission non comprise dans l’accord-cadre et dont la nécessité n’est, au regard des urgences du moment, nullement évidente)… Et que dire de la réhabilitation du siège de son parti, sis à l’Hippodrome pendant qu’il est demandé aux autres formations de garder un profil bas en cette période pleine d’incertitude ? (lire article).
Alors, question : M. Cheick Modibo Diarra est-il vraiment l’homme de la situation ?
B.S. Diarra
N’ayez pas peur de l’adjectif islamique! Le Mali est et restera une republique laique.
Mettons un peu d’eau dans votre vin, trop facile de dire des negativites, voyons la chose plus globalement. Personne n’a interest actuellement a faire un clanissisme, la credibilite comme CMD est en jeux et il n’a pas interest. Vous la chose trop facile a resoudre, c’est tres loin de cela. Que ca soit CMD ou un autre on verra. Just wait & see!
repondre à koudis
merci cette phrase veut tout dire.Chaque nordiste chaque sudiste l’interprete comme il veut.On a tout compris.
Quel article de BS Diarra !
Je n’ai plus de doute, CMD fait partie du probleme malien au meme titre que les badauts du cnrdre. Je crois meme qu’il court à sa perte et risque de laisser sa peau dans cette histoire. Si la marche vers des lendemains meilleurs du Mali passe par là; pourquoi pas. Quelle deception cet homme !
Le Mali en bébé éprouvette: Pourquoi la Cedeao a raison
Début avril 2012, “Nous demandons l’aide des amis du Mali”, c’était l’aveu d’impuissance des soldats agités de la garnison de Kati qui ont balayé le régime corrompu des généraux du “repli tactique” pour “incompétence” à faire face à la rébellion au nord, quand ils ont battu tous les records de contre-performances militaires au nord en perdant 5 et non 3 régions du nord ( Kidal, Ménaka, Gao, Tombouctou et Taoudenit) en 3 jours dans une fuite éhontée, sans commune mesure en Afrique contemporaine, en laissant d’importants arsenaux de guerre à la merci de l’ennemi.
Pour masquer cette déculottée, la junte militaire s’essaie à la pirouette, pour faire diversion, au lieu de jeter les bases d’une réelle reconquête militaire du terrain perdu par l’armée malienne dont elle a, au contraire, contribué à déstructurer et à démobiliser (hiérarchie cassée, commandement inexistant, manque de visibilité sur la logistique, communication de guerre désastreuse, inopportunes rivalités intestines…)
Les troupes en position avancée au nord, comme celles du Colonel Gamou, sont donc restées orphelines, armes aux pieds, seules, face à un conglomérat du terrorisme international, et ne doivent leur salut qu’au génie stratégique du colonel major pour se retrouver au Niger.
A Kati, coeur névralgique du pouvoir militaire, passés maître dans l’art de la pirouette, on continue a expliqué que des élections n’auraient jamais eu lieu sans le coup d’état, que la classe politique n’est pas acte à diriger le pays, que les soldats sont devenus experts en constitution du 25/02/1992, que les armements sont bloqués aux ports africains alors que Sénou est sous leur contrôle et que tous les vendeurs d’armes du monde ont une logistique de livraisons aériennes (prouuuuuuu), que les “mercenaires” sont dans toutes les rues, que la garnison de Kati peut valablement se substituer à la justice malienne en arrêtant arbitrairement de citoyens ordinaires, hommes politiques et journalistes avec son lot d’humiliations, d’intimidations et de violences gratuites reléguant complément le problème du nord non pas au second mais en troisième position car la deuxième après la gestion des arrestations arbitraires c’était la gestion de la transition après les 40 jours.
Le monde entier a alors compris, que la solution du nord n’est pas à Kati, et que le coup d’état n’était pas dirigé contre ATT, mais contre la démocratie malienne dont on jette l’opprobre sur toute la classe politique avec l’aide d’opportunistes à grandes poches largement ouvertes.
Alors pour réussir le crime parfait, on “tord le bras” au président intérimaire en visite à Kati, après son retour au Mali suite aux événements des 21 et 22 mars 2012, on l’impose un astrophysicien, gendre du général déçu en mars 1991, comme premier ministre, ayant “plein pouvoir” au détour d’un accord-carton-vide, appelé accord-cadre, pour endormir un peu la Cedeao et sa médiation, et leur faire croire que l’ordre constitutionnel normal est en marche désormais.
C’est promis et c’est juré!
Paroles d’officiers subalternes.
Cet astrophysicien met en place un gouvernement d’amis et de “grins” familiaux à la sauce Cnrdre et Udpmiste (pour que l’ambiance soit conviviale loin des “démocrates” devenus les “baudets” des temps modernes injuriés jusque devant l’assemblée nationale alors qu’ils sont élus par les maliens c’est à dire plus légitimes que les ministres et leur premier ministre) qu’on peut valablement appeler, le ” Grinvraiment” de Cheick Modibo Diarra dont les seules décisions en conseil de ministres sont: nominations de copains, lois d’amnistie pour putschistes, nominations de membres de famille, loi de transformation du Cnrdre et non sa dissolution comme demandée par la Cedeao, et nominations de proches.
Et Again and again….
Et le nord dans tout cela?
