Ce Que Je Pense… Nord-Mali : faire la guerre, la seule option qui reste au Gouvernement.

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Pendant que plus de la moitié du territoire national est occupée par des groupes armés de tout genre, la classe sociopolitique et militaire malienne dans sa majorité semble optée pour la solution du dialogue. Au vu de l’ampleur de la situation, il est impératif de se poser la question suivante : « Le dialogue peut-il efficacement résoudre cette rébellion récurrente à laquelle le Mali fait face depuis des années ? ». A y voir de près, le dialogue a bien montré ses limites pour éradiquer de façon définitive toutes velléités sécessionnistes qui mettent à rudes épreuves l’unité, la cohésion et la sécurité dans le septentrion malien.

Le dialogue, le dialogue, tous pour le dialogue, personne pour la guerre. C’est la chanson politique de l’élite malienne à l’heure où nous sommes. Une heure de désolation, de tristesse et d’amertume. On jurerait qu’ils ne savent pas, je parle des hommes politiques et militaires, que le Mali est en train de faire face à la plus grande menace qu’il n’a jamais connu depuis sa création jusqu’à nos jours. Si des Nations ont pu se sauver des catastrophes naturelles, épidémies ou tremblements de terre, il est rare de voir un peuple paré à une agression armée sans répondre de façon réciproque à cette agression. Le principe du « dialogue à tout prix » est-il la solution ? N’est-il pas temps qu’on fasse le bilan (en termes d’efficacité) des multitudes processus de dialogue accouchant des accords forcés ? Combien d’accords le Mali a-t-il, je veux dire les dirigeants maliens, ont-ils signés avec des rebelles et autres bandits de tout acabit ?

En tout cas, ce qui est sûr, c’est que de mémoire d’homme on a jamais vu un Etat autant prédisposé au dialogue avec ses agresseurs. Si certains Etats, certes plus puissants que le nôtre, ont comme principe de ne jamais négocier avec leurs agresseurs, depuis un certain nombre d’année, les maliens, du moins nos dirigeants, ont opté pour le principe de « toujours négocier » avec l’agresseur.  On me dira que le pays du « diatiguiya » et du « sinankouya », en d’autres termes de « l’hospitalité » et du « cousinage à plaisanterie », a comme principe culturel de dialoguer. Et moi je répondrais à mon tour, que si le dialogue était toujours efficace : «  l’Histoire n’aurait rien retenu de nos grands hommes d’Etat comme Soundiata Keita, car il aurait passé son temps à chercher un impossible dialogue avec Soumangourou Kanté qui avait agressé et occupé le Mandé par les armes ». Si cela était le cas : « La France du Général De Gaule serait toujours occupée par l’armée Nazi d’Hitler ».

La souveraineté territoriale : le préalable de toute négociation.

Avec l’occupation des trois plus grandes régions du Mali, les donnes de la rébellion ont complètement changé. Nous n’avons plus à faire face à un mouvement d’irrédentistes homogène pratiquant une guérilla armée, mais à une occupation de plus de la moitié du territoire national par plus d’une dizaine de groupes armés jusqu’aux dents, plus ou moins structurés, disposants des milliers de combattants et des bailleurs de fonds (étatiques et certaines sociétés multinationales pétrolifères) de par le monde entier et ayant tous un but commun : « Créer un Etat dans le Nord-Mali pour faire main basse sur les ressources naturelles qui s’y trouvent ». Le premier Président des Etats-Unis d’Amérique, George Washington a clamé lors de son discours d’indépendance à Philadelphie en 1776 : « Le territoire est pour une Nation ce qu’est le cœur parmi tous les organes qui composent le corps de l’homme ». Autrement dit, le territoire d’une Nation est l’élément essentiel de son existence (interne et internationale) et le pilier sur lequel s’édifie sa souveraineté.  Cela a été l’une des préoccupations du constituant de la Constitution du 25 février 1992, qui en son article 50 dispose que le Président de la République pourrait faire usage de pouvoirs exceptionnels quand « l’intégrité du territoire et l’indépendance, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics… » sont menacés.

Les faux prétextes des tenants de la thèse de la « négociation à tous prix »

Devant la situation, certains tenants de la thèse de la « négociation à tous prix » tiennent des prétextes aussi rétrogrades les uns que les autres. Selon certains il faut éviter de faire couler le sang, d’autres disent que notre pays n’a pas les moyens de faire une guerre, d’aucuns vont même à dire que les agresseurs sont nos frères et qu’il faut discuter avec eux. Moi je pense à trois choses pour les répondre : 1°) le sang a déjà coulé à Aguelhok et continu de couler à Kidal, Gao et Tombouctou ; 2°) si les moyens n’existent pas, il est grand temps, pour une fois dans l’histoire récente du Mali des glorieux ancêtres comme Soundiata Keita, Kankou Moussa et autres Samory Touré, de les créer ; 3°) ton frère cesse d’être ton frère du moment où il porte atteinte à ce que tu as de plus précieux : « Ta vie ».