Le haut conseil islamique s’en chargera avec ses convois humanitaires, et on croise les doigts pour voir si la magie va fonctionner, si Iyad Ag Ghali et associés ne vont pas détruire la ville sainte de Tombouctou et si le Mnla va cesser par lui même les vols et les viols à Gao.
Peine perdue, une trentaine de mausolées de Saints de Tombouctou sont parties à jamais, perdues pour l’humanité dans la furie islamiste contre l’immixtion de l’Unesco dans leurs “affaires intérieures”, et un enseignant fut tué à bout portant à Gao parce qu’il a exprimé son raz-le-bol face l’occupant Mnla.
Tous mes respects, brave enseignant, nous ne t’oublierons jamais.
Et l’armée malienne où est elle partie?
Le premier ministre de la “guerre qui met fin à la guerre” n’ose même plus parader à son côté, il préfère désormais les chasseurs traditionnels ” les donzos” comme du temps de Da Monzon et Bakarydjan, en bon ségovien, ça fait chaud au cœur, mais ce n’est pas suffisant pour faire face au Mujao et au Boko haram, respectivement dérivée première de l’Aqmi et son avatar nigérian.
On tourne en rond, comme d’habitude, d’Alger à Rabat en passant par Ouaga, Abidjan et Paris pour faire coucou à Dionconda Traoré et lui rappeler que finalement il n’est pas mal loti au Pullman Montparnasse Hôtel, même si l’air de Koulouba est meilleur.
Alors pour venir en aide aux populations du nord qui est-ce qui s’en occupe?
Les braves jeunes de Gao et de Tombouctou ainsi que les adorables femmes de Kidal qui osent affronter les mains nues les fous de Dieu, paient souvent au prix de leur vie, sans que le grinvraiment de Cheik Modibo Diarra ne bouge d’un iota.
Alors la Cedeao formule une requête auprès de la CPI pour engager des poursuites contre les crimes de guerre et stationne 3000 hommes prêts à intervenir dès qu’il y aura un gouvernement légitime à Bamako.
En effet, elle ne peut pas faire du légal (intervention militaire dans le cadre du droit international de mandat onusien dont les prémisses sont la résolution 2056) sur de l’illégal ( dans et au profit d’un pays dirigé par un Grinvraiment de Cheick Modibo Diarra qui est un groupuscule de copains et de liens familiaux pour faire plaisir à Kati en violation de la constitution en vigueur au Mali).
Elle somme le “grinvraiment” à s’élargir à toute la classe politique avant le 31/07/2012 parce que le jeu politique démocratique se fait avec les formations politiques d’un pays et non par le copinage d’état en “grins familiaux”.
Si ces formations politiques sont médiocres et corrompues alors que ceux qui ne le sont pas, créent des partis politiques, conformément aux lois en vigueur, et font la preuve de leur popularité en rassemblant le maximum de militants à leur cause.
Ils rentreront aussi au gouvernement d’union nationale.
Ça s’appelle la démocratie, c’est la seule exigence de la communauté internationale pour aider le Mali à recouvrer son intégrité territoriale et sa stabilité politique.
La Cedeao en a même fait un “protocole de bonne gouvernance et de démocratie” qu’elle a appliqué, par le passé, au Niger et à la Côte d’Ivoire bien avant le Mali, pays membre signataire dudit protocole, dans leur escapade putschiste et leur virée de crise postélectorale.
Nous ne valons pas mieux que la Côte d’Ivoire et le Niger dans l’espace communautaire, nous devrions revenir à la démocratie, et on a tout intérêt sinon face aux défis qui se dressent devant nous ne sommes pas loin d’un bébé éprouvette.
Quelle régression!
Merci. Il y a au moins un adulte dans la salle.
Bonne analyse monsieur ! Heureux de savoir que des gens commes vous existent !
repondre à avanturier
Comme le dise les banbanra je suis instruis ,je connais quelque chose ce, n’est la meme chose.C’est cmd le veritable problème du mali de deux choses l’une ou ses conseillers ne travaillent ou c’est lui qui ne les écoute pas.
Si tu ne fais pas ton boulot quelqu’un d’autre le fera à ta place.
Foutez la paix au monsieur Diarra que j’appelle écrivain de torchons de toilette. CMD est une personne respectable et qui se respecte. Il sait ce qu’il fait, on parle de Mali aujourd’hui car depuis sa prise de service il s’est investie a remettre ce pays sur les rails…..Je te dis félicitation CMD, n’écoute pas ses égoïstes et nostalgiques de la gabegie ! la roue de l’histoire tourne 😆 en quoi les chefs d’etat de la CEDEAO seraient des ainés a CMD, prenons le petit Ford Yasimbé…… 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Au moins, tu as fini de feliciter ATT
Slt frère Angaran, trouves moi l’erreur dans cette phrase « Où est le problème si le Mali devient une République islamique ? » La déclaration aurait été faite par le Premier Ministre malien en privé à un diplomate en poste à Bamako. 😆 😆 😆 😆 Il dit très bien, “en privé” et lui il avait une camera sur place!!! Incroyable
En privé ne veut pas à huis-clos.
Salut KOUDIS, les conversations privees sont les plus belles sources de scandales: Que ce soit SARKO critiquant BIBI ou BAM a propos du meme BIBI, ou CMD parlant d’etat islamique… j’avoue que moi, je ne veut pas vivre dans un etat religieux 😆 😆 😆 (sauf si cette religion est Tomon: ma religion ancestrale).
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