« Les grandes guerres débouchent sur de grandes paix » disait l’empereur Mongol Gengis Khan. Loin de moi l’idée qu’il faille faire la guerre en tout temps et en tout lieu. Mais tout simplement, c’est qu’il y’a certaines situations qui nécessitent du cran, de l’audace et du réalisme. Si la négociation pouvait régler de façon définitive le problème du Nord-Mali, il y’a longtemps que cela aurait été le cas. Il ne faut pas perdre de vue que c’est l’existence de la Nation malienne qui est en jeu. Selon certaines sources militaires, « rien n’aurait pu empêcher les rebelles de prendre le contrôle de l’ensemble du territoire malien y compris la capitale Bamako après les évènements du 22 mars dernier ». Alors, va-t-on négocier avec des individus (qui, selon les informations, sont des étrangers venus d’autres pays de la sous-région) menaçant notre existence physique ? La réponse est « NON ». Rien n’oblige l’Etat malien à négocier alors qu’on lui a enlevé son intégrité territoriale. Il faut rappeler que l’opinion publique malienne dans sa majorité se positionne pour la guerre. Certes, il y’a pas de sondage digne de ce nom pour l’affirmer, mais c’est un fait qu’on constate au quotidien. Faire la guerre une bonne fois pour toute, sans aucune négociation, est la seule option qui reste au Gouvernement de Cheick Modibo Diarra. Après tout, le nouveau Premier ne doit pas oublier que c’est l’une des causes majeures qui ont fait chuter ATT.

DAOUDA KINDA        

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15 COMMENTAIRES

  1. L’indépendance d’Asawad n’est être une simple déclaration. C’est une partie d’un Etat indépendant depuis 1960 par la force coloniale. Le MNLA ne peut avoir une autonomie ni un droit de prendre une décision caractérisée de ce genre pour fondre une république maigre et sans espoir. Le MNLA va se faire encule se son les violeurs des femmes .Il faut demande de l’aide au américain pour faire des bombardements aériennes toutes se battar rebelle et ACQMI, Islamiste

  2. mon frère bientot sa vas etre trop tard de faire la guerre et la guerre est inevitable meme si on ira pas au nord ces bandits armés ils viendrons prendre le capitaine et son regiment dans son palais à kati labàs ,beaucoup disent qu’il n’yas d’armes et le jours qu’on s’est tué entre nous on a vu des lances requettes des chars et plein d’autres munitions qui défilaient les rues de kati et de bamako, donc il faut qu’on arrete de cacher la verité s’ils veulent pas aller qu’il laisse la CDEAO ou les occidentaux à régler le probleme

  3. on ne négocie pas avec des bandits si l’armée n’est pas capable qu’elle fait appel à des volontaires point.moins de 3000 bandits qui font honte à toute une nation on n’est plus au mali ou quoi!

  4. Bien vu mon frère je ne vois que la guerre totale comme solution à ce problème.

    Tuer tuer tuer et encore surtout les islamistes.

  5. faire la guerre …..avec quoi ?…..avec qui ??? la seule poussière d’armée restante au Mali c’est Sanogo et ses voyous qui ont peur d’avoir trop chaud dans le Nord 🙄 🙄
    le malien trop pretentieux et trop fier ne voulait pas d’une base américaine ou française dans le Nord .Pourtant il n’y aurait jamais eu d’AQMI au sub sahel ! trop tard pour pleurer

  6. La guerre est inévitable.Nous ne pouvons négocier avec des Etrangers.Ou se cachent ses apatrides du MNLA, eux qui revaient à un hypotetique AZAWAD ?Voila ce qui arrive quand on trahi son pays .N’est pas que ces islamistes vous ont surpris ave votre menthor de SARKO ?
    Oh Good God helps us.

    • c la guerre quil son declare donc on a plu de choi que selment la geurre qui peu nous donne ce que nous avons perdu

  7. La guerre aujourd hui, la guerre demain pour toujour pour prendre la souvereniter de notre Mali. Il dois pas avoir de negociation a ce niveau. Mais malheureusemnt nos soldats et politicians sont preocupper de leur interets personnel. C est bandits vont bientot descendre dans d’autre par du Mali et la situation serais encore plus catastrophique. Le Mali aura avoir tous les moyens de lui ces gens la, mais certains soldats prefere de prendre cette opportuniter de voler plus le Mali et le fond de l’etat.

  8. La guerre est la seule option pendant que nos politique et capitaine sanogo se chamaillent à bamako l’ennemi se renforce dans le nord ils recrutent, s’équipent et assoient leur pouvoir et leur mains mise sur le nord un peu plus chaque jour.

  9. il ne faut pas répéter les même erreurs que le gouvernement précédant;ce sont les négociations qui nous a emmené dans cette situation,même nous les femmes nous somme prêt à nous battre pour le mali

  10. Il a ete bien dit et c’est pourtant claire que l’armee malienne , aujourd’huit n’est pas une armee valable , une armee de bureaucratie ,une armee d’administration sous les climatiseurs ,une armee requisitionnee ou sequestree par des minables ignorants d’officiers subalternes ( sanogo et ses valets ), une armee a chaine de commendement tordus.
    il est temps que le president en exercice prenne ses responsabilites comme il l’a si bien dit lors de son investiture.
    Aussi , encore et surtout , il serait souhaitable qu’a la demande de l’assemblee nationale que la CEDEAO s’engage a prendre la couverture militaire pour le mali afin de pallier aux problemes actuel specialement le nord .
    Pour se faire , il ya lieu de balayer ce qu’il appellent la CNDRE qui ne doit pas exister sous une nation constitutionnelle, de faire l’armee face a sa mission concomitament avec la CDEAO.

  11. merci COULIBALY ! TRES DIGNE ENFANT DU MALI ! AIDONS MAINTENANT NOTRE ARMEE MALIENNE POUR LA RECONQUETE DE TOUT LE MALI !

    CA SUFFIT LES DISCREDITS SUR CES JEUNES SOLDATS QUI NE CESSENT DE SE SACRIFIER POUR LE MALI , SON PEUPLE , SON INTEGRITE ET SES RESSOURCES , DONT AUJOURD’HUI LE PETROLE AU NORD POUR AMELIORER NOS CONDITIONS DEPLORABLES .

    NE PERMETTONS PAS A LA CEDEAO DE NOUS PRENDRE CE PETROLE POUR LE COMPTE DE LA FRANCE A TRAVERS DES SCHEMAS DE DESTABILISATION DE LA PAIX AU SUD . EMBARGOS ET CONTRECOUPS MILITAIRES POUR AMPLIFIER NOS MAUX .

    TOUS SANS PLUS ATTENDRE , ET SANS EXEPTION DERRIERE L’ARMEE OU LE CNRDRE POUR LA PREPARATION DE LA RECONQUETE URGENTE DU NORD .

    SORTONS DE TOUTES DISTRACTIONS NATIONALES OU SOUSREGIONNALES POUR TROUVER DES APPUIS OU DES PARTENAIRES FIABLES ET SINCERES .

    • Mon frère tu as vraiment de beaux rêves. Mais tu crois vraiment que tu pourras contrer la CEDEAO ou une quelconque force malintentionnée avec des SANOGO et des connards de KONARE? Si ces gens avaient besoin de ton hypothétique pétrole, ils iraient directement se servir. Des minables d’AQMI et de MNLA l’ont fait sans autres formalités. Revenons sur terre mes frères, le Mali de SANOGO ne vaut rien. On a intérêt a appelé à l’aide tant qu’il est encore temps. Les SANOGO et autres Konares n’ont de militaire que le nom, des Sougourouba den.

      • Encore Jeansanspeur
        Je signe des deux mains ton intervention. Il est temps de s’occuper du nord et de botter le cul à cette rébellion.

  12. je pense qu”on doit s”inspirer de l”exemple du SIRLANKA QUI A PU EXTERMINER LES REBELLES TAMOULES . IL FAUT DECLARER UNE GUERRE TOTALE MEME S’IL FAUT LA MENER PENDANT 100 ANS MEME LES PAYS QUI SOUTIENNENT CES REWBELLLES NE SERONT PAS EPARGNER NOUS AVIONS UNE JEUNESSE QUI PEUT S’ENGAGER CORPS ET AME . JE VOUS ASSURE SI CA CONTINUE NOUS NE DONNERONS PAS L’OCCASION AUX PAYS VOISINS QUI SOUTIENNENT CES REBELLES DE DORMIR TRANQUILLEMENT. PAS QUESTION !

